Hygiène
L’hygiène intime quotidienne est importante pour limiter le risque d’odeurs intimes. En effet, le port prolongé de protections hygiéniques internes ou de sous-vêtements maculés de transpiration est favorable au développement bactérien.
Les zones de frottement ainsi que les plis cutanés constituant des milieux chauds et humides sont des nids propices à la prolifération microbienne. Au contact de la peau, les bactéries naturelles de la flore cutanée sont susceptibles de libérer des composés odorants en se multipliant abondamment.
Stress
Le stress psychique comme l’anxiété ou la fatigue excessive peut avoir une répercussion sur l’équilibre cutané de la zone intime. En effet, il est connu pour affaiblir le système immunitaire en général. Au niveau de la flore vaginale et de la peau de la région génitale, cette fragilisation se traduit par une diminution des défenses contre les agents pathogènes.
Concrètement, lors de périodes de tension psychique prolongée, le taux de cortisol, hormone du stress, augmente dans l’organisme. Celle-ci influence négativement la croissance et l’activité des bactéries bénéfiques, telles que les lactobacilles qui participent au maintien du pH acide protecteur du vagin.
Comment traiter les odeurs intimes ?
Pour traiter efficacement les odeurs intimes, l’hygiène corporelle régulière et respectueuse de l’intimité féminine est essentielle. D’abord, prendre une douche simple avec de l’eau et un savon doux pour les peaux sensibles une à deux fois par jour est plus judicieux. Les sous-vêtements doivent également être en coton, qui est une matière respirante. Ils sont à remplacer quotidiennement afin de ne pas laisser l’humidité s’installer dans les plis cutanés. Après chaque douche, un séchage parfait de la peau du pubis et des grandes lèvres est nécessaire.
Parallèlement, adopter un mode de vie sain et équilibré permet de renforcer les défenses naturelles de l’intimité féminine. Dans cette optique, il est recommandé de boire suffisamment d’eau pour éliminer les toxines. Il est également nécessaire de limiter la consommation d’excitants alimentaires, dont l’alcool, le tabac ou les épices qui stimulent la sudation. Par ailleurs, une alimentation riche en probiotiques, en antioxydants ainsi qu’en fruits et légumes est à privilégier pour soutenir la flore vaginale et cutanée.
En cas d’odeurs persistantes ou de symptômes caractéristiques, une consultation médicale s’impose afin d’identifier d’éventuelles infections. De même, elle permet de suivre scrupuleusement le traitement prescrit, généralement à base d’antifongiques ou d’antibiotiques. En outre, des techniques de relaxation peuvent aider à gérer le stress qui peut également perturber l’équilibre intime. Une réévaluation auprès du professionnel de la santé est conseillée si le problème réapparaît après le traitement afin d’ajuster au mieux la prise en charge.
L’astuce au vinaigre de pomme
Le vinaigre de cidre de pomme est efficace grâce à ses propriétés antifongiques et antibactériennes. Lors d’un bain, les molécules actives de ce liquide riche en acide acétique pénètrent la peau et acidifient doucement le pH de la zone intime. Cet environnement déséquilibre les bactéries responsables des mauvaises odeurs au profit de la flore protectrice. Les effets se prolongent plusieurs jours en maintenant une croissance limitée des germes malodorants. Comme solution de rinçage, les hydrolats apportent une touche rafraîchissante et parfumée tout en contrôlant le développement microbien grâce à leur légère acidité.
L’astuce au yaourt
Le yaourt est riche en probiotiques vivants qui restaurent l’équilibre microbien de l’organe génital féminin. Lors de l’application, les bactéries lactiques qu’il renferme adhèrent à la muqueuse vaginale et dominent peu à peu les souches pathogènes par concurrence. Leur présence durable empêche la prolifération excessive de germes producteurs d’odeurs. Ainsi, ce traitement en douceur permet de maintenir une flore microbienne saine sur le long terme en prévenant les risques d’infections fongiques ou bactériennes.
L’infusion de plantes
Les plantes médicinales comme la sauge ou le thym regorgent de composés antiseptiques permettant de lutter contre les mauvaises odeurs. Lors d’un bain, ces molécules agissent sur la flore cutanée pour limiter la croissance bactérienne. Sous forme d’hydrolat, leur action rafraîchissante et assainissante permet de préserver l’équilibre intime au quotidien de manière plus pratique. Néanmoins, une attention particulière doit être portée aux éventuelles irritations cutanées que pourraient provoquer certains végétaux sensibilisants chez certaines femmes.
La lithothérapie pour traiter les odeurs intimes
La lithothérapie est une pratique holistique qui consiste à exploiter le pouvoir des pierres et des cristaux pour optimiser le bien-être d’une personne. Chaque trouble est lié à une énergie déséquilibrée ou à un chakra fermé. Ainsi, pour remédier aux problèmes de santé, incluant les odeurs intimes, il est nécessaire de rétablir une certaine harmonie dans son corps. Se libérer des ondes négatives est également l’un des objectifs ultimes fixés par cette médecine non conventionnelle. Pour activer le centre de l’énergie sexuelle, par exemple, il est conseillé de se tourner vers les pierres adaptées au chakra sacré ou Swadhistana. Celles-ci sont généralement de couleur orange, telles que la cornaline, la citrine ambrée ou la pierre du soleil. Se renseigner préalablement sur leurs modes d’utilisation est essentiel afin de tirer un maximum de bénéfices.