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Protéines animales

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Caractéristiques des Protéines animales

    Identification des protéines animales :

  • Nom UICPA :
  • Synonymes :
  • N° CAS :
  • N° ECHA :
  • N° CE :
  • Code ATC :
  • PubChem :
  • ChEBI :
  • FEMA :
  • SMILES :
  • InChl :

Propriétés chimiques :

  • Formule :
  • Masse molaire :
  • pKa :

Propriétés physiques :

  • T° Fusion :
  • Solubilité :

Propriétés biochimiques :

  • Codons :
  • pH isoélectrique :
  • Acide aminé essentiel :
  • Occurrence chez les vertébrés :

Propriétés optiques :

  • Pouvoir rotatoire :

Précautions :

  • SIMDUT :

Tout savoir sur les protéines animales : ses caractéristiques, son historique, ses propriétés, sa place en nutrition et ses applications

Les protéines animales, comme leur nom l’indique, sont des nutriments issus des animaux et de leurs produits dérivés. Elles sont constituées d’acides aminés et sont indispensables à la structure, au fonctionnement et à la régulation des cellules du corps. De plus, elles sont facilement absorbables par l’organisme, avec un taux de digestibilité compris entre 90 et 99 %. 

Description des protéines animales

Les protéines se divisent en deux catégories selon leur source : celles d’origine animale et celles d’origine végétale. Elles figurent parmi les sept éléments fondamentaux de l’alimentation, aux côtés de l’eau, des minéraux, des oligoéléments, des vitamines, des lipides et des glucides.

Structure et caractéristiques des protéines animales

Du point de vue biologique, les protéines animales se présentent sous forme de macromolécules (grosses molécules résultant de l’union de différentes autres molécules). Elles sont constituées d’une ou de plusieurs chaînes polypeptidiques qui, à leur tour, sont composées d’acides aminés (AA) liés les uns aux autres. À l’heure actuelle, on répertorie 22 AA, dont 20 sont présents de façon commune et universelle chez tous les organismes vivants. Parmi ces 20 AA, 9 sont considérés comme « essentiels », car l’organisme ne peut pas les synthétiser en quantité suffisante. Ces acides aminés essentiels (AAE) incluent la valine, le tryptophane, la thréonine, la phénylalanine, la méthionine, la lysine, la leucine, l’isoleucine et l’histidine.

Les protéines animales sont qualifiées de « complètes », contrairement à celles d’origine végétale. En effet, elles présentent une qualité nutritionnelle supérieure et leur teneur en AAE est très élevée. Ces éléments nutritifs sont des composants indispensables pour l’organisme. Ils jouent un rôle crucial dans plusieurs réactions métaboliques. Ils se retrouvent dans le code génétique ainsi que dans les cellules qui constituent les tissus de la peau, des muscles, etc. 

Mécanisme d’assimilation et d’extraction des protéines animales dans l’organisme

Pendant le processus de digestion, ces nutriments d’origine animale se décomposent en acides aminés. Ces derniers sont ensuite réassemblés par l’organisme afin de former ses propres protéines (enzymes, anticorps…). Toutefois, quelques-uns de ces AA remplissent diverses fonctions au sein des tissus et ne participent pas à la synthèse protéique. Les surplus, quant à eux, sont éliminés sous forme d’urée par les reins.

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Historique des protéines animales

Ces macromolécules ont été découvertes par le chimiste organicien néerlandais Gerardus Johannes Mulder aux Pays-Bas vers 1835. À cette époque, elles étaient désignées sous le nom de wortelstof. Ce spécialiste a introduit pour la première fois le terme « protéine » vers 1838, dérivé du mot grec protos, signifiant « premier », dans le sens essentiel.

Les décennies suivantes, les détails atomiques des protéines demeuraient obscurs. Les seules infos disponibles indiquaient leur nature en tant que grandes molécules sensibles à la chaleur ayant une composition variée. Cependant, au début du XXᵉ siècle, les chimistes ont réalisé que les acides aminés dont elles sont constituées sont associés à travers des liaisons peptidiques. L’évaluation de leur masse est devenue possible grâce à de nouvelles approches expérimentales développées dans les années 1920-1930. L’identification de leur séquence, qui est la disposition des AA le long de la chaîne protéique, a commencé dans les années 1940.

Fonction des protéines animales dans l’organisme

Les protéines animales remplissent les mêmes fonctions que celles d’origines végétales, tout en étant les seules sources d’azote pour l’organisme. En gros, ces nutriments assument un double rôle, à la fois métabolique et structurel. Le premier englobe toutes les réactions chimiques essentielles au fonctionnement optimal du corps humain. Ils interviennent généralement sous la forme d’immunoglobulines (anticorps), de récepteurs, d’hormones, d’hémoglobine ou d’enzymes digestives. Le second rôle comprend la régénération des organes, des ongles, de la peau et des cheveux. Il couvre la formation des fibres musculaires et des tissus.

Les protéines animales en nutrition

En France, 65 % des protéines consommées sont d’origine animale. Elles sont présentes dans les œufs, le lait, les produits laitiers, les poissons, les fruits de mer, la viande, la charcuterie…

Les aliments ayant une bonne teneur en protéines animales

Voici une sélection non exhaustive d’aliments riches en ces éléments nutritifs.

AlimentsTeneur pour 100 g
Bresaola (charcuterie)31 g
Thon blanc31 g
Poulet31 g
Parmesan (fromage)31 g
Calamar32,5 g
Mimolette vieille (fromage)33 g
Collier de veau34 g
Grana Padano (fromage)34 g
Gigot d’agneau35 g
Lait écrémé en poudre35 g
Escalope de porc36 g
Jarret de veau37 g
Côtes de bœuf37 g
Joue de bœuf39 g
Viande des Grisons39 g

À noter que les chiffres indiqués ci-dessus sont des valeurs moyennes.

Les apports recommandés

Selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), la RNP ou la référence nutritionnelle en protéines des adultes en bonne santé est de 0,83 g/kg/j. Pour les adultes âgés de moins de 60 ans, des apports compris entre 0,83 g/kg/j et 2,2 g/kg/j sont considérés comme satisfaisants. 

Néanmoins, la référence nutritionnelle chez les femmes enceintes et allaitantes ainsi que les personnes âgées est légèrement supérieure, avec des valeurs respectives d’au moins 1,2 g/kg/j et de 1 g/kg/j. Sachez en outre que les besoins en ces nutriments augmentent quand les dépenses énergétiques sont accrues. Tel est le cas par exemple lors d’une activité physique intense et prolongée. 

Applications des protéines animales

En règle générale, une alimentation équilibrée et variée devrait fournir à un individu les protéines dont son organisme a besoin. Le mieux est d’opter pour des aliments protidiques de qualité offrant une proportion suffisante d’autres nutriments essentiels (vitamines, minéraux…).

Par ailleurs, il est conseillé de manger les aliments riches en ces nutriments lors du petit déjeuner et du déjeuner. Leur consommation le soir est à modérer, surtout pour les personnes ayant des difficultés à dormir. En effet, un repas qui en est abondant peut stimuler la production de dopamine, un neurotransmetteur qui est à l’origine de la motricité.

Conséquences d’une carence en protéines animales

Le déficit en protéines animales peut conduire à des cas de malnutrition ainsi qu’à des troubles de croissance.

Impacts résultant d’un excès de protéines animales

Une consommation disproportionnée de ces macronutriments peut impacter le fonctionnement des reins en les mettant davantage à contribution. La dégradation de ceux qui sont en surplus dans l’organisme entraîne une augmentation de l’élimination du calcium par l’urine. Cela peut provoquer l’apparition de l’ostéoporose (maladie caractérisée par une fragilité osseuse) ainsi que la formation de calculs rénaux. En outre, cette situation d’excès peut être un facteur favorisant le développement du cancer du côlon.

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