Les hétérosides
Les hétérosides se déclinent notamment en nucléotides et en ONPG ou orthonitrophényl-β-galactoside. Ces molécules complexes sont respectivement des N-hétérosides et des O-hétérosides.
Les lipides
Le terme lipide provient du mot grec lipos qui signifie « graisse » en français. Les lipides sont répartis en plusieurs classes, dont les triglycérides, les phospholipides, les sphingolipides et les esters de cholestérol. Ces acides gras ont des structures variables, dont les plus connues sont les saturés, les mono-insaturés et les poly-insaturés. Le nombre de doubles liaisons carbone-carbone détermine cette classification. La chaîne carbonée des acides gras se compose de 4 à 24 carbones. Par ailleurs, leur valeur énergétique s’annonce relativement élevée.
Les AGS ou acides gras saturés (H5)
Principalement ingérés par la nutrition, les AGS font partie des non-indispensables. Ils sont également synthétisés au niveau du tissu adipeux, du foie et du cerveau. Ces formes d’acides gras ont des fonctions variables selon leur classification par longueur de chaîne carbonée. Les produits laitiers fournissent des acides gras saturés à chaîne courte. Ils contribuent dans la protection contre le cancer du côlon, entre autres. Les acides gras saturés à chaîne moyenne servent principalement dans la nutrition clinique en fournissant de l’énergie rapide. En outre, les acides gras saturés à longue chaîne assurent des fonctions importantes dans la différenciation cellulaire et la croissance. Les AGS à longue chaîne se présentent sous forme de palmitique, de laurique et de myristique, dont il ne faut pas dépasser 8 % des apports recommandés. Il existe aussi des AGS à très longue chaîne qui participent à la formation des membranes nerveuses.
Les AGMI ou acides gras mono-insaturés (H5)
Les acides gras mono-insaturés sont principalement constitués d’acide oléique. Ils sont présents dans les végétaux et les animaux, dont l’apport se fait de deux façons. D’une part, ils sont fournis par les aliments, donc de source exogène. D’autre part, ils sont produits par synthèse ou de source endogène. Les AGMI sont impliqués dans la formation des membranes cellulaires et des structures cérébrales. Indispensables au métabolisme, ils participent à la production de certaines hormones et à la modulation des activités enzymatiques. L’oméga-9 figure parmi les acides gras mono-insaturés. Il protège le système cardiovasculaire.
Les AGPI ou acides gras poly-insaturés (H5)
Les plus connus des acides gras poly-insaturés sont l’oméga-3 et l’oméga-6. Ils jouent un leur rôle majeur dans les fonctions physiologiques. Les familles d’AGPI sont produites à partir d’acide linoléique et d’acide alpha-linolénique, qui sont importants dans la croissance normale des cellules. Par ailleurs, ces molécules sont non synthétisables dans l’organisme. En ce sens, elles sont de source exogène, c’est-à-dire fournies par l’alimentation. Les acides gras poly-insaturés se retrouvent dans les graisses d’origine animale et végétale. Ils sont présents dans la viande, les produits laitiers et les œufs. D’origine végétale, les graisses sont dans l’huile extraite des graines de tournesol ou de colza. Elles sont aussi concentrées dans les fruits oléagineux comme l’amande, la noix et l’arachide. Un excès de consommation de graisses n’est pas conseillé, quelle que soit son origine.
La famille des oméga-3 (DHA et DHA/EPA) aide à maintenir une bonne fonction cérébrale et une bonne vision, en plus de réguler le taux de triglycérides. Ces AGPI maintiennent également une fonction cardiaque optimale et régulent la pression artérielle. Ils sont impliqués dans le bon fonctionnement cardiovasculaire en maintenant l’équilibre du taux de triglycérides dans le sang. L’acide linoléique, appartenant à la famille des oméga-6, contribue au maintien de l’équilibre du taux de cholestérol dans le sang.
Les protéines
Le mot « protéine » est construit avec le terme grec prôtos qui veut dire « premier » ou « essentiel ». Cette étymologie renvoie au rôle essentiel de cette molécule dans le corps. En effet, environ 60 % du poids sec des cellules est constitué de protéines. Ces macromolécules sont indispensables à l’organisme. Leur structure primaire est une succession linéaire de 20 acides aminés. Les chaînes peptidiques se replient et forment ensuite des structures secondaires, à savoir les hélices et les feuillets bêta. Lorsque les liaisons de fortes énergies interviennent au niveau des structures secondaires, une structure tertiaire apparaît. Enfin, la structure quaternaire provient de l’arrangement des protéines polypeptidiques.
Ces macromolécules sont solubles dans l’eau sous certaines conditions, notamment en fonction de la force ionique, du pH et de la nature du solvant. Elles montrent également des propriétés optiques, c’est-à-dire des capacités à absorber et à refléter la lumière. En outre, les protéines ont des propriétés osmotiques et d’ionisation.
Macronutriments dans le domaine de la nutrition
L’apport en macronutriments respecte des proportions recommandées pour maintenir une bonne santé. Les objectifs peuvent également influer sur cet équilibre à travers un apport supplémentaire. Par exemple, les personnes qui ciblent une prise de masse adoptent un régime alimentaire riche en protéines, doublé d’une bonne hydratation.
En principe, une alimentation saine respecte la répartition suivante dans la ration calorique :
- 50 % à 55 % de glucides ;
- 30 % de lipides ;
- 15 % à 20 % de protéines.
La digestion élimine 30 % des calories apportées par les protéines, contre 25 % pour les glucides et 4 % pour les lipides. À titre indicatif, 1 g de protéines et 1 g de glucides équivalent chacun à 4 calories, contre 9 calories pour 1 g de lipides. En ce sens, il est important de surveiller la consommation de graisses, car non seulement le pourcentage brûlé est faible, mais le nombre de calories est également élevé.
Les glucides dans l’alimentation
Les glucides représentent les principales sources d’énergie de l’organisme et se déclinent en deux types. D’une part, elles contiennent des molécules digestibles. D’autre part, elles se présentent sous forme de fibres qui sont des molécules non digestibles. Ces macronutriments aident à structurer et à renforcer les muscles. Autrement dit, une carence en glucides provoque une perte de masse musculaire. Par ailleurs, le glucose est également important pour assurer le bon fonctionnement cérébral. Chez les sportifs, le glycogène participe grandement à leurs performances, notamment au niveau de l’endurance. En plus d’être le principal carburant du corps, les glucides contribuent aussi dans la cicatrisation et dans le renforcement des défenses immunitaires.
Dans l’alimentation, les glucides sont présents dans :
- les féculents : igname, pomme de terre, patate douce, etc. ;
- les céréales : maïs, riz, blé, pain, etc. ;
- les fruits féculents : fruit à pain, banane, châtaignes, etc. ;
- etc.
De leur côté, les fibres régulent le transit intestinal, mais ne fournissent pas de calories.
Les lipides dans l’alimentation
Ces macronutriments sont répartis en bonnes et en mauvaises graisses. Le premier type permet de maintenir une bonne santé en fournissant de l’énergie et en régulant la température corporelle. Le second, quant à lui, est responsable des problèmes cardiovasculaires. Ces macromolécules interviennent dans l’assimilation de certains micronutriments comme les vitamines liposolubles. Il s’agit des vitamines A, D, E et K qui sont indispensables pour fixer le calcium sur les os, pour avoir une bonne acuité visuelle, etc. Par ailleurs, la production de testostérone dépend des lipides. En effet, cette hormone est dérivée du HDL, plus connu sous le nom de « bon cholestérol ». Le rôle de ce type de macronutriment s’étend à la composition corporelle en général. Par exemple, la graisse compose au moins 60 % des cellules grises. Les acides gras saturés interviennent dans la construction des neurones et la sécrétion des hormones. Ils aident également à lutter contre les maladies inflammatoires, notamment en faisant intervenir l’oméga.
Les lipides peuvent être d’origine animale ou végétale. Ils se retrouvent dans :
- l’huile ;
- la crème fraîche ;
- le beurre ;
- la margarine ;
- le fromage ;
- les aliments industriels ;
- etc.
Les lipides se révèlent plus caloriques que les glucides et les protéines.
Les protéines dans l’alimentation
La fonction principale des protéines dans l’organisme est la croissance des tissus. Les acides aminés qui les constituent participent au renforcement des défenses naturelles. Ils aident à fabriquer les anticorps et protègent ainsi contre les bactéries. En outre, les protéines assurent l’équilibre électrolytique dans le corps en intervenant dans le transport des micronutriments. La synthèse protidique répare le tissu musculaire et joue un rôle clé dans la construction musculaire. Il existe également d’autres processus métaboliques qui font intervenir ces macronutriments.
Les protéines proviennent des animaux et des végétaux. Les aliments qui en sont riches sont :
- la viande ;
- le poisson ;
- le lait ;
- l’œuf ;
- le haricot rouge ;
- le maïs ;
- les fruits de mer ;
- les céréales et les légumineuses.
Le soja est un aliment intéressant, car il ne nécessite pas de complémentarité protéique. En effet, cette légumineuse renferme des protéines complètes.