Outre son rôle dans les produits autobronzants, la DHA trouve également sa place dans le domaine capillaire. En cosmétique, elle agit comme agent réducteur, colorant capillaire, agent d’entretien cutané et agent de bronzage. Elle est intégrée dans des shampoings, après-shampoings et masques capillaires. Elle présente une alternative sans ammoniaque ni peroxyde pour expérimenter des nuances temporaires. Son usage capillaire, bien que moins répandu que son utilisation dans les autobronzants, tend à gagner en popularité. Elle offre une solution pratique pour raviver la couleur naturelle des cheveux bruns ou apporter des reflets subtils.
Dans les teintures capillaires non oxydantes, sa concentration maximale est de 6,25 %. Dans les produits autobronzants, elle varie entre 5 et 10 %. Elle est dérivée de la canne à sucre ou de la betterave à sucre, en faisant ainsi un choix sûr pour le tissu cutané. Son action réside dans sa réaction chimique avec la couche supérieure de la peau, offrant un effet bronzant sans exposition au soleil.
Cette polyvalence a signé son intégration dans divers produits de soins esthétiques :
- brumes ;
- sérums ;
- crèmes pour le visage ;
- masques ;
- crèmes corporelles ;
- laits corporels,
- mousses bronzantes ;
- lotions capillaires ;
- brumes pour cheveux ;
- colorants capillaires.
Ces applications diversifiées soulignent son rôle central dans les rituels de beauté modernes.
Précautions d’usage de la dihydroxyacétone
Selon les réglementations, la concentration de DHA dans les soins autobronzants ne doit pas dépasser 10 %. Le Scientific Committee on Consumer Safety (SCCS) a confirmé l’absence de risques à cette concentration. Elle varie de 3 à 8 %.
Effets indésirables
En raison de sa limitation à la couche cornée, elle n’est associée à aucun effet secondaire significatif. Cependant, des comédons plus marqués peuvent être observés. Sa présence naturelle dans l’organisme assure une biocompatibilité élevée, réduisant les risques d’allergies.
L’assèchement cutané est également possible. Les formules autobronzantes contrent souvent cet effet avec des hydratants tels que la glycérine. Il est recommandé d’hydrater quotidiennement la peau, matin et soir, en utilisant des produits adaptés. Pour ce faire, il convient de recourir à une crème à neuf ingrédients pour le visage, et une version à dix ingrédients pour le corps.
Elle est généralement considérée comme sûre et non toxique, sous réserve d’une utilisation conforme aux instructions. Des études approfondies n’ont révélé aucun danger notable lié à son usage. Toutefois, des réactions cutanées légères, telles que des irritations ou des sensibilités, peuvent survenir chez certaines personnes.
Avant toute utilisation, il est recommandé de faire un patch test, surtout pour le visage et le corps. Cette précaution a pour but de détecter toute intolérance potentielle. L’hydratation régulière est également conseillée pour contrer tout effet asséchant de la DHA. La prudence est de mise et, en cas de doute, une consultation médicale est toujours à prévoir.
Bien que l’usage cutané soit considéré comme sûr, des irritations peuvent survenir sur des zones sensibles du corps. Elle peut tacher les mains et la peau. Il est donc nécessaire de se laver les mains après chaque application et d’éviter tout contact avec les yeux. Il est bon de souligner que la mélanoïdine produite diffère de la mélanine, n’offrant aucune protection contre les rayons UV. Ainsi, l’usage de crème solaire à large spectre demeure essentiel pour prévenir les effets néfastes des UV.
Contre-indications
Aucune étude ne signale des risques spécifiques de son utilisation par les femmes enceintes et les nourrissons. Une consultation médicale préalable est recommandée en raison de la sensibilité accrue de leur peau.
L’application sur les muqueuses est à éviter. Il est important d’éviter l’inhalation et l’ingestion d’autobronzants à base de DHA. Ces pratiques peuvent causer des problèmes respiratoires et des dommages à l’ADN, augmentant le risque de cancer.
Selon les résultats des études réalisées, la dihydroxyacétone ne pénètre pas les barrières protectrices de la peau.