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Vitamines

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Caractéristiques des Vitamines

    Identification des vitamines :

  • Nom UICPA :
  • Synonymes :
  • N° CAS :
  • N° ECHA :
  • N° CE :
  • Code ATC :
  • PubChem :
  • ChEBI :
  • FEMA :
  • SMILES :
  • InChl :

Propriétés chimiques :

  • Formule :
  • Masse molaire :
  • pKa :

Propriétés physiques :

  • T° Fusion :
  • Solubilité :

Propriétés biochimiques :

  • Codons :
  • pH isoélectrique :
  • Acide aminé essentiel :
  • Occurrence chez les vertébrés :

Propriétés optiques :

  • Pouvoir rotatoire :

Précautions :

  • SIMDUT :

Tout savoir sur les vitamines : description, histoire et rôles en nutrition

Les vitamines représentent des composés essentiels jouant un rôle crucial dans le processus d’assimilation des nutriments. L’organisme ne peut pas les synthétiser, à l’exception des vitamines D, B2, B3 et K. Cela signifie que l’apport vitaminique est directement lié à l’alimentation. Les sources principales de ces substances sont d’origine végétale.

La description des vitamines

Ne présentant aucune valeur calorique, les vitamines sont indispensables au métabolisme de l’organisme. Nécessaires en quantité mineure, elles sont impliquées dans des fonctions biologiques telles que :

  • la croissance du squelette ;
  • la transformation des macronutriments ;
  • le fonctionnement des systèmes nerveux, musculaire et immunitaire ;
  • la coagulation du sang ;
  • etc.

Les vitamines sont catégorisées en deux groupes distincts :

Vitamines hydrosolublesVitaminesAutres appellations
Vitamine B1Aneurine ou thiamine
Vitamine B2Riboflavine
Vitamine B3Niacine ou nicotinamide
Vitamine B5Acide pantothénique
Vitamine B6Pyridoxine
Vitamine B8Biotine
Vitamine B9Acide folique 
Vitamine B12Cobalamine
Vitamine CAcide ascorbique
Vitamine US-méthylméthionine
Vitamines liposolublesVitamine ARétinol
Vitamine DCalciférol
Vitamine ETocophérol ou tocotriénol
Vitamine K1Phylloquinone
Vitamine K2Ménaquinone

Les vitamines hydrosolubles

Une caractéristique distinctive des vitamines hydrosolubles est leur solubilité dans l’eau. Cette particularité explique la faible propension de ces nutriments à s’accumuler dans le corps. Après leur absorption, ils sont éliminés par voie urinaire. Un apport adéquat en vitamines C et B est essentiel au quotidien en vue de maximiser leur efficacité et d’améliorer leur durée d’action.

Les vitamines liposolubles

Les vitamines liposolubles sont dissoutes dans les graisses. Le calciférol, le tocophérol, la phylloquinone et la ménaquinone sont stockés au sein des tissus adipeux. Le rétinol est emmagasiné dans le foie. En raison de cette capacité élevée d’accumulation, le surdosage de ces substances expose à un risque de toxicité.

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L’histoire des vitamines

Avant la découverte des vitamines, l’importance de la consommation d’aliments variés pour maintenir une bonne santé était déjà reconnue. Par exemple, les anciens Égyptiens savaient que manger du foie aide à combattre l’héméralopie, une pathologie liée à une carence en rétinol.

En 1747, James Lind, chirurgien écossais, avait découvert que les agrumes préviennent le scorbut. Il s’agit d’une maladie mortelle caractérisée par une anomalie de la production du collagène. Elle provoque une douleur intense, des hémorragies au niveau des gencives, etc. Les explorateurs de l’Arctique du XIXe siècle ignoraient souvent ces connaissances. Ils croyaient qu’une bonne hygiène permet d’éviter cette pathologie. Lors des deux expéditions en Antarctique dirigées par Robert Falcon Scott, la théorie médicale avait affirmé que le scorbut était provoqué par la consommation d’aliments conservés et contaminés.

Au XIXe siècle, les scientifiques ont réalisé des études qui leur ont permis d’isoler et de découvrir certaines vitamines. En 1910, Umetaro Suzuki, un scientifique japonais, a isolé le premier complexe vitaminique à partir de son de riz, appelé « acide abérique ». Ensuite, le biochimiste Casimir Funk a nommé ce complexe de micronutriments « vitamine ».

Les années 1930 ont été marquées par la découverte d’autres vitamines. Albert Szent-Györgyi a identifié la vitamine C. Henrik Dam et Edward Adelbert Doisy ont découvert la vitamine K. George Wald a étudié le rôle direct de la vitamine A dans un processus physiologique. Grâce à ses recherches sur les vitamines et les caroténoïdes, Richard Kuhn, un biochimiste austro-allemand, a reçu le grand prix Nobel de chimie.

Dans les années 1950-1960, des tests cliniques ont démontré l’efficacité de la consommation de choux sur les ulcères. Cela a permis d’identifier la vitamine U et de la considérer comme anti-ulcère.

En 2012, l’Académie de médecine de France a recommandé la prise de supplément en vitamine D en cas de carence. Dans l’Hexagone, environ 80 % de la population souffre de déficit en calciférol. Ce problème est principalement causé par le manque d’exposition au soleil.

Les rôles des vitamines

Chaque vitamine a des fonctions bien définies. De nombreuses réactions dans l’organisme dépendent de la présence simultanée de ces nutriments. Le manque de l’un d’entre eux peut entraver le fonctionnement des autres.

La vitamine A

L’organisme est en mesure de synthétiser la vitamine A à partir des caroténoïdes contenus dans certains légumes et fruits. Elle se trouve également dans les aliments gras.

Les fonctions de la vitamine A

Le rétinol contribue à maintenir la santé des yeux. Un bon apport en ce nutriment aide à réduire les risques de pathologies oculaires comme la presbytie, l’astigmatisme, la cataracte et l’hypermétropie. Cette vitamine stimule le renouvellement cellulaire, favorisant ainsi la santé des cheveux et de la peau. De plus, elle participe à la production de la mélanine, un pigment naturel qui protège l’épiderme contre les rayons du soleil.

Essentielle pour le système immunitaire, la vitamine A contribue à produire des globules blancs. Aussi reconnue pour sa propriété antioxydante, elle est capable d’inhiber l’action des radicaux libres. 

Les sources alimentaires

Les aliments contenant une teneur importante en vitamine A sont :

  • le jaune d’œuf ;
  • le foie d’animaux ;
  • les produits laitiers : yaourt, fromage, crème et beurre ;
  • les fruits : melon, mangue, abricot, pamplemousse, myrtille, framboise et mûre ;
  • les légumes : épinards, laitues, carottes, brocolis et potirons.

Le rétinol est aussi présent dans la patate douce. Une portion de 100 g en renferme 10 500 µg.

Les effets de la carence et de l’excès en vitamine A

La carence en vitamine A se manifeste par divers symptômes tels que des troubles intestinaux ainsi qu’une opacité cornéenne. Ce déficit est également lié à une sensibilité importante aux infections. Par ailleurs, un excès de rétinol est susceptible de favoriser le développement de cancer du poumon.

La vitamine C

Présentant une action antioxydante, la vitamine C protège le corps contre le vieillissement cellulaire. Elle joue un rôle crucial dans la production du collagène. En soutenant les défenses immunitaires, ce nutriment soutient le bon fonctionnement des globules blancs. Un apport suffisant en acide ascorbique est indispensable pour aider l’organisme à se protéger contre les infections hivernales. Cette vitamine se révèle utile pour faciliter l’assimilation du fer non héminique présent dans les végétaux.

Les sources alimentaires

La vitamine C se trouve essentiellement dans les fruits tels que l’orange, la fraise, le kiwi, la goyave et la mangue. Certains légumes comme le chou, le poivron rouge, les brocolis ainsi que les épinards crus contiennent également ce nutriment.

L’acide ascorbique se détériore rapidement lorsqu’il est exposé à la chaleur et à l’air. Il est donc conseillé de consommer des fruits et des légumes frais. Les méthodes de cuisson douces sont recommandées afin de préserver au mieux ce nutriment.

Les risques de déficit

La carence en vitamine C se traduit généralement par une perte d’appétit, une fatigue accrue, un vieillissement prématuré, etc. Les personnes présentant un déficit en acide ascorbique sont aussi plus exposées à des infections comme la grippe et le rhume.

La vitamine D

La vitamine D participe au métabolisme du calcium, et favorise la fixation de celui-ci sur le squelette. En plus de contribuer à la croissance osseuse chez les enfants, elle aide à prévenir l’ostéoporose. Le calciférol soutient le fonctionnement du système immunitaire, renforçant ainsi la capacité de l’organisme à se défendre contre les infections.

Par ailleurs, la vitamine D intervient dans la prévention du développement de certaines pathologies comme le diabète, la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer.

Les sources de la vitamine D

L’exposition au soleil permet à l’organisme de synthétiser la vitamine D. Ce nutriment est aussi disponible dans les aliments d’origine animale, à savoir les abats, les œufs, le foie de morue et le fromage. Les poissons gras tels que le thon, le saumon, l’anguille et la sardine sont aussi des sources intéressantes de calciférol.

Les risques du manque de vitamine D

Les cas de carence en vitamine D sont fréquents. Ce problème touche les individus peu exposés au soleil. Il concerne aussi les personnes âgées (plus de 60 ans), car la capacité de l’organisme à produire du calciférol réduit avec l’avancée en âge. Dans tous les cas, le déficit en ce nutriment est susceptible de favoriser le diabète.

La vitamine E

Exerçant une fonction antioxydante, la vitamine E protège l’organisme contre les effets négatifs des radicaux libres. Elle participe activement à la prévention des troubles cardiovasculaires, et empêche l’oxydation du cholestérol. Ce nutriment présente des bienfaits sur la peau et les cheveux.

Les sources alimentaires

Les huiles végétales comme celles de germe de blé, d’avocat, de tournesol et de noisette apportent de la vitamine E. On la trouve également dans le beurre, les œufs ainsi que les oléagineux comprenant les noix, les noisettes et les amandes.

Les effets du déficit et de l’excès en vitamine E

La carence en vitamine E est susceptible d’occasionner des problèmes neurologiques et des troubles de la reproduction. Elle touche les patients souffrant de la maladie de Crohn et de la maladie cœliaque. En cas de déficience, certains symptômes peuvent se manifester, tels que les douleurs musculaires, la fatigue, les troubles ophtalmologiques, etc.

Consommé à forte dose, ce nutriment devient toxique pour l’organisme. L’excès de cette vitamine provoque de la fatigue ainsi que des troubles digestifs et/ou émotionnels.

La vitamine K

La vitamine K se décline en deux formes, notamment la phylloquinone (K1) et la ménaquinone (K2). La première intervient dans la coagulation sanguine, limitant ainsi les risques d’hémorragie. Elle soutient la croissance et la survie des cellules de l’organisme. La vitamine K2 contribue à la bonne assimilation du calcium par les os, ce qui permet de maintenir la santé osseuse.

Les sources alimentaires

Les aliments d’origine végétale sont les sources de la vitamine K1. Celle-ci est donc présente dans :

  • les choux : chou frisé, chou vert, etc. ;
  • la salade verte ;
  • les brocolis ;
  • les asperges ;
  • les endives ;
  • les épinards crus ;
  • les haricots verts.

La vitamine K2 est présente dans les produits laitiers comme le fromage, les yaourts et le beurre. Les foies de volaille et l’huile extraite de foie de morue en contiennent également.

Les risques de l’apport insuffisant en vitamine K

Bien que les carences en vitamine K soient rares chez les adultes, elles sont assez fréquentes chez les nourrissons. Ce problème peut survenir en cas de troubles des voies biliaires, du foie et de l’intestin. Les individus qui prennent des médicaments anticoagulants sont aussi susceptibles de présenter un déficit en ce nutriment.

La vitamine B1

La vitamine B1 convertit les glucides en énergie. Elle contribue au bon fonctionnement des muscles, et participe à la dégradation de l’alcool.

La thiamine est présente dans les oléagineux, les légumineuses et les céréales. La carence en ce micronutriment entraîne une perte d’appétit et de la fatigue.

La vitamine B2

La vitamine B2 aide le corps à produire de l’énergie. En stimulant la synthèse de kératine, elle favorise la santé des cheveux, de la peau ainsi que des muqueuses.

La riboflavine est présente dans divers aliments tels que les œufs, les légumes verts, la viande, les calamars, etc. L’apport insuffisant en ce nutriment occasionne des lésions des lèvres, une fatigue, une dermite, etc. 

La vitamine B3

La vitamine B3 aide l’organisme à produire de l’énergie et à synthétiser de l’ADN. Elle soutient le fonctionnement du système nerveux. La niacine contribue au métabolisme hépatique en éliminant les molécules toxiques

Ce nutriment se trouve en quantité importante dans le poisson, la viande, les céréales complètes, les légumineuses, le riz complet et le chocolat.

Le déficit en vitamine B3 se traduit par des vertiges, des maux de tête, de la fatigue ainsi que des fourmillements au niveau des mains et des pieds. Les personnes sujettes à la carence sont celles souffrant d’alcoolisme.

La vitamine B5

La vitamine B5 participe au métabolisme des lipides, des protéines et des glucides. Elle facilite le stockage et la bonne utilisation de ces macronutriments. L’acide pantothénique participe au renouvellement des cellules des muqueuses et de la peau. De plus, il favorise la croissance des cheveux et la cicatrisation. Impliqué dans la synthèse d’acétylcholine, ce nutriment soutient le bon fonctionnement des fonctions cognitives.

Les sources alimentaires de l’acide pantothénique

La vitamine B5 se trouve tant dans les aliments d’origine animale que végétale. Les viandes, les œufs, les poissons, les laitages, les champignons et les légumineuses sont d’excellentes sources d’acide pantothénique.

Les effets de l’apport insuffisant en vitamine B5

Comme ce type de vitamine est omniprésent dans l’alimentation, les risques de carence sont rares. En général, les déficits se manifestent par :

  • des crampes ;
  • de la fatigue ;
  • de l’insomnie ;
  • de la paresthésie des mains ainsi que des pieds ;
  • des troubles gastro-intestinaux.

Afin de prévenir le déficit en vitamine B5, la meilleure solution est de varier l’alimentation.

La vitamine B6

La vitamine B6 intervient dans la production des protéines. Elle contribue à la fabrication des neurotransmetteurs. Ces derniers jouent un rôle majeur dans la gestion des émotions. La pyridoxine contribue de manière significative au bon fonctionnement du cerveau. De plus, elle améliore la fixation du magnésium.

Les sources alimentaires

Les aliments qui contiennent de la vitamine B6 sont les abats, les poissons gras, les pruneaux et les graines de sésame. Les légumes tels que les poireaux, les épinards, les carottes et les brocolis renferment aussi ce nutriment.

Les conséquences du déficit en vitamine B6

La carence en pyridoxine peut provoquer une dermite séborrhéique, une neuropathie périphérique, une chéilite et une glossite. Pour combler vos besoins en vitamine B6, une alimentation variée est suffisante. En cas de déficit sévère, la prise de supplément peut être recommandée.

La vitamine B8

La vitamine B8 intervient dans de nombreuses réactions enzymatiques. Elle favorise la conversion de ces nutriments en énergie. En soutenant le renouvellement cellulaire, la biotine contribue à la santé des ongles, des cheveux et de la peau. En tant que coenzyme, elle participe à la régulation du taux de glucose sanguin et à la synthèse des acides gras. En outre, elle est impliquée dans la fonction nerveuse.

Les sources alimentaires

La vitamine B8 est présente dans les œufs, les abats, les légumineuses, les champignons et le pain complet. Les poissons et les fruits de mer tels que les moules et les huîtres apportent des quantités significatives de biotine.

Les effets du manque de biotine

Le déficit en cette vitamine rend la peau sèche, les ongles mous et les cheveux cassants. Une insuffisance en biotine engendre aussi d’autres symptômes comme les douleurs musculaires, la dépression, les troubles du sommeil, la nausée et la fatigue.

La vitamine B9

La vitamine B9 occupe un rôle important dans la synthèse de l’ADN, la division cellulaire et la formation des globules rouges. Elle est essentielle pendant la grossesse pour le développement sain du fœtus et la prévention de malformations congénitales. En régulant les niveaux d’homocystéine, elle favorise la santé cardiaque. De plus, l’acide folique soutient les systèmes nerveux et immunitaire.

Les sources alimentaires

Les sources alimentaires de ce nutriment sont les légumes verts, les légumineuses ainsi que les fruits rouges. L’acide folique est aussi présent dans les produits d’origine animale comme les fromages fermentés, le jaune d’œuf et les foies.

Lorsque la vitamine B9 est exposée à une température élevée, elle peut se dégrader. Afin de la conserver, privilégiez la cuisson à la vapeur ou celle à basse température.

Les effets négatifs du déficit en vitamine B9

La carence en acide folique peut entraîner de l’anémie, des troubles du développement chez les fœtus et des problèmes neurologiques. Ce déficit risque de provoquer une augmentation des niveaux d’homocystéine et une atteinte des muqueuses.

La vitamine B12

La vitamine B12 contribue à synthétiser l’ADN. Elle aide les neurones et le système nerveux à remplir leurs fonctions normalement. La cobalamine est également cruciale pour assurer le bon développement du fœtus pendant la grossesse.

Les sources alimentaires

Cette vitamine se trouve dans les aliments d’origine animale comme les viandes, les crustacés, les mollusques, les poissons gras et le fromage. Les algues et la choucroute en contiennent aussi, mais en quantité limitée.

Les conséquences du déficit en vitamine B12

Les personnes adoptant un régime végétarien ou végétalien sont plus susceptibles de développer une carence en vitamine B12. Il est donc essentiel pour ces individus de prendre des compléments alimentaires afin de garantir un apport adéquat en ce nutriment. Le déficit en cobalamine se traduit par des problèmes nerveux, des troubles intestinaux ainsi que des sensations de picotements et de fourmillements.

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