Chez les femmes enceintes ou allaitantes, les besoins en iode s’élèvent à 220 µg/j. Les sportifs, en particulier ceux pratiquant des activités entraînant une sudation importante, sont tenus d’augmenter l’apport quotidien en ce nutriment. Les fumeurs ont aussi un besoin en iodine plus élevé en raison de certains composants présents dans la fumée, tels que les thyocyanates. Ces derniers diminuent l’assimilation de l’oligoélément par la glande thyroïde.
Effets de la carence en iode
Les carences en iode sont rares dans les pays développés, où l’alimentation est diversifiée. En revanche, ce problème est fréquent dans les pays en développement et dans les zones montagneuses. La déficience en ce nutriment peut avoir des conséquences graves. Elle risque d’engendrer des retards de croissance et des troubles mentaux, tant chez l’enfant que chez l’adulte. Les symptômes de la carence en iodine se manifestent par la fatigue, la constipation, la prise de poids, les règles abondantes, la crampe musculaire, etc.
Les individus les plus susceptibles de présenter un déficit en iode comprennent les végétariens et les végétaliens. Les femmes enceintes et celles qui allaitent peuvent aussi souffrir d’une carence en ce nutriment.
Pour prévenir ce problème, il est conseillé d’intégrer des sources de cet oligoélément dans votre alimentation. Utilisez du sel de table iodé afin d’assaisonner vos repas. En cas de carence avérée, un professionnel de la santé peut prescrire des compléments alimentaires enrichis en iodine. Ces produits sont souvent pris par voie orale. Cependant, l’auto-administration de suppléments sans avis médical peut entraîner des problèmes de santé. Ainsi, il est crucial de consulter un médecin.
Conséquences de l’excès d’iode
Consommé en excès, l’iode provoque de la nervosité, des troubles digestifs, des problèmes rénaux et cardiaques ainsi que de l’hypersalivation. La saturation de cet élément dans l’organisme entraîne également de l’hyperthyroïdie et du cancer de la thyroïde. Afin d’écarter ces troubles, il importe de respecter la limite sécuritaire recommandée, qui est de 600 mg/j pour un adulte.
Contre-indications et précautions
Si vous prenez des anticoagulants, une surveillance médicale est essentielle en vue de vérifier l’impact du taux d’iode sur l’efficacité de votre traitement. En effet, cet élément est susceptible de diminuer les actions de ce médicament sur l’organisme. Par ailleurs, l’iodine peut augmenter notamment les effets des traitements contre l’hyperthyroïdie.
La surconsommation de sel est déconseillée, car cela peut provoquer des problèmes cardiovasculaires et de l’hypertension artérielle.
Si vous avez des préoccupations concernant votre apport en iode, consultez un médecin ou un diététicien. Seul un professionnel est en mesure d’évaluer vos besoins individuels et de recommander des ajustements si nécessaire.