La vitamine D
La vitamine D participe au métabolisme du calcium, et favorise la fixation de celui-ci sur le squelette. En plus de contribuer à la croissance osseuse chez les enfants, elle aide à prévenir l’ostéoporose. Le calciférol soutient le fonctionnement du système immunitaire, renforçant ainsi la capacité de l’organisme à se défendre contre les infections.
Par ailleurs, la vitamine D intervient dans la prévention du développement de certaines pathologies comme le diabète, la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.
Les sources de la vitamine D
L’exposition au soleil permet à l’organisme de synthétiser la vitamine D. Ce nutriment est aussi disponible dans les aliments d’origine animale, à savoir les abats, les œufs, le foie de morue et le fromage. Les poissons gras tels que le thon, le saumon, l’anguille et la sardine sont aussi des sources intéressantes de calciférol.
Les risques du manque de vitamine D
Les cas de carence en vitamine D sont fréquents. Ce problème touche les individus peu exposés au soleil. Il concerne aussi les personnes âgées (plus de 60 ans), car la capacité de l’organisme à produire du calciférol réduit avec l’avancée en âge. Dans tous les cas, le déficit en ce nutriment est susceptible de favoriser le diabète.
La vitamine E
Exerçant une fonction antioxydante, la vitamine E protège l’organisme contre les effets négatifs des radicaux libres. Elle participe activement à la prévention des troubles cardiovasculaires, et empêche l’oxydation du cholestérol. Ce nutriment présente des bienfaits sur la peau et les cheveux.
Les sources alimentaires
Les huiles végétales comme celles de germe de blé, d’avocat, de tournesol et de noisette apportent de la vitamine E. On la trouve également dans le beurre, les œufs ainsi que les oléagineux comprenant les noix, les noisettes et les amandes.
Les effets du déficit et de l’excès en vitamine E
La carence en vitamine E est susceptible d’occasionner des problèmes neurologiques et des troubles de la reproduction. Elle touche les patients souffrant de la maladie de Crohn et de la maladie cœliaque. En cas de déficience, certains symptômes peuvent se manifester, tels que les douleurs musculaires, la fatigue, les troubles ophtalmologiques, etc.
Consommé à forte dose, ce nutriment devient toxique pour l’organisme. L’excès de cette vitamine provoque de la fatigue ainsi que des troubles digestifs et/ou émotionnels.
La vitamine K
La vitamine K se décline en deux formes, notamment la phylloquinone (K1) et la ménaquinone (K2). La première intervient dans la coagulation sanguine, limitant ainsi les risques d’hémorragie. Elle soutient la croissance et la survie des cellules de l’organisme. La vitamine K2 contribue à la bonne assimilation du calcium par les os, ce qui permet de maintenir la santé osseuse.
Les sources alimentaires
Les aliments d’origine végétale sont les sources de la vitamine K1. Celle-ci est donc présente dans :
- les choux : chou frisé, chou vert, etc. ;
- la salade verte ;
- les brocolis ;
- les asperges ;
- les endives ;
- les épinards crus ;
- les haricots verts.
La vitamine K2 est présente dans les produits laitiers comme le fromage, les yaourts et le beurre. Les foies de volaille et l’huile extraite de foie de morue en contiennent également.
Les risques de l’apport insuffisant en vitamine K
Bien que les carences en vitamine K soient rares chez les adultes, elles sont assez fréquentes chez les nourrissons. Ce problème peut survenir en cas de troubles des voies biliaires, du foie et de l’intestin. Les individus qui prennent des médicaments anticoagulants sont aussi susceptibles de présenter un déficit en ce nutriment.
La vitamine B1
La vitamine B1 convertit les glucides en énergie. Elle contribue au bon fonctionnement des muscles, et participe à la dégradation de l’alcool.
La thiamine est présente dans les oléagineux, les légumineuses et les céréales. La carence en ce micronutriment entraîne une perte d’appétit et de la fatigue.
La vitamine B2
La vitamine B2 aide le corps à produire de l’énergie. En stimulant la synthèse de kératine, elle favorise la santé des cheveux, de la peau ainsi que des muqueuses.
La riboflavine est présente dans divers aliments tels que les œufs, les légumes verts, la viande, les calamars, etc. L’apport insuffisant en ce nutriment occasionne des lésions des lèvres, une fatigue, une dermite, etc.
La vitamine B3
La vitamine B3 aide l’organisme à produire de l’énergie et à synthétiser de l’ADN. Elle soutient le fonctionnement du système nerveux. La niacine contribue au métabolisme hépatique en éliminant les molécules toxiques
Ce nutriment se trouve en quantité importante dans le poisson, la viande, les céréales complètes, les légumineuses, le riz complet et le chocolat.
Le déficit en vitamine B3 se traduit par des vertiges, des maux de tête, de la fatigue ainsi que des fourmillements au niveau des mains et des pieds. Les personnes sujettes à la carence sont celles souffrant d’alcoolisme.
La vitamine B5
La vitamine B5 participe au métabolisme des lipides, des protéines et des glucides. Elle facilite le stockage et la bonne utilisation de ces macronutriments. L’acide pantothénique participe au renouvellement des cellules des muqueuses et de la peau. De plus, il favorise la croissance des cheveux et la cicatrisation. Impliqué dans la synthèse d’acétylcholine, ce nutriment soutient le bon fonctionnement des fonctions cognitives.
Les sources alimentaires de l’acide pantothénique
La vitamine B5 se trouve tant dans les aliments d’origine animale que végétale. Les viandes, les œufs, les poissons, les laitages, les champignons et les légumineuses sont d’excellentes sources d’acide pantothénique.
Les effets de l’apport insuffisant en vitamine B5
Comme ce type de vitamine est omniprésent dans l’alimentation, les risques de carence sont rares. En général, les déficits se manifestent par :
- des crampes ;
- de la fatigue ;
- de l’insomnie ;
- de la paresthésie des mains ainsi que des pieds ;
- des troubles gastro-intestinaux.
Afin de prévenir le déficit en vitamine B5, la meilleure solution est de varier l’alimentation.