En France, l’introduction de la culture de l’ache des montagnes date de 820 environ. À cette époque, ce sont des moines bénédictins qui cultivent cette variété. L’ache des montagnes gagne ensuite en popularité au Moyen Âge au point de figurer dans les inventaires des jardins de Charlemagne. L’ache des montagnes se retrouve aussi dans la liste des végétaux du Capitulaire de Villis. Appréciée jusqu’au 12e siècle, elle tombe peu à peu dans l’oubli.
Utilisations en cuisine et recettes
L’ache des montagnes est riche en vitamine C et en minéraux. Ses tiges peuvent être consommées cuites à la vapeur.
De forme ovale, ses graines entrent dans la préparation du sel de céleri. Ce mélange d’épices fait partie des ingrédients du « Bloody Mary ». Il est utilisé pour aromatiser les jus de tomates.
Quant aux feuilles, elles servent à parfumer les soupes, les sauces et les plats mijotés. Elles possèdent une odeur pénétrante et proche de celle du céleri. Dans le Rhin et le Jura, l’ache des montagnes demeure un composant essentiel du bouillon de « Maggi ».
Les jeunes feuilles rehaussent également le goût des plats de légumes, des poissons marinés et des viandes. Elles entrent dans la préparation d’un certain nombre de recettes : galette de courgette au roquefort, jus de tomate à la livèche, pains chinois « hua juan », etc.