Le ribose contribue à l’augmentation de l’énergie. Il est produit naturellement par l’organisme, mais la consommation de certains nutriments aide aussi à booster son efficacité.
Malgré ses multiples bienfaits, notamment pour les sportifs, la prise régulière d’un complément alimentaire à base de ce sucre simple peut présenter quelques effets secondaires.
La description du ribose
Le ribose ou D-ribose est un composant de l’acide désoxyribonucléique (ADN) et de l’acide ribonucléique (ARN). Sa présence dans l’organisme contribue à la régularisation du développement et du bon fonctionnement des cellules.
Ce sucre est synthétisé à partir du glucose dans le corps humain. Manger des aliments qui en contiennent permet de bénéficier d’une petite quantité de cette substance vitaminique. Certains organes en produisent eux-mêmes, notamment les glandes surrénales, le cerveau, le foie et le cœur.
Le D-ribose tient un rôle important chez les vertébrés et les végétaux. Ce sucre simple constitue un élément indispensable au métabolisme énergétique. Il facilite le stockage de l’adénosine, suite à sa combinaison avec l’adénine dans les cellules musculaires. Ce nucléotide est la batterie conservant l’énergie de base nécessaire au bon fonctionnement de ces derniers, qui sont des petits éléments constitutifs de la vie.
Le métabolisme du glucose est le responsable de la production du D-ribose dans le corps humain. Il s’agit d’un PPP ou d’une voie des pentoses phosphates qui aide à fournir des sucres phosphatés. Ces derniers sont indispensables à la synthèse de trois acides nucléiques, dont le RNA, le DNA et le CoEnzyme.
Les cellules musculaires et cardiaques suivent un processus assez lent pour former du ribose. Un retard dans la synthèse de ce dernier engendre un ralentissement de la restauration de l’énergie dans le corps. Ainsi, la récupération se réalise assez lentement quand les réserves sont épuisées, notamment en cas d’entraînement intense ou de maladie chronique.
Une telle situation risque de favoriser des symptômes d’épuisement ainsi qu’une importante surcharge au niveau du cœur. Cet organe musculaire creux a besoin d’un maximum d’énergie pour assurer son bon fonctionnement. En effet, son travail journalier consiste à effectuer en moyenne 86 000 battements et à pomper environ 5 l de sang toutes les minutes. Sans une alimentation suffisante en D-ribose, le cœur risque de ne pas pouvoir fournir un tel effort.
Aucun réapprovisionnement d’énergie n’est possible qu’en présence d’une quantité suffisante de ce sucre simple dans l’organisme. La prise d’un complément alimentaire de ribose aide à améliorer le rendement des cellules du cœur qui sont souvent épuisées chez les patients souffrant d’une maladie cardiovasculaire.
L’historique du ribose
Ce fut le scientifique Emil Fischer qui a découvert le D-ribose en 1891. Il l’avait appelé en langue allemande : le « Ribonsäure » avant de lui attribuer le nom de « ribose ». Ce chimiste a voulu créer un nouveau mot à partir des lettres formant l’arabinose, mais de façon camouflée. Ce dernier est un sucre à cinq carbones très répandu dans la nature.
Dans le domaine des polysaccharides, le D-ribose est moins connu que le fructose et le glucose. En revanche, il occupe une place importante en biologie moléculaire, puisqu’il s’agit d’un composant des acides nucléiques. Il forme, avec cinq bases azotées, du désoxyribose et de l’acide phosphorique, des nucléotides, de l’acide désoxyribonucléique ainsi que de l’acide ribonucléique.
Cette structure de nucléotides a été découverte par Phoebus Levene. Celui-ci est un biologiste américain qui était à la tête de la Division de Chimie du « Rockefeller Institute for Medical Research » en 1907. Il avait publié plusieurs articles sur le ribose en 1909 pour changer le statut de ce dernier qui était considéré comme un sucre quelconque. Il a pu prouver qu’il s’agit d’un composant essentiel au bon fonctionnement du corps humain.