Précautions liées à la consommation de la quetsche
La consommation de la quetsche est généralement sans danger. Cependant, quelques précautions sont à prendre, notamment chez les individus ayant des antécédents d’allergies et des problèmes de digestion.
L’intolérance à cette prune se manifeste souvent par des démangeaisons dans la région buccale, dans la gorge et au niveau des lèvres. Celles-ci surviennent juste après l’ingestion du fruit. En cas d’apparition de ces symptômes ou de réactions plus graves, consultez un médecin au plus vite.
Les individus souffrant du SII (syndrome de l’intestin irritable) sont également tenus de faire preuve de prudence. En effet, la quetsche risque de leur causer des troubles digestifs comme des ballonnements, des nausées et des diarrhées. Ces désagréments résultent de la présence de fibres dans le fruit, lesquelles sont digérées difficilement. Ainsi, assurez-vous de ne pas en manger en grande quantité si vous avez un système digestif sensible.
Histoire et origine de la quetsche
Le prunier serait originaire de la Syrie selon les écrits romains. À cette époque, près de 300 variétés de cet arbre ont été recensées. Les premiers fruits n’étaient pas sucrés-acidulés mais aigres. Actuellement, plus de 200 sous-espèces sont répertoriées.
Le quetschier, quant à lui, proviendrait d’Asie. Par la suite, ces baies violettes ont conquis d’autres pays grâce à sa chair juteuse et goûteuse.
La quetsche fait partie des « variétés nobles » de prunes. Elle est largement répandue en Europe, notamment en Allemagne, en Belgique, en Suisse et au Luxembourg. En France, elle prédomine dans les récoltes de l’est et du nord-est, notamment en Alsace, en Lorraine et en Franche-Comté. Dans ces régions, ce fruit est connu sous les noms de « quiterie », « zwatchka » et « pruneau ». Sa culture se retrouve également au Canada, où il est appelé « prune bleue ».
Enfin, le terme « quetsche » est issu de la langue luxembourgeoise. Il se prononce comme « couette-ch ». Ce mot trouve son origine dans l’allemand « zwetsche » ou « zwetschge », signifiant « prunier commun ».