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Poulpe

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Caractéristiques du Poulpe

  • Nom : Poulpe
  • Règne : Animalia
  • Sous-règne :
  • Embranchement : Mollusca
  • Classe : Cephalopoda
  • Sous-Classe : Coleoidea
  • Ordre : Octopoda
  • Sous-Ordre : Incirrina
  • Famille : Octopodidae
  • Sous-famille :
  • Genre : Octopus
  • Espèce : Octopus vulgaris

Tout savoir sur le poulpe : ses caractéristiques, sa composition, ses bienfaits, sa préparation, les précautions à prendre et son histoire

Le poulpe désigne de nombreux genres de mollusques dépourvus de coquille de la famille des Octopodidae. Sa présence s’étend sur une vaste zone géographique, comprenant la mer du Nord, la Manche, l’océan Atlantique, la Méditerranée, ainsi que les Antilles. Le poulpe commun, scientifiquement nommé Octopus vulgaris, est l’une des espèces les plus connues. 

Description du poulpe

Les termes « poulpe » et « pieuvre » désignent en réalité un même spécimen. Le premier terme est apparu bien avant le deuxième, qui est une appellation récente. 

Cet animal marin se démarque par ses caractéristiques anatomiques uniques, dont sa tête globuleuse ornée d’yeux avec des pupilles horizontales. À partir de celle-ci se forme un corps souple et musclé, appelé « manteau » par les scientifiques, se divisant en huit tentacules. Ces derniers sont munis de deux rangées de ventouses, un des traits distinctifs de cet invertébré marin. 

Un poulpe possède plus ou moins 240 ventouses. Ces drageons sont composés de parois musculaires, leur offrant la capacité d’adhérer à diverses surfaces. De plus, elles sont sensibles. De ce fait, elles lui garantissent une précision optimale lors de ses explorations et lors de la chasse.

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La seule partie dure de son corps est son bec. Celui-ci, situé sur sa face ventrale, lui permet de mâcher sa nourriture. 

Cet animal marin préfère les environnements rocheux et les fonds sableux dans certaines régions. Il ne sort de son habitat que pour se nourrir ou pour se reproduire. L’absence de coquille protectrice le rend vulnérable, ce qui explique cette préférence pour une vie casanière. 

Le poulpe est un carnivore vorace, se régalant de mollusques et de crustacés. Une fois sa proie capturée, il la transporte dans son terrier pour la consommer. Il est bon de noter que sa morsure est venimeuse et paralysante.

Composition et valeurs nutritionnelles du poulpe

Le poulpe présente une grande diversité nutritionnelle. Il fait partie des produits de la mer les moins caloriques. Cependant, il est chargé de macro et de micronutriments essentiels.

Pour une portion de 100 g, la valeur de ces différents éléments se présente comme suit :

  • 60,1 kcal ;
  • 85,4 g d’eau
  • 12,9 g de protéines ;
  • 0,97 g de glucides ;
  • 0,5 g de lipides ;
  • 166 mg de phosphore ;
  • 2,36 mg de zinc ;
  • 2,32 mg de fer ;
  • 0,038 mg de sélénium ;
  • 0,020 mg d’iode ;
  • 0,015 mg de vitamine B12.

Grâce à ces nutriments, la consommation de ce fruit de mer confère de nombreux bienfaits pour notre organisme.

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Bienfaits du poulpe

Cet habitant des profondeurs marines regorge de vertus insoupçonnées. 

La vitamine B12 en action

La vitamine B12, cruciale pour la régulation du système nerveux et la synthèse des globules rouges, est principalement présente dans les aliments d’origine animale. La consommation de poulpe permet de couvrir 375 % de vos besoins quotidiens.

Les minéraux en action

Il détient également une bonne quantité de fer (2,32 mg). Cette dose remplit 20 % d’apport nécessaire en ce minéral au quotidien. Ainsi, il se place comme un allié de choix dans la prévention de l’anémie ferriprive.

Le poulpe se distingue par la présence de sélénium, un puissant antioxydant. Il est ainsi recommandé d’en consommer régulièrement. En effet, cette molécule est réputée pour ralentir le vieillissement prématuré des cellules. Il participe aussi à la réduction du risque de maladies cardiovasculaires et de diabète.

Ce fruit de mer offre une bonne dose de zinc, couvrant 25 % des besoins journaliers en cet oligo-élément essentiel. Ce dernier est indispensable dans le fonctionnement des enzymes, et aide à renforcer le système immunitaire.

Bien que la teneur en iode du poulpe ne rivalise pas avec celle des poissons gras, elle reste néanmoins utile. Ce minéral est bon pour la thyroïde, et joue un rôle dans la sécrétion d’hormones de croissance, en particulier chez les enfants.

Choix du poulpe 

Lors de son achat, soyez attentif à certains détails cruciaux. Un produit frais est humide, avec une texture visqueuse, et ne doit pas dégager d’odeur forte. 

La fraîcheur de ce fruit de mer est éphémère, se limitant généralement à 2 jours après la pêche. Ainsi, il est impératif de le garder au réfrigérateur pendant cette courte période. Pour une conservation prolongée, la congélation est permise. Cependant, il est important de ne pas dépasser les deux mois afin de préserver au mieux ses qualités gustatives.

La prudence est de mise lors de la préparation du poulpe non vidé et non nettoyé. En effet, la poche d’encre dans l’animal doit être enlevée avec minutie afin d’éviter de la percer. Si vous optez pour un spécimen encore vivant, placez-le au congélateur afin de l’anesthésier avant la préparation. Cela garantit une fin plus douce pour la créature.

Préparation et consommation du poulpe

Le poulpe est un fruit de mer qui se déguste cuit. En vue d’attendrir sa chair, une brève congélation est nécessaire avant la cuisson. Cette étape permet de casser les fibres musculaires, rendant la chair plus délicate en bouche.

Sa préparation est facile. La première étape consiste à le plonger dans l’eau, puis à y ajouter du thym, du laurier et du romarin afin de l’aromatiser. Assurez-vous de ne pas porter l’eau à ébullition, au risque de rendre sa texture caoutchouteuse. Il se déguste chaud ou froid, selon vos préférences. 

Le poulpe se cuisine de diverses manières : en persillade, en cassolette ou à la provençale. Durant la période estivale, il sert d’ingrédient phare pour les salades. Il suffit de le découper en lamelles, après cuisson, et de l’ajouter à vos recettes habituelles. S’il est encore frais, vous pouvez réaliser un carpaccio à base de ce fruit de mer, rehaussé de coriandre ciselée et de jus de citron. Lors des déjeuners en plein air, il trouve sa place sur le barbecue ou la plancha. La cuisson à feu ouvert apporte une autre dimension à sa saveur.

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Précautions liées à la consommation de poulpe

Bien que le poulpe soit un mets délicieux et prisé, il est important de connaître les contre-indications et les allergies potentielles liées à sa consommation.

En tant que mollusque, il figure parmi les 14 allergènes alimentaires à surveiller. Les personnes souffrant d’intolérance alimentaire, en particulier à ce genre spécifique, sont tenues de prendre les précautions appropriées.

Cet animal marin est naturellement riche en iode, un élément essentiel à la santé thyroïdienne. Par conséquent, les personnes souffrant de troubles thyroïdiens sont priées de consulter un spécialiste avant toute intégration dans un régime alimentaire. 

Origine et histoire du poulpe

À ses débuts, les céphalopodes arboraient une coquille externe. Ils figuraient parmi les premiers animaux de taille notable à naviguer dans les océans. Leur liberté était sans bornes pendant des millions d’années. Cependant, leur situation a commencé à se dégrader à la fin de l’ère primaire, lors de la période dévonienne et carbonifère. À cette époque, l’apparition des poissons et des reptiles dans l’océan a entraîné un changement majeur dans leur mode de vie.

Pour survivre, certains céphalopodes se sont enfoncés dans les profondeurs océaniques, tandis que d’autres ont gagné en mobilité, laissant derrière eux leur lourde coquille externe. À l’aube de l’ère tertiaire, cette coquille s’est progressivement réduite jusqu’à devenir interne, voire disparaître complètement. Les calmars, les poulpes et les seiches ont ainsi réussi à survivre dans les eaux côtières, malgré leur dangerosité, en exploitant leur agilité.

Parmi les genres de Cephalopoda contemporains les plus étudiés, trois espèces ont été distinguées : 

  • les calmars qui vivent en haute mer ;
  • les seiches qui se déplacent presque au niveau du fond marin ;
  • les poulpes qui ne quittent quasiment pas leur habitat.

L’Octopus vulgaris figure parmi les céphalopodes les mieux documentés. Déjà identifié par Aristote parmi les espèces méditerranéennes, il continue de captiver l’imagination et de susciter la fascination à travers les âges.

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