Habitat et répartition
L’achillée sternutatoire est visible dans des endroits spécifiques comme :
- Les prairies médioeuropéennes dans les régions d’Europe Centrale. Elles disposent de sols hygrophiles de niveau topographique moyen. Ces milieux sont propices au développement de la plante.
- Les régions tempérées d’Eurasie et d’Amérique du Nord où les terrains sont rocailleux et ingrats.
- Les régions arctiques. A contrario de certaines plantes qui meurent au contact du froid, l’achillée sternutatoire prolifère dans ces conditions.
En Île-de-France, cette variété se trouve principalement dans la plaine de Versailles, dans le massif de Rambouillet et dans le sud essonnien. L’achillée ptarmique est protégée dans le Nord-Pas-de-Calais.
Culture
Cette plante particulièrement facile à cultiver renvoie un côté sauvage et naturel au jardin. Elle peut se placer à côté des sauges, des romarins, des lavandes, des sarriettes ou des thyms. Elle attire les pollinisateurs et fait la chasse aux nuisibles. Les abeilles, les coccinelles et les papillons en sont de bons exemples. L’achillée sternutatoire trouve facilement sa place dans des jardins naturalistes.
Comme elle résiste bien à la chaleur, elle peut pousser sur les bords de routes et les prairies sauvages. Il s’agit d’une alternative de choix pour les sols pauvres, secs et ensoleillés. Cette espèce, qui demande un minimum d’attention, est peu sensible aux maladies et aux ravageurs.
L’achillée sternutatoire se plante au printemps ou à l’automne sur un sol préalablement drainé. Il faut éviter l’humidité stagnante qui pourrit ses racines. Dans le cas d’un sol argileux ou lourd, l’ajout de sable ou de terreau est de mise. Pour arroser les racines et simplifier le dépotage, il suffit de laisser tremper les godets.