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Glucose

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Caractéristiques du Glucose

    Identification du glucose :

  • Nom UICPA : D-glucose et β-D-glucopyrannose
  • Synonymes : D-Glc ; β-D-Glcp ; dextrose ; cérélose ; D-glucopyrannose ; D-glucopyranoside ; D-glucose ; etc.
  • N° CAS : 2280-44-6 ; 54-17-1 ; 26655-34-5 ; 1227096-09-4
  • N° ECHA :
  • N° CE : 218-914-5 ; 607-980-4 ; 807-615-0
  • Code ATC : V06DC01 ; V04CA02 ; B05CX01
  • PubChem : 107526, 5793, 79025
  • ChEBI : 4167 ; 37661
  • FEMA :
  • SMILES :C([C@@H]1[C@H]([C@@H]([C@H] (C(O1)O)O)O)O)O
  • InChl : 1S/C6H12O6/c7-1-2-3(8)4(9)5 (10)6(11)12-2/h2-11H,1H2/ t2-,3-,4+,5-,6?/m1/s1

Propriétés chimiques :

  • Formule : C6H12O6
  • Masse molaire : 180,16 g/mol
  • pKa : 12,16 à 25 °C dans l’eau

Propriétés physiques :

  • T° Fusion : 146 °C (α,D), 150 °C (β,D)
  • Solubilité : 900 g L−13 dans l’eau

Propriétés biochimiques :

  • Codons :
  • pH isoélectrique :
  • Acide aminé essentiel :
  • Occurrence chez les vertébrés : 15 à 17 g sous forme libre

Propriétés optiques :

  • Pouvoir rotatoire : 112,2° (α-D-glucopyranose) et 18,7° (β-D-glucopyrannose en solution aqueuse à 20 °C)

Précautions :

  • SIMDUT : Produit non contrôlé

Tout savoir sur le glucose : ses caractéristiques, son histoire, sa structure, son rôle en nutrition et ses applications

Le glucose fait partie des molécules les plus importantes pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme. En effet, il fournit l’énergie utile au corps humain. En chimie, il est représenté par la formule brute C6H12O6.

La description du glucose

Cette molécule fait partie des glucides qui existent naturellement dans l’ensemble des organismes vivants. Il s’agit de leur source d’énergie principale. Le glucose est avant tout présent dans les fruits, dans les légumes ainsi que dans le miel. S’il est combiné avec le fructose, il donne naissance au saccharose qui a ainsi un pouvoir sucrant plus élevé (1 contre 0,7 pour le glucose).

Les sportifs s’en servent pour gagner rapidement de l’énergie. Les boulangers, quant à eux, l’utilisent dans le cadre la fermentation des pâtes levées. Il est également possible de trouver cette molécule dans les germes des céréales.

L’histoire du glucose

En 1747, le chimiste allemand Andreas Marggraf a isolé le D-glucose grâce au raisin.

En 1812, son homologue russe Constantin Kirchhoff a réussi à produire du sucre à partir de l’amidon. Pour ce faire, le scientifique a chauffé ce dernier avec de l’acide sulfurique.

Il aura fallu attendre 1838 pour que le nom « glucose » soit officiellement adopté par l’Académie française des sciences. Le comité qui l’a nommé ainsi a été composé de chimistes et de physiciens de l’Hexagone : Biot, Dumas, Gay-Lussac et Thénard. En réalité, ces chercheurs ont décidé d’attribuer ce nom au sucre contenu dans le miel, dans le raisin et dans l’amidon. Ce mot est d’origine grecque. Il faisait référence aux vins doux ainsi qu’aux liqueurs.

La structure et les propriétés du glucose

Le glucose est une molécule qu’il n’est plus possible d’hydrolyser en glucides plus simples. Par conséquent, il est classé comme un ose ou un monosaccharide. En outre, dans sa forme linéaire, celle-ci contient un groupe carbonyle de fonction aldéhyde. De ce fait, elle est considérée comme un aldose. Or, à cause de ses six atomes de carbone, il s’agit également d’un hexose. En fin de compte, le glucose est un aldohexose.

Sa consommation est recommandée en raison de ses nombreuses propriétés. Effectivement, cette molécule est la première source énergétique de l’organisme. Toutes les cellules, en particulier celles du cerveau, en ont besoin pour fonctionner de manière optimale. Il s’agit d’un constituant cellulaire, indispensable pour les macromolécules composées de sucres.

L’isomère D, aussi appelé « dextrose », est davantage présent dans les environnements naturels, contrairement à l’isomère L. La synthèse de D-glucose se fait grâce à de l’eau et à du dioxyde de carbone. En outre, la présence d’énergie lumineuse est requise.

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Le glucose en nutrition

L’amidon reste la première source d’énergie absorbée par le corps humain. L’amylase salivaire hydrolyse celui-ci dès qu’il entre dans la bouche. Cet enzyme produit du glucose, mais aussi des polysaccharides et du maltose. Voilà pourquoi du pain, même insipide, laisse place à un goût sucré après avoir été mastiqué durant quelques secondes. Cette décomposition chimique se poursuit jusqu’à l’estomac et à l’intestin grêle.

Par la suite, cette molécule est absorbée par les cellules de l’intestin et circule dans le sang. Une fois qu’elle arrive dans le foie, elle est partiellement utilisée pour produire du glycogène. Il s’agit d’une réserve d’énergie qui renferme des dizaines de milliers d’unités de glucose.

Ce processus permet de déterminer la quantité de ce glucide présente dans le flux sanguin. Celle-ci est contrôlée par deux hormones : l’insuline ainsi que le glucagon. La part de cet aldohexose contenue dans le plasma sanguin est appelée la glycémie. Il est indispensable que cette teneur reste entre 0,7 et 1 g/L de plasma. Dans le cas contraire, l’individu souffrira d’hyperglycémie et pourrait être atteint de diabète.

Les applications du glucose

Bien que cette molécule soit utile à l’organisme, il est important de prendre des précautions.

Les conseils d’utilisation

Le glucose est proposé sous forme de sirop depuis de nombreuses décennies. Toutefois, cette préparation est composée à 55 % de fructose.

Ce liquide possède plusieurs atouts : une durée de conservation plus longue, une utilisation facile et un moindre coût. Néanmoins, il rend les aliments plus addictifs. De ce fait, il est recommandé de les consommer avec modération. Si l’organisme absorbait trop de fructose, la quantité de triglycérides et le taux de cholestérol dans le sang augmenteraient de manière significative. Le corps humain, quant à lui, serait en surpoids. Le risque de souffrir de troubles cardiovasculaires serait également plus élevé.

Pour éviter les excès, il est conseillé de remplacer le sucre traditionnel par du miel, du sucre de coco ou encore des fruits.

Les effets indésirables

Il est nécessaire de limiter la quantité de glucose absorbée quotidiennement par l’organisme. Dans l’idéal, sa part ne devrait pas excéder 50 à 55 % des glucides consommés.

Lorsque la teneur du glucose interstitiel présent dans le sang est inférieure à 0,7 g/L, la personne est en hypoglycémie. Le cas échéant, elle pourrait faire un malaise ou encore souffrir de maux de tête, de tremblements ou d’asthénie. Ce phénomène peut être causé par des maladies comme le diabète. En outre, il pourrait être dû à des efforts physiques importants, alors que l’apport calorique n’est pas suffisant.

L’hyperglycémie, quant à elle, se manifeste par une soif intense, une nervosité excessive ou une envie effrénée d’uriner. De plus, ce phénomène pourrait être annonciateur de diabète.

Les substituts en cas d’intolérance

L’organisme peut avoir du mal à maintenir le taux de glucose dans le sang à un niveau normal. Ce phénomène survient lorsque le pancréas ne sécrète plus assez d’insuline, l’hormone chargée de diminuer ce taux et de favoriser l’utilisation du glucose par l’organisme. Les individus qui en sont victimes souffrent de diabète de type 2. Par conséquent, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé pour suivre un traitement adéquat.

Il sera évidemment nécessaire de consommer moins d’aliments riches en glucose. Au lieu de manger des produits transformés et des féculents traditionnels, vous pouvez privilégier les fruits, le miel et les féculents complets. En effet, leur index glycémique s’avère plus faible.

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