Astuces pour peler facilement le tamarillo
Peler le tamarillo permet d’éviter l’ingestion de sa peau qui est toxique. De plus, elle a un goût coriace pouvant dominer la saveur des plats. Pour vous faciliter la tâche, plongez les fruits pendant environ 5 min dans de l’eau bouillante. Cette technique permet de racler facilement la peau des tamarillos. Il est également possible de couper chaque fruit en deux et de gratter légèrement sa chair avec une cuillère.
Contre-indications
Certains enfants sont allergiques au tamarillo. Dans ce cas, ils ne doivent pas en consommer, même en petite quantité. Les symptômes les plus fréquents d’une allergie à ce fruit sont : des nausées, des ballonnements ou des brûlures d’estomac. Certains patients risquent de souffrir de démangeaisons et d’une sensation de brûlure de la peau en cas d’intolérance à ses composants.
Manger régulièrement du tamarillo est susceptible d’augmenter légèrement le taux de glucose. Par conséquent, il est conseillé aux diabétiques de n’en consommer que 1 ou 2 fruits tous les 2 à 3 jours.
En cas de gastrite, évitez de manger une tomate en arbre au petit-déjeuner. La consommation d’un fruit non transformé thermiquement est à exclure pour les patients souffrant d’une inflammation aiguë de la muqueuse gastrique. De plus, manger des graines de tamarillos peut irriter les parois intestinales.
Histoire et origine du tamarillo
Le tamarillo est originaire d’Amérique du Sud, plus particulièrement de la Bolivie, mais également du Pérou, du Chili, de l’Équateur et de l’Argentine. Sa culture est répandue dans des zones subtropicales comme le Rwanda, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et l’Afrique du Sud depuis des siècles. Selon les pays, le fruit porte différents noms, dont :
- la tomate en arbre ;
- la tomate d’arbre ;
- la prune du Japon ;
- la tomate de la Paz.
Le nom « tamarillo » est d’origine néo-zélandaise. Il a été inventé par W. Thompson lors d’un concours organisé en Nouvelle-Zélande en 1967 pour la promotion des tomates. Il a combiné un terme maori « tama » avec « amarillo », un mot espagnol signifiant jaune. À Madagascar, l’espèce s’est par ailleurs naturalisée et elle est connue sous l’appellation de « voatabia hazo ».
Ce fruit s’est répandu dans le monde entier à partir du XIXe siècle grâce aux échanges commerciaux et aux explorateurs. Depuis quelques années, ils sont devenus un ingrédient prisé dans la cuisine internationale grâce à son goût unique.
Les habitants d’Amérique du Sud étaient les premiers à consommer et à connaître les vertus médicinales des tamarillos. Ils traitaient les maux de tête et les douleurs articulaires avec les feuilles de son arbre. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les soldats en consommaient en vue de regagner de la force. Ils les utilisaient également comme coupe-faim. De plus, le fait de manger quelques fruits leur permettait de saturer leur estomac durant plusieurs heures.