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Psicose

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Caractéristiques du Psicose

    Identification du psicose :

  • Nom UICPA : (3R,4R,5R)-2-(hydroxymethyl)oxane-2,3,4,5-tetrol
  • Synonymes : D-Psicose, D-Allulose, Allulose
  • N° CAS : 551-68-8
  • N° ECHA : 100.008.182
  • N° CE : 208-999-7
  • Code ATC :
  • PubChem : 441036
  • ChEBI : 27605
  • FEMA : 4897
  • SMILES :C1C(C(C(C(O1)(CO)O)O)O)O
  • InChl : 1S/C6H12O6/c7-2-6(11)5(10)4(9)3(8)1-12-6/h3-5,7-11H,1-2H2/t3-,4-,5-,6+/m1/s1

Propriétés chimiques :

  • Formule : C6H12O6
  • Masse molaire : 180,16 g/mol
  • pKa : 11,86 ± 0,20

Propriétés physiques :

  • T° Fusion : 109 °C
  • Solubilité : soluble dans l’eau

Propriétés biochimiques :

  • Codons :
  • pH isoélectrique :
  • Acide aminé essentiel :
  • Occurrence chez les vertébrés :

Propriétés optiques :

  • Pouvoir rotatoire :

Précautions :

  • SIMDUT :

Tout savoir sur le psicose : ses caractéristiques, son occurrence naturelle, son historique, ses propriétés, sa place en nutrition et ses effets indésirables

Le psicose est un type de sucre qui se trouve naturellement dans certains végétaux, mais il peut également être synthétisé par une réaction enzymatique. Il est notamment employé comme édulcorant dans l’industrie alimentaire. Sa principale qualité réside dans sa faible teneur en calories et son impact nul sur la glycémie.

Description du psicose

Le psicose, aussi connu sous le nom de « D-psicose », « D-allulose » ou simplement « allulose », est un épimère hypocalorique du fructose. Sur le plan physique, il partage des caractéristiques similaires au sucre standard, que ce soit en termes de capacité de brunissement, de sensation en bouche, de volume ou de l’abaissement du point de congélation.

Son pouvoir sucrant est évalué à 70 % de celui du saccharose. Quant à sa digestion, il est entièrement absorbé dans l’intestin grêle avant d’être éliminé par l’urine. Le reste qui est non assimilé par l’organisme traverse le gros intestin où il subit une fermentation.

Occurrence naturelle du psicose

À l’état naturel, le psicose est présent dans le blé, la mélasse, le sirop d’érable, les raisins secs et les figues. On le retrouve également dans les fruits du caféier, les kiwis et l’amidon de maïs. Néanmoins, sa concentration dans ces ressources est très faible.

psicose

Méthode de fabrication du psicose

Ce sucre peut être produit à partir de la conversion du fructose, un processus qui implique une réaction enzymatique utilisant la D-tagatose3-épimérase ou la D-psicose3-épimérase. Depuis 2018, la majorité des alluloses disponibles sur le marché sont fabriquées en employant le fructose issu du maïs.

Historique du psicose

La découverte de l’allulose remonte aux années quarante, lors de recherches portant sur le blé. Sa production à grande échelle a été rendue possible en 1994 avec la découverte de l’enzyme clé, la D-tagatose3-épimérase. Par ailleurs, le terme « psicose » pourrait avoir son origine dans la psicofuranine, un antibiotique obtenu à partir de la bactérie Streptomyces decoyicus, auquel le suffixe « ose » a été ajouté. En effet, ce médicament renferme un hétérocycle qui lui est intrinsèquement lié.

Ce sucre est autorisé en Corée du Sud, au Japon, au Mexique, à Singapour ainsi qu’aux États-Unis depuis 2012. Toutefois, en Europe, sa commercialisation n’a pas encore reçu l’approbation de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Bien que ce sujet soit actuellement à l’étude, il est surtout dû au manque de recherches démontrant clairement l’absence d’effets néfastes sur la santé. Selon l’Allied Market Research, une société d’études de marché, sa commercialisation devrait connaître une croissance de 11,7 % entre 2022 et 2032. Le marché de cet aliment atteindrait ainsi près de 308 200 000 $ d’ici là.

Propriétés du psicose

Le psicose a un impact minime sur le métabolisme énergétique. Des recherches ont démontré qu’il ne provoque pas d’augmentation du taux d’insuline. Cette particularité découle de la manière dont le corps humain l’absorbe, laquelle diffère des sucres ordinaires. De plus, il agit en tant qu’inhibiteur des enzymes telles que la sucrase, la maltase, l’α-amylase et l’α-glucosidase. Il peut, de ce fait, entraver le processus de transformation des disaccharides et de l’amidon en monosaccharides dans le tractus gastro-intestinal.

Le psicose a aussi la capacité de contrecarrer l’hyperlipidémie en modulant les enzymes lipogéniques du foie. Il a également été observé qu’il peut réduire l’hyperglycémie après les repas chez l’être humain. Ce phénomène est possible grâce à son effet inhibiteur sur l’absorption du glucose par les transporteurs présents dans les intestins.

Applications du psicose

Dans le domaine de l’industrie alimentaire, le psicose trouve principalement sa place en tant qu’édulcorant. La première grande entreprise à l’avoir adopté comme tel était la Quest Nutrition. Cette firme l’a intégré dans certains de ses produits de barres protéinées.

L’avantage de cette substance réside dans sa capacité à conférer une saveur sucrée sans élever le taux de sucre sanguin. Elle affiche aussi un apport calorique minime de seulement 0,4 kcal/g. À titre de référence, cette valeur représente à peu près 1/10 des calories que renferment les glucides habituels. Elle est, entre autres, employée dans la fabrication de produits de boulangerie, de glaces, de yaourts, de boissons et d’autres aliments souvent riches en calories.

Par ailleurs, sur le marché, il est possible de retrouver l’allulose sous forme de poudre cristalline qui propose une pureté supérieure à 98 %. Elle s’utilise de la même manière que le sucre usuel. Elle est également disponible en sirop, avec une concentration comprise entre 50 et 90 %. Sous cette forme, elle est mélangée à des quantités variables de glucose et de fructose.

Effets indésirables dus au psicose

La consommation excessive de psicose peut provoquer des symptômes tels que la diarrhée, les douleurs abdominales et les flatulences. Ces désagréments sont dus à son aptitude à perturber l’absorption complète des glucides dans le système digestif, ce qui entraîne ensuite une fermentation de ces derniers par les bactéries intestinales. Chez l’Homme, la dose maximale sans effets indésirables est établie à 0,55 g/kg de poids corporel. Par exemple, pour un adulte pesant 60 kg, la consommation maximale tolérable est de 33 g par jour.

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