X

Ail

ail

Caractéristiques de l’Ail

  • Nom : Ail
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Liliopsida
  • Sous-Classe : Liliidae
  • Ordre : Asparagales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Amaryllidaceae
  • Sous-Famille : Allioideae
  • Genre : Allium
  • Espèce : Allium sativum

Voir les produits associés à l’Ail.

L’ail : son histoire, ses caractéristiques, sa culture, sa composition ses vertus en phytothérapie et ses contre-indications.

Connu également sous le nom d’ail commun ou ail cultivé, l’ail ou Allium sativum est une plante potagère vivace originaire d’Asie centrale. Cette plante de la famille des Amaryllidaceae a été exploitée depuis 5 000 ans dans les régions méditerranéennes. Les Égyptiens ont été les principaux utilisateurs de l’ail. Aujourd’hui, d’autres habitants du monde entier bénéficient de ses qualités gustatives et de ses vertus au quotidien. Grâce à son odeur persistante et à son goût prononcé, l’ail est un des meilleurs alliés des cuisiniers. Il renferme aussi de nombreuses propriétés médicinales pour traiter divers problèmes de santé. Actuellement, 4 % de la population américaine et 10 % de la population australienne consomment des extraits d’ail à des fins médicales.

Histoire de l’ail

L’ail et l’Égypte

L’Égypte se distinguait déjà comme l’un des principaux producteurs d’ail depuis l’Antiquité. Les anciens Égyptiens ont accordé un statut divin à cette plante. Au moment de la construction de la Grande Pyramide, le pharaon Chéops ordonnait la distribution quotidienne d’une ration d’ail aux ouvriers. Cela leur a permis d’avoir plus de force et de se protéger contre les épidémies. D’ailleurs, la suppression de cette ration d’ail a entraîné le premier conflit social du pays. Papyrus Ebers, l’ancien document médical égyptien, a mentionné l’ail à de nombreuses reprises pour soigner différentes maladies.

ail-caracteristiques

L’ail et la civilisation gréco-romaine

Conscients des vertus fortifiantes de l’ail, les athlètes grecs et romains l’ont utilisé pour améliorer leurs performances sportives. Les soldats grecs et romains en consommaient également lors de leurs campagnes militaires.

Virgile a affirmé que l’ail renforçait l’endurance des moissonneurs pendant les fortes chaleurs. Le poète Macer a indiqué que l’ail protège des serpents, car il provoque des insomnies.

Galien a surnommé l’ail la « Thériaque des paysans ». Il permettait aux paysans de prévenir la peste et le choléra.

De nombreux artistes ont évoqué l’ail à plusieurs reprises dans leur œuvre d’art. Par exemple, dans l’épopée de l’Odyssée, Hermès a offert de l’ail à Ulysse comme un antidote pour échapper à sa transformation en pourceau par Circé. Par ailleurs, dans la comédie Ploutos d’Aristophane, l’auteur s’est servi de l’ail de manière humoristique pour divertir le public.

L’ail et la France

Charlemagne a recommandé la culture d’ail dans les domaines royaux. Cela est stipulé dans le capitulaire De Villis, un ouvrage datant de la fin du VIIIe ou du début du IXe siècle.

D’ailleurs, un adage français remontant au XIIIe siècle dit que « le mortier sent toujours les aulx ». Cela signifie que les habitudes et les traditions ont une forte influence sur notre comportement, même lorsque nous changeons d’environnement ou de lieu de résidence.

L’ail et l’Amérique

D’après l’histoire, Christophe Colomb aurait introduit l’ail en Amérique. Il aurait importé des gousses d’ail à Saint-Domingue, à partir desquelles la plante aurait été diffusée sur le continent américain. Toutefois, l’utilisation de ce condiment en Amérique a été interdite pendant 300 ans à cause de l’influence du puritanisme, une des communautés religieuses présentes dans le pays. Cette restriction n’a pas touché la Louisiane et l’Acadie.

Les restrictions sur l’utilisation de l’ail au cours de l’Histoire

Cependant, l’ail ne faisait pas l’unanimité auprès des autorités et des souverains de l’Antiquité.

  • D’après Athénée, ceux qui consommaient de l’ail étaient exclus des temples dédiés à Cybèle, et ce, à cause de son odeur persistante.
  • Horace le considérait avec une répugnance profonde. Il avait eu une indigestion après avoir mangé une tête de mouton à l’ail le jour même de son arrivée à Rome.
  • Alphonse, roi de Castille, avait un profond dégoût pour l’ail. De ce fait, en 1330, il instaura un ordre selon lequel les chevaliers ayant consommé de l’ail ou de l’oignon ne puissent se présenter à la cour ni interagir avec les autres chevaliers pendant au moins un mois.

Ces restrictions font maintenant partie de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, l’ail est cultivé à travers le monde. Il s’adapte à presque tous les climats, à l’exception des régions polaires.

ail-utilisations

Synonymes de Allium sativum

En 1759, Carl von Linné a initialement décrit le genre Allium et l’espèce Allium sativum dans son ouvrage Species plantarum.

Par la suite, plusieurs taxons sont considérés comme des synonymes de l’espèce Allium sativum, notamment :

  • Allium controversum Schrad. ex Willd., 1809 ;
  • Allium ophioscorodon Link, 1821 ;
  • Allium sativum L., 1753 subsp. sativum ;
  • Allium sativum subsp. controversum (Schrad. ex Willd.) K.Richt., 1890 ;
  • Allium sativum subsp. ophioscorodon (Link) Schübl. & G.Martens, 1834 ;
  • Allium sativum var. controversum (Schrad. ex Willd.) Regel, 1875 ;
  • Allium sativum var. subrotundum Gren., 1855 ;
  • Porrum sativum (L.) Rchb., 1830.

Description de l’ail

L’ail est une plante vivace herbacée, bulbeuse et de taille assez imposante, allant de 50 à 120 cm de hauteur. La partie inférieure de la tige de cette plante monocotylédone est enveloppée de longues feuilles plates. Composés de 3 à 20 bulbilles arquées, les bulbes sont entourés d’une tunique comprenant plusieurs couches. Chaque gousse est ensuite protégée par une tunique parcheminée.

Une spathe unique, qui tombe rapidement après l’épanouissement des fleurs, se place autour de l’inflorescence de l’ail cultivé. Notons que cette floraison n’est pas systématique chez de nombreux cultivars. Elle n’a lieu que lorsque la plante subit une sorte de stress. De couleur blanche ou rose, les fleurs de l’ail sont regroupées en ombelles pas très nombreuses.

Certaines variétés d’ail originaires d’Asie centrale et du Caucase sont susceptibles de produire des fruits en capsules à trois loges. Dans la plupart des cas, la hampe florale de cette plante produit plutôt des bulbilles florales que des fruits. Ces bulbilles sont indispensables pour la reproduction végétative de l’ail.

Les différentes variétés d’ail 

Classification traditionnelle

Les cultivars d’ail sont divisés en trois catégories. Cette classification repose sur des critères morpho-physiologiques, tels que leur période de végétation ainsi que la couleur de la tunique du bulbe et celle des bulbilles :

  • l’ail d’automne : planté entre septembre et novembre, il se présente sous forme d’ail blanc ou violet et est souvent plus précoce. Sa période de récolte s’étend sur deux mois, allant de mi-avril à mi-juin pour la récolte des bulbes frais, et de mi-mai à mi-juillet pour la récolte des bulbes secs. Il peut être conservé jusqu’en décembre ou janvier.
  • L’ail de printemps : cultivé entre décembre et janvier, il s’agit d’ail rose. Récolté en bulbes secs en juillet, l’ail de printemps peut être utilisé en l’état jusqu’en mars ou en avril de l’année suivante.
  • L’ail à bâtons : il est appelé ainsi en raison de sa capacité à produire des hampes florales. Planté de novembre à février, ce type d’ail est généralement de couleur rose et est récolté en bulbes secs de la mi-juin à la mi-juillet.

Chaque catégorie possède ses propres variétés. À l’heure actuelle, près de 130 cultivars sont enregistrés dans le Catalogue européen des espèces et variétés, et environ 40 dans le Catalogue officiel français.

En France, certains cultivars sont labellisés en fonction du terroir où ils sont cultivés et de leur couleur spécifique, à savoir :

  • l’ail blanc de Lomagne (Midi-Pyrénées), bénéficiant d’une IGP (Indication Géographique Protégée) ;
  • l’ail d’Auvergne ;
  • l’ail de Cherrueix (Bretagne) ;
  • l’ail de la Drôme également labellisé IGP ;
  • l’ail de Provence ;
  • l’ail fumé d’Arleux (Nord-Pas-de-Calais), bénéficiant d’une IGP ;
  • l’ail rose de Lautrec (Midi-Pyrénées), bénéficiant à la fois d’une IGP et du Label Rouge ;
  • l’ail rose du Var (aussi connu sous les synonymes : Rose de Brignoles ou Moulinen) ;
  •  l’ail violet de Cadours (Midi-Pyrénées), bénéficiant de l’AOP (Appellation d’origine protégée).

Classification scientifique récente basée sur les isozymes

Il existe différentes catégories et sous-catégories de cultivars d’ail :

Allium sativum var. sativum
Groupe I

Ce groupe est composé de variétés méditerranéennes qui produisent des hampes florales et ont deux feuilles fertiles. Elles ont une dormance moyenne. Elles sont principalement présentes en Espagne, en France, en Italie, en Croatie et en Algérie. Une variété de ce groupe pousse au Sénégal et au Niger. De même, un clone a été retrouvé en Indonésie. Ce groupe est parfois appelé n° IV, colorados ou créole par certains auteurs. En France, le groupe I s’est fait connaître grâce au type Rose de Lautrec et aux clones tels que Goulurose, Ibérose, Jardirose, Morasol, Morasur et Sultop. Ces cultivars ont tous une tunique rose.

Groupe II

Ce groupe comprend des variétés adaptées aux climats tempérés ou méditerranéens, avec des hivers froids. Elles ne produisent pas de hampes florales et ont plus de trois feuilles fertiles. Elles ont une dormance moyenne et se distinguent par la présence de 10 à 12 bulbilles à la tunique rose ou nacrée. Leur profil enzymatique est de type IIb. Ces variétés sont principalement cultivées en Italie du Nord. Cependant, elles sont cultivées dans de nombreux pays au climat tempéré, ainsi qu’en Afrique de l’Ouest. Elles peuvent être connues sous les dénominations de groupe III, blancos ou silverskin, selon les auteurs. En France, des exemples de ce groupe comprennent le Rosé du Var, l’Ail du Nord, la Rose d’Auvergne. Des clones de ces cultivars sont aussi retrouvés sur le territoire français : Arno, Printanor, Cristo, Gayant (avec une tunique nacrée), Flavor, Fructidor, Jardinor, Moulinor (avec une tunique rose).

Groupe III

Les variétés méditerranéennes qui ne produisent pas de tiges florales et ont plus de trois feuilles fertiles sont catégorisées dans ce groupe. Elles ont de grosses bulbilles et une dormance assez faible. Ces variétés ont de 8 à 12 bulbilles ainsi qu’une tunique blanche. Leur profil enzymatique est de type IIc. Elles se développent principalement en Espagne du Sud, en Roumanie, en France et en Californie, ainsi que dans quelques zones d’Afrique subtropicale. Certains auteurs les désignent sous les appellations blancos ou artichoke. En France, elles sont connues sous les noms de Blancs de la Drôme et de Limagne, ainsi que le violet de Cadours. Les clones Corail, Dario, Jolimont, Messidor et Thermidrôme ont une tunique blanche, tandis que Germidour a une tunique violette.

Groupe V

Ce groupe inclut les variétés adaptées aux climats chauds du sud méditerranéen ou des régions tropicales. Certaines de ces variétés peuvent produire une hampe florale. Elles ont généralement trois feuilles fertiles. Leur dormance est très faible. Elles se caractérisent par la présence de nombreuses bulbilles, entre 20 et 40, qui sont enveloppées par une tunique blanche ou rose. Cette tunique est elle-même entourée d’une fine membrane blanche ou violette. Leur profil enzymatique correspond au type IIa. Elles sont présentes dans différentes régions chaudes, du sud de la Méditerranée jusqu’au Yémen, en passant par la Guinée, les Antilles, La Réunion, le sud de l’Inde et l’Amérique du Sud. Ils sont classifiés comme le groupe II subtropical par d’autres auteurs. En France, la variété Ramsès est représentative de ce groupe.

La variété botanique var. ophioscorodon

Appartenant au groupe IV, cette variété se démarque par son adaptation aux climats continentaux. Elle produit des hampes florales et possède deux feuilles fertiles. Ses bulbilles sont plus grosses que celles du groupe I. Son profil enzymatique est de type III. Ce cultivar est principalement présent en Europe de l’Est. Les spécimens du groupe IV sont appelés rocambole, colorados, ruso ou parfois numéro III, en fonction des auteurs. On distingue deux types différents au sein de ce groupe : la rocambole et le continental.

La variété botanique var. pekinense

La variété pekinense ou groupe de Chine du Nord et du Japon est constituée de plantes ayant des hampes florales et deux feuilles fertiles. Elles peuvent avoir une couleur blanche ou rose, rappelant ainsi certains cultivars du groupe I, mais elles ont une capacité de conservation inférieure. Leur profil enzymatique correspond au type IVb.

La variété botanique var. longicuspis

Le groupe longicuspis ou groupe type sauvage se distingue par des cultivars ayant des hampes florales vigoureuses, des bulbes violets et deux feuilles fertiles. Certains auteurs les désignent comme des variétés de type « porcelaine » lorsqu’elles produisent de grosses bulbilles en petite quantité, ou « purple striped » quand elles donnent naissance à de nombreuses petites bulbilles. Leur profil enzymatique est très diversifié, comprenant les types Ia, Ib, Ic, Id, IVa, IVb, IVc, IVd, et IVe.

Les variétés subtropicales ou groupe VI

Les variétés de ce groupe appartiennent au type tropical de montagne. Elles se caractérisent par la présence de hampes florales, plus de trois feuilles fertiles et une précocité dans leur développement. Elles ont besoin d’une certaine quantité de froid pour se développer correctement. Les bulbilles de ce groupe sont plus grosses que celles du groupe V, mais moins nombreuses (entre cinq et dix). Elles possèdent une tunique bulbaire violette. Ces variétés ont une dormance faible. Leur profil enzymatique est identifié comme Vb et Va. Elles se rencontrent au Mexique, au Pérou, en Égypte, à La Réunion, à Madagascar, en Thaïlande et au Vietnam. Quelques auteurs utilisent les noms « tropical » ou « numéro I » pour évoquer ce groupe.

Culture de l’ail

Mode de culture

La plante d’ail se développe correctement sur des sols légers, profonds, riches en éléments nutritifs et bien drainés. Les sols lourds et argileux, surtout s’ils restent humides, pourrissent les bulbes. Les sols organiques et l’utilisation des fumiers entraînent également ce phénomène.

Dans un lieu ouvert

Pour planter l’ail dans un milieu ouvert :

  • commencez par bien choisir vos caïeux qui vont vous servir de semence. Les caïeux bien charnus se trouvant à l’extérieur du bulbe sont les plus recommandés pour obtenir une meilleure récolte ;
  • creusez un ou plusieurs sillons peu profonds, d’environ quelques centimètres. Assurez-vous de laisser un espace de 10 cm entre chaque sillon et un espacement de 25 cm entre les lignes pour permettre le bon développement de chaque plante ;
  • placez chaque caïeu dans le sol en veillant à ce que la pointe (ou le germe) soit orientée vers le haut ;
  • enfin, recouvrez délicatement le caïeu d’une couche de terre et arrosez la plante.

Pour se développer convenablement, cette plante vivace a besoin d’être exposée davantage au soleil. Si votre sol est trop humide, n’hésitez pas à le mélanger avec du sable ou à procéder à un drainage.

ail-phytotherapie
En pot

Il est possible de cultiver l’ail en pot sur le balcon ou sur la terrasse. Pour ce faire, optez pour un pot d’une profondeur d’au moins 20 cm. Cette hauteur offre suffisamment de place pour le développement des racines et pour l’optimisation de la production de bulbes. Tout comme pour la plantation en plein air, respectez un espacement d’au moins 10 cm entre les plants. Faute de quoi, n’hésitez pas à mettre vos plantes d’ail dans des pots différents.

Cette technique est essentielle pour protéger les racines de la plante d’une humidité excessive et aussi du développement de certaines maladies. Pour évacuer le surplus d’eau, percez un trou au fond du pot. N’oubliez pas de placer vos pots dans des endroits bien ensoleillés afin que l’ail puisse bénéficier de six à huit heures de soleil par jour.

Mode de multiplication de l’ail

La multiplication végétative est le mode de reproduction utilisé pour obtenir de jeunes pousses d’ail. Cette plante se reproduit grâce à la formation de bulbes à la base de la tige de la plante. Les bulbilles qui se trouvent dans les bulbes sont appelées caïeux ou gousses. Chaque gousse plantée dans le sol donnera naissance à une nouvelle plante d’ail identique à la plante mère.

Calendrier cultural

Traditionnellement, la mise en terre de l’ail blanc et de l’ail violet se déroule en général à l’automne, avant l’arrivée des premières gelées. À cette période, les bulbes d’ail ont suffisamment de temps pour développer leurs racines et établir leur système racinaire avant la période de dormance hivernale.

En revanche, l’ail rose est planté au début du printemps, lorsque les températures commencent à se réchauffer. Cela lui permet de bénéficier de conditions de croissance optimales, avec des journées plus longues et une augmentation de la température du sol. La mise en terre de l’ail au printemps minimise les risques de pourriture des bulbilles causée par des sols trop humides et froids.

À noter que ces périodes de culture peuvent varier légèrement en fonction de la région et du climat. Par exemple :

  • en France, la plantation de l’ail peut commencer à partir de mai. Dans les régions plus chaudes, elle peut se poursuivre jusqu’en automne, à condition que le sol soit drainé pendant l’hiver. Planter l’ail pendant l’automne offre la possibilité d’obtenir de meilleures récoltes.

Au Canada, l’ail se cultive généralement en octobre, sous un paillis qui est ensuite retiré au printemps. Certaines personnes préfèrent planter au printemps dès que le sol est dégelé. La récolte de l’ail se déroule à la fin du mois de juillet ou au début du mois d’août.

Ail

Maladies de l’ail

Attention à ces quatre agents pathogènes qui pourraient endommager vos plants d’ail :

  • la mouche des truffes et des Amaryllidaceae : elle attaque principalement les cultures d’ail et d’oignon. Présentes dans les parties souterraines des plantes, les larves de cette mouche se nourrissent des bulbes et des racines de l’ail. Cela peut ralentir la croissance des plantes et altérer la qualité des récoltes.
  • La rouille : il s’agit d’une infection fongique résultant de la prolifération de spores de certains champignons due à un excès d’humidité dans le sol. Cette maladie se manifeste par l’apparition de taches ou de pustules orangées sur les feuilles de l’ail. La rouille provoque la décomposition des tissus végétaux infectés, réduisant ainsi leur capacité de photosynthèse.
  • Le virus de la mosaïque de l’ail : il se manifeste par l’apparition de rayures et de motifs jaunes sur les feuilles des plantes contaminées. Les signes de la mosaïque virale peuvent différer selon la variété d’ail. Certaines mosaïques se limitent à une zone spécifique de la feuille, tandis que d’autres sont réparties sur la feuille entière. Ce virus altère la morphologie normale des feuilles et affecte la qualité des bulbes d’ail.

Le champignon du sol appelé Sclerotium cepivorum : il entraîne un ramollissement des feuilles de la plante et l’apparition d’une pourriture blanche cotonneuse sur les bulbes.

Entretien

Heureusement, il existe des moyens qui vous aideront à protéger vos plantes d’ail contre ces maladies :

  • l’association de l’ail avec d’autres plantes : elle offre une meilleure gestion de l’eau. L’ail peut être planté avec la betterave, la camomille, la carotte, le céleri, les fraisiers, la laitue, les poireaux et les tomates ;
  • le drainage : il vous permet d’enlever le surplus d’eau qui entraîne l’excès d’humidité ;
  • l’utilisation des produits phytopharmaceutiques autorisés : ces produits sont efficaces pour lutter contre les parasites de l’ail.

À cela s’ajoute le contrôle fréquent de l’humidité du sol et le nettoyage du lieu de plantation en arrachant les mauvaises herbes. N’oubliez pas d’arroser régulièrement vos plants d’ail en cas de sécheresse ou pendant les périodes estivales.

Production d’ail

Classement des pays producteurs d’ail

Les statistiques suivantes peuvent vous donner une idée de la production mondiale d’ail. Ces données fournies par la FAO représentent la production d’ail en tonnes pour l’année 2019 :

  • Chine : 23 258 424 tonnes (79 % de la production mondiale) ;
  • Inde : 2 910 000 tonnes (5 %) ;
  • Bangladesh : 466 389 tonnes (2 %) ;
  • Égypte : 318 800 tonnes (1 %) ;       
  • Espagne : 271 350 tonnes (1 %)
  • États-Unis : 237 340 tonnes (1 %) ;
  • Algérie : 223 311 tonnes (1 %) ;
  • Ouzbékistan : 216 272 tonnes (1 %) ;
  • Birmanie : 208 908 tonnes (1 %) ;
  • Russie : 202 120 tonnes (1 %).

Les autres pays, qui ne sont pas mentionnés individuellement dans les données fournies, ont produit un total de 2 395 329 tonnes. Cela équivaut à environ 8 % de la production mondiale. En 2019, 30 708 243 tonnes d’ail ont été produites au niveau global.

Ces chiffres montrent que la Chine est le principal producteur d’ail.

En 2017, la France a produit près de 20 432 tonnes d’ail.

Recherche de diversification de la culture d’ail

Les premiers centres de diversification de la culture d’ail se trouvent en Asie centrale, notamment en Chine, au Kazakhstan et au Tadjikistan. Ensuite, de nouvelles branches se sont développées dans d’autres régions, comme la Méditerranée, le Caucase, l’Afghanistan et le nord de l’Inde.

D’après les observations des souches sauvages d’ail dans ces régions, elles ont une morphologie plus ou moins homogène. Toutefois, elles sont génétiquement différentes.

Une récente découverte a révélé l’existence d’une variété d’ail mexicaine. Ce cultivar spécifique pourrait être adapté aux conditions climatiques et aux besoins agronomiques des pays tropicaux.

Pour l’heure, l’ail se reproduit uniquement par multiplication végétative. Des recherches sont en cours dans plusieurs pays pour trouver des variétés d’ail pouvant se reproduire par graines.

Utilisations de l’ail comme hyperaccumulateur de métaux lourds

Il a été révélé que l’ail est un hyperaccumulateur de métaux lourds. Il peut emprisonner le cadmium, le plomb et d’autres métaux lourds présents dans le sol. Il absorbe ces métaux par ses racines et les transporte pour les stocker dans ses bulbes.

Une expérience publiée dans la revue Nature a examiné l’effet de l’ail sur les autres plantes hyperaccumulatrices de métaux lourds. Il en résulte que la présence d’ail a entraîné une augmentation de :

  • 66 % de l’absorption du cadmium et de 44 % de l’absorption du plomb par le ray-grass ;
  • 26 % de l’absorption du cadmium et de 15 % de l’absorption du plomb par la fougère Pteris vittata ;
  • 87 % de l’absorption du plomb et 77 % de l’absorption du cadmium par la vergerette du Canada.

De plus, l’ail favorise une légère augmentation du taux de protéobactéries, d’acidobactéries et d’actinobactéries dans le sol. Cette interaction entre l’ail et les autres plantes pourrait améliorer l’efficacité de la phytoremédiation des sols contaminés par les métaux lourds.

Ail

Composition de l’ail

L’ail joue un rôle important dans plusieurs protocoles thérapeutiques grâce à ses différents composants :

  • sucres, polysaccharides : il s’agit des fructosanes, de l’inuline, des protéines et des lipides. Les fructosanes peuvent représenter jusqu’à 75 % du poids sec de cette plante ;
  • composés soufrés : lorsque l’ail est coupé ou broyé, un composé appelé alliine se décompose en plusieurs substances soufrées. Ces composés comprennent le sulfure de diallyle (diallyl sulfide – DAS), le disulfure de diallyle (diallyl disulfide – DADS) et le trisulfure de diallyle (diallyl trisulfide – DATS). Ils sont formés par l’oxydation par l’air de l’allicine. Ce dernier est produit grâce à la dégradation enzymatique de l’alliine par l’alliinase ;
  • S-allylmercaptocystéine : encore connu sous le nom de S-allylmercapto-L-cystéine, cet élément est présent dans l’ail vieilli. Il est considéré comme une molécule stable et peut avoir des effets bénéfiques pour la santé ;
  • composés phénoliques et flavonoïdes : ces substances végétales sont dotées de propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires ;
  • germanium et sélénium : ces deux oligo-éléments sont importants pour le bon fonctionnement de l’organisme.

L’ail contient également :                                            

  • divers autres composés comme la prostaglandine, les acides phénols, les phytostéroïdes, etc. ;
  • de vitamines : l’ail apporte une contribution significative en vitamine B1, B2, B3, B5, B6, C, E et A ;
  • des minéraux : l’ail est riche en potassium, phosphore, calcium, magnésium, sodium et chlore ;
  • des oligo-éléments : on y trouve le fer, le zinc, le manganèse, le bore, le cuivre, le nickel, le molybdène, l’iode et le sélénium.

Les propriétés de l’ail en phytothérapie

L’ail est un bon allié pour rester en bonne santé, en raison de ses multiples vertus. Cette plante est un antibiotique naturel. Grâce à ses composés organo-sulfurés, l’ail est efficace dans la lutte contre les maladies contagieuses. Il est un excellent remède curatif pour les bronchites, les grippes et les infections respiratoires saisonnières. Une étude a révélé que les personnes prenant de l’ail quotidiennement pendant trois mois avaient deux à sept fois moins de risques de contracter un rhume. De plus, lorsqu’elles tombaient malades, la durée du rhume était réduite d’un jour.

Outre ses propriétés antimicrobiennes, l’ail possède aussi des caractéristiques anti-inflammatoires. Il est utilisé dans le traitement des gastrites et des ulcères causés par une infection bactérienne due à Helicobacter pylori.

Par ailleurs, l’ail a un effet antihypertenseur. Il joue un rôle crucial dans la réduction de l’hypertension, la prévention des maladies cardiovasculaires et la baisse du taux de cholestérol. En effet, l’ail favorise la circulation sanguine, car il stimule le fonctionnement du cœur et fluidifie le sang. Certains médecins traitants recommandent à leurs patients d’intégrer l’ail dans leur alimentation. Cette habitude permet de faire baisser le taux de cholestérol et de lutter contre le durcissement des artères.

Cette plante est un puissant antiseptique. Il aide les organes digestifs à éliminer les agents pathogènes qui y sont présents. L’ail peut combattre les diarrhées. Grâce à ses propriétés spasmolytiques, il contribue à l’atténuation des spasmes et des contractions excessives des muscles intestinaux.

Grâce à son fort pouvoir antioxydant et à son action immunostimulante, l’ail contribue au renforcement du système immunitaire et à la prévention du vieillissement prématuré des cellules.

L’ail est anti-cancer efficace. Il a été prouvé que la consommation quotidienne d’une gousse d’ail (3 g) pourrait réduire de moitié le risque de cancer de l’estomac, du côlon et du rectum.

De plus, cette plante agit comme un régulateur du taux de glycémie dans le sang. Cela est bénéfique pour les personnes atteintes de diabète ou souhaitant maintenir un équilibre glycémique.

L’ail est un excellent vermifuge. Il est administré comme traitement contre les infections parasitaires causées par les oxyures et les ascaris. Il sert de remède naturel pour éliminer ces parasites indésirables. Il est également utilisé pour soigner diverses mycoses, y compris les infections fongiques du pied.

En outre, l’ail est riche en vitamines et pauvre en calories. Raison pour laquelle il est un condiment savoureux et sain pour une alimentation équilibrée.

Apports nutritionnels de l’ail

L’ail est riche en nutriments. Par exemple, un bulbe d’ail (l’équivalent d’environ 40 ml ou 24 g d’ail) est considéré comme une bonne source de manganèse et de vitamine B6. De même, il constitue une source importante de phosphore, de fer, de cuivre, de sélénium et de vitamine C.

Pour 3 g d’ail cru (équivalent à une gousse), on trouve :

  • 4 calories ;
  • 0,2 g de protéines ;
  • 1,0 g de glucides ;
  • 0,0 g de lipides ;
  • 0,1 g de fibres alimentaires.

L’ail est souvent consommé en petite quantité dans les plats cuisinés. Sa contribution nutritionnelle totale peut donc varier en fonction des portions consommées et des modes de préparation.

Différentes formes d’utilisation de l’ail

Voici différentes formes d’utilisations de l’ail en phytothérapie :

En poudre ou en purée

Cette forme est obtenue en écrasant le bulbe d’ail frais ou sec pour obtenir une poudre fine. Elle sert dans la fabrication de compléments alimentaires ou en tant qu’ingrédients culinaires.

Sous forme de nébulisat d’ail

L’ail est transformé en une suspension fine afin d’être adapté à une administration par nébulisation. Cette forme est privilégiée pour soigner les affections de la sphère respiratoire, notamment en cas de problèmes pulmonaires ou d’infections des voies respiratoires.

Sous forme d’une teinture mère d’ail

Cette solution est obtenue à partir de la macération du bulbe d’ail dans un solvant alcoolique. Elle est utilisée en homéopathie et peut être diluée pour fabriquer des médicaments ou des remèdes homéopathiques.

Sous forme d’huile essentielle

Elle est extraite du bulbe d’ail et est très concentrée en principes actifs. Elle sert d’ingrédient de produits cosmétiques ou de préparations médicinales spécifiques en aromathérapie.

Propriétés de l’huile essentielle d’ail

L’huile essentielle d’ail est exploitée en aromathérapie pour ses différentes propriétés :

  • anti-infectieuses, antiputrides : elle permet de lutter contre les infections et de prévenir la putréfaction ;
  • antiparasitaires : elle est consommée dans le cadre d’un traitement des infestations parasitaires dues aux vers intestinaux ;
  •  anticoagulantes : l’huile essentielle d’ail a été étudiée pour ses effets sur la coagulation sanguine ;
  • antihypertenseur : l’huile essentielle d’ail peut être utilisée dans le cadre d’une médication à base de produits naturels contre l’hypertension.
  • antiagrégants plaquettaires : elle peut aider à prévenir la formation de caillots sanguins ;
  • fibrinolytiques : elle favorise la dissolution des caillots existants ;
  • répulsives : cette huile essentielle repousse les moustiques, notamment Aedes aegypti : cela est dû à la présence de trisulfure de diallyle et de tétrasulfure de diallyle.

L’huile essentielle d’ail permet de vaincre le coronavirus SARS-CoV-2 grâce à ses composés organosulfurés, en particulier le diallyl sulfide et le triallyl sulfide. Toutefois, il importe de souligner que cette substance est extrêmement puissante et peut être irritante pour la muqueuse gastrique. Avant de l’utiliser, demandez toujours l’avis d’un professionnel de la santé.

Ail

Composition de l’huile essentielle d’ail

L’huile essentielle d’ail est composée de :

Composés soufrés 

Les principaux constituants de l’huile essentielle d’ail sont le sulfure de diallyle (DAS), le disulfure de diallyle (DADS) et le trisulfure de diallyle (DATS). Ces composés sont responsables de l’odeur et du goût caractéristiques de cette huile essentielle, ainsi que de ses propriétés antimicrobiennes et antioxydantes.

Composés phénoliques

Il s’agit de l’acide caféique, de l’acide p-coumarique et de l’acide férulique. Ces molécules confèrent à cette huile ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.

Composés sulfurés volatils

En plus des composés soufrés mentionnés précédemment, l’huile essentielle d’ail contient également des composés sulfurés volatils tels que l’allyl méthyl sulfide, l’allyl propyl sulfide et l’allyl éthyl sulfide. L’odeur caractéristique de l’ail est attribuable à la présence de ces derniers. Par ailleurs, ils ont des effets bénéfiques sur la santé.

Autres composés

L’huile essentielle d’ail renferme d’autres composés, tels que les terpènes, les alcools et les esters. Leur concentration varie en fonction de la méthode d’extraction et de purification utilisée.

Préparation de l’ail

L’ail peut être consommé à la fois cru et cuit, que ce soit sous forme de gousse entière ou écrasé. Il constitue un remède naturel que vous pouvez préparer depuis chez vous. Voici quelques méthodes pour vous aider à le préparer :

La décoction d’ail

Pour faire une décoction d’ail, prenez deux ou trois gousses d’ail. Écrasez-les et faites-les bouillir dans un verre d’eau. Cette décoction vous aidera à faire baisser votre pression artérielle. Un lavement à base de mélange de ce liquide et de lait peut également être utilisé comme vermifuge.

Le sirop d’ail

Si vous présentez des signes d’infections respiratoires, boire deux à trois cuillères par jour de sirop d’ail vous soulagera. Pour ce faire, versez 50 g d’ail dans un verre d’eau et faites bouillir la préparation. Filtrez le tout et ajoutez du sucre à votre sirop.

L’alcoolature d’ail

Vous obtiendrez une alcoolature d’ail en écrasant les gousses d’ail et en prélevant son jus. Prenez ensuite une quantité d’alcool à 40 % de volume équivalent à la quantité du jus d’ail obtenu et mélangez-les. Vous pourrez vous en servir comme traitement antiseptique selon un dosage d’une cuillère à café, deux ou trois fois par jour, pendant 10 jours.

Certes, on parle souvent d’utilisation interne de l’ail. Cependant, l’ail peut faire l’objet d’un usage externe, et ce, en dehors de sa forme d’huile essentielle.

Le cataplasme d’ail

Pour faire un cataplasme d’ail, écrasez quelques gousses d’ail. Mélangez une quantité appropriée de moutarde à la pâte d’ail. Appliquez une fine couche de ce mélange sur la zone affectée par les névralgies. Cela soulagera votre douleur. Toutefois, le cataplasme peut être irritant pour la peau. Si après l’application, vous ressentez des symptômes inquiétants, il est recommandé d’arrêter l’automédication et de consulter immédiatement un professionnel de la santé qualifié.

L’huile ou la pommade d’ail

Ce remède s’applique sur le dos pour soulager les douleurs de la colonne vertébrale. Elle peut aussi combattre les rhumatismes et l’arthrite. Pour cela, faites une pâte d’ail en écrasant les gousses d’ail. Ajoutez à cette pâte deux fois son poids d’huile camphrée ou de saindoux. Par exemple, pour 10 g d’ail, ajoutez 20 g d’huile camphrée ou de saindoux. Mélangez les deux ingrédients puis conservez la préparation dans un récipient propre et hermétique. Vous pourrez appliquer une petite quantité de cette pommade sur la zone douloureuse. Massez doucement en effectuant des mouvements circulaires. N’hésitez pas à répéter le geste plusieurs fois par jour dès que des douleurs surviennent.

L’emplâtre d’ail

Prenez une rondelle d’ail frais et placez-la directement sur la partie affectée par le cors, le durillon ou la verrue. Fixez-la avec un pansement ou un bandage et laissez agir pendant plusieurs heures, de préférence toute la nuit. Répétez cette procédure quotidiennement jusqu’à ce que l’affection cutanée disparaisse. Avant d’appliquer une nouvelle rondelle d’ail le lendemain, assurez-vous de bien nettoyer et de sécher la partie affectée.

Contre-indications et recommandations 

Bien que l’ail soit bénéfique pour la santé, il peut provoquer des allergies chez certaines personnes. Les individus qui sont régulièrement exposés à l’ail frais sans protection adéquate ont tendance à développer des allergies au fil du temps. Ces intolérances peuvent se manifester par des inflammations de la peau et des muqueuses respiratoires.

Attention à l’usage de l’huile essentielle d’ail !

L’huile essentielle d’ail est obtenue par distillation à la vapeur des bulbes de cette plante. De ce fait, en étant fortement concentrée, elle peut se transformer en une substance toxique. Elle engendre des allergies graves quand elle est absorbée à une quantité avoisinant le gramme. Cela est dû à la présence des composés organosoufrés dans l’ail. Il est donc recommandé de ne pas inhaler directement cette huile essentielle, ou du moins d’utiliser une très faible dose ou d’opter pour une diffusion lente.

Conserver vos aulx dans un endroit sec

Si vous vous servez souvent de l’ail, vous serez tenté de faire des provisions d’aulx. Pour qu’ils ne se gâtent pas rapidement, conservez-les dans un endroit sec à température ambiante. Attention, le froid et l’humidité vont favoriser la germination de l’ail.

Conseil pour conserver les nutriments dans l’ail

Si vous souhaitez maximiser les bienfaits de l’ail lors de la cuisson, ajoutez l’ail écrasé ou haché environ 20 minutes avant la fin de la cuisson. Ainsi, le temps de chauffage de l’ail est réduit et ses composés actifs sont préservés au maximum.

Astuce pour réduire la toxicité de l’ail

Pour réduire le risque de développer des réactions allergiques et de présenter des problèmes digestifs liés à l’ail, vous pouvez :

  • soit le faire cuire ;
  • soit l’écraser et laisser la purée d’ail s’oxyder à l’air pendant approximativement 15 min avant de la consommer. Cela permet la transformation des alliines présentes dans l’ail en composés sulfurés actifs. Ces derniers sont responsables des bienfaits de l’ail pour la santé.

Il a été également prouvé que l’ail perd sa toxicité dans un environnement acide (pH inférieur à 3) comme l’estomac. À part la forme huile essentielle qui nécessite un dosage précis, la consommation d’ail ne représente aucun danger particulier. Toutefois, vous obtiendrez des conseils plus personnalisés sur l’utilisation de l’ail en consultant un professionnel de la santé ou un nutritionniste.

Retour au début

Recherche de produits

Le produit a été ajouté à votre panier