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Aconit tue-loup

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Caractéristiques de l’aconit tue-loup

  • Nom : Aconit tue-loup
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Tracheobionta
  • Division : Magnoliophyta
  • Classe : Magnoliopsida
  • Sous-Classe : Magnoliidae
  • Ordre : Ranunculales
  • Sous-Ordre :
  • Famille : Ranunculaceae
  • Sous-Famille : Ranunculoideae
  • Genre : Aconitum
  • Espèce : Aconitum lycoctonum

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Aconit tue-loup : son histoire, sa description, sa reproduction, sa période de culture et plantation, ses variétés, ses propriétés en phytothérapie, sa toxicité et ses effets secondaires.

L’aconit tue-loup est une plante herbacée appartenant à la famille des Renonculacées et au genre Aconitum. Cette espèce, très toxique, contient une substance appelée aconitine. Même par simple contact, elle peut provoquer des irritations et des démangeaisons. Originaire de l’hémisphère Nord, cette végétation porte plusieurs appellations : herbe aux loups, char de Vénus, capuche de Moine, coqueluchon ou étrangle-loups. La floraison de l’aconit tue-loup a lieu entre juin et août. La plante sort une pousse munie de feuilles plus grandes tous les ans. Selon certains observateurs, la plante ne fleurit qu’après plusieurs années (environ neuf ans).

Histoire et légende autour de l’aconit tue-loup

Son nom est tiré de son ancienne utilisation. L’aconit tue-loup servait à empoisonner les renards et les loups. Jadis, les villageois utilisaient des appâts trempés au préalable dans le suc de la fleur. La consommation de ces appâts leur était fatale. Les chasseurs plongeaient également leurs flèches dans le poison contenu dans la fleur. Ils les utilisaient ensuite pour tirer sur ces prédateurs et les éradiquer.

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L’aconit tue-loup est parmi les plantes les plus toxiques d’Europe tempérée, ce qui contribue à sa notoriété. Raison pour laquelle elle est sujette à de nombreux mythes et légendes. Elle se retrouve d’ailleurs dans la légende de Jason et des argonautes. Médée s’en servait pour repousser les avances de Jason.  

Selon un autre mythe grec, l’aconit tue-loup proviendrait de la bave des crocs du Cerbère, le chien des enfers. Sa bave se serait transformée en aconit dès qu’elle touchait la terre. Cette plante était également réputée pour éloigner toutes sortes de créatures démoniaques au Moyen-Âge. Les loups-garous et les vampires en font partie.

Description

Le char de Vénus est une plante vivace de grande taille pouvant facilement atteindre 1 m, voire 1,20 m de hauteur. Elle développe un gros rhizome tuberculeux. L’aconit tue-loup est une espèce protégée en Finlande, tout comme son homologue, l’aconit panaché. Cette dernière variété possède des fleurs dont les casques sont moins érigés comparés à ceux de l’aconit tue-loup. De plus, les feuilles de cette plante disposent de lobes plus étroits.

Il est possible de trouver l’aconit tue-loup en jardinerie ou en pépinière. 

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Tiges

Les tiges de l’aconit tue-loup sont couronnées de fleurs à leurs extrémités. Ces premières sont robustes, à rameaux étalés, et velues sur la partie supérieure. 

Fleurs

Cette végétation se caractérise par ses grappes de fleurs jaunes qui ont la forme d’un casque allongé et étroit. Au fil du temps, le capuchon craque horizontalement à son sommet.

Feuilles

Les fleurs sont regroupées en panicule simple au sommet de la tige. Elles sont très grandes et palmées avec 3 à 5 lobes jusqu’au tiers de leur longueur. Les lobes sont parfaitement découpés et les feuilles caulinaires, dépourvues de pétiole. L’intérieur des fleurs est jaune avec des étamines brunes.

Reproduction

L’aconit tue-loup est une variété de plantes à fleurs qui se distingue par son mode de reproduction. Les ovules contenus dans ses ovaires sont fécondés par le pollen mâle. Après la fécondation, les ovules forment des fruits et des graines. Les sépales et les pétales, qui sont les parties stériles de la plante, sont extrêmement variés. Elles prennent des formes et des coloris différents tout au long de leur évolution.

Période de culture et de plantation de l’aconit tue-loup

Quel est le meilleur moment pour planter l’aconit ?

Le meilleur moment pour planter l’aconit doit être en dehors des périodes de gel, de préférence au printemps ou en automne. Il suffit de privilégier un sol bien travaillé et amendé de compost et de corne broyée. Un tuteur s’avère nécessaire au pied des variétés les plus grandes pour soutenir les hampes florales. Le semis est fortement recommandé au printemps.

Quel endroit privilégier ?

L’aconit est une plante rustique. En tant que tel, il supporte parfaitement des températures qui peuvent aller jusqu’à -15°C. Raison pour laquelle il s’adapte facilement aux jardins de montagne au substrat frais, riche et profond. Il s’accommode de tous types de sols un peu humides et bien fertiles. En sol frais, l’aconit tue-loup supporte bien le soleil, même si l’exposition idéale pour cette plante se révèle être la mi-ombre.

Comment procéder à la plantation ?

La démarche à suivre pour planter l’aconit tue-loup est particulièrement simple :

  • creuser des trous dont le volume représente le double de celui des mottes ;
  • mettre un peu de compost au fond de chaque trou de plantation ;
  • déposer la motte en veillant à ce que le collet en affleure le sol ;
  • reboucher le trou, tasser et enfin arroser.

Il faut toutefois toujours veiller à ce que l’eau ne stagne pas dans le sol qui reçoit l’aconit tue-loup. Cette situation risquerait d’entraîner le pourrissement des racines. Une bonne alternative pour conserver de la fraîcheur à la terre est de pailler le pied de la plante. Bien que limités, les arrosages se doivent d’être réguliers les mois suivants la plantation pour assurer une bonne reprise.

Qu’en est-il du semis ?

Comme la levée des graines d’aconit tue-loup est assez longue, il est recommandé de réaliser le semis au début du printemps. Le meilleur procédé est de semer sous abri comme dans une véranda ou en châssis froid. Les graines sont tout simplement placées dans un mélange de terreau et de sable. Dès lors que les plantules atteignent environ 10 centimètres et sont un peu plus vigoureuses, elles peuvent être transplantées dans des pots individuels. Le repiquage en pleine terre se réalise en automne.

Propriétés de l’aconit tue-loup en phytothérapie

L’aconit tue-loup était souvent recensé dans plusieurs cas d’empoisonnements, dans des suicides, des accidents et des meurtres. Malgré sa toxicité, elle est utilisée en médecine, notamment comme anti-spasmodique ou analgésique, à condition de bien la doser.

Cette plante est aussi utilisée pour désencombrer l’appareil respiratoire et pour réduire le calibre des vaisseaux sanguins.

Variétés d’aconit tue-loup

Il existe plusieurs variétés d’aconit tue-loup :

  • Aconitum anthora, espèce communément appelée Anthore ou aconit des Alpes. Cette variété, d’une hauteur de 80 cm, se démarque par un feuillage souvent duveteux et des fleurs de couleur jaune pâle.
  • Aconitum carmichaelii, variété horticole dont les hampes florales rigides atteignent 1,40 m à 2 m de hauteur en septembre. Les fleurs vont du bleu lavande au violet foncé.
  • Aconitum Napellus, qui est  également appelé Aconit Napel ou « casque de Jupiter » à cause de la forme  caractéristique de ses fleurs de couleur bleu indigo. La hauteur de la plante atteint 1,5 m.
  • Aconitum volubile, une plante grimpante qui peut atteindre 2 m et plus de hauteur. Elle se distingue par ses grappes de fleurs de couleur bleu lilas en juillet.
  • Aconitum x cammarum, uncultivar horticole d’une hauteur de 1,20 m, qui présente des grappes de fleurs dont la couleur passe par le blanc au pourpre, en passant par des variétés bicolores.

Toxicité et effets de l’aconit tue-loup

L’aconit est l’une des plantes les plus dangereuses en matière de toxicité. La racine est la plus à craindre. Elle contient en effet entre 0,5 et 1,5 % d’aconitine. Selon les sources, une faible quantité de cette molécule (1 ou 2 mg) peut entraîner la mort d’un adulte en deux à six heures. La consommation de la plante peut paralyser les systèmes circulatoires et respiratoires. Les sensations qui traduisent l’empoisonnement sont : des picotements de la langue qui se propagent au visage et aux extrémités. La personne souffrira de vomissements et d’hypotension sévère. Elle finit par être privée d’oxygène, incapable de bouger et terrassée par un froid glacial. À ce jour, aucun antidote n’a été trouvé.

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