Précautions d’usage
Bien que cet aliment apporte du goût aux plats, certaines précautions d’emploi sont à prendre. Une intolérance est possible, bien que ce cas soit plutôt rare.
Certaines personnes allergiques à d’autres légumes de la famille des Alliacées, tels que l’ail, la ciboulette, l’oignon, sont plus susceptibles d’avoir des réactions au poireau. Un allergène commun à cette famille pourrait en être la cause. Ainsi, en cas de sensibilité à l’un de ces éléments, la prudence est de mise. Veillez à consulter un allergologue si nécessaire.
Les personnes souffrant de lithiase urinaire peuvent être amenées à suivre un régime alimentaire limité en oxalates dans le but de prévenir la rechute. Ces molécules sont pourtant présentes dans cet aliment. Par conséquent, sa consommation est déconseillée à ces individus, au risque de favoriser la formation de nouveaux calculs urinaires.
Histoire et origine du poireau
Le terme « poireau » tel quel a fait son entrée dans la langue française en 1268. Il s’agit en réalité d’une altération du mot « porreau », qui était autrefois utilisé pour désigner ce légume. Cette appellation est toujours employée dans quelques campagnes françaises. Au Moyen Âge, une soupe aux poireaux était traditionnellement appelée « porée ».
Cet aliment occupe une place spéciale dans l’histoire du pays de Galles, où il est devenu un emblème national. Lors d’une bataille mémorable, les Gallois avaient eu l’idée ingénieuse d’insérer ce légume dans leur chapeau pour se reconnaître sur le champ de bataille. Cette pratique a été initiée par un certain évêque de l’Église celtique, qui deviendra par la suite Saint David. Plus tard, le 1er mars, jour de la Saint David, le saint patron de Galles, est célébré en portant un poireau en hommage à cette tradition.
Cette plante provient initialement du Moyen-Orient et du Sud-ouest asiatique, où il aurait été cultivé des millénaires avant notre ère. Les Grecs et les Romains ont ensuite contribué à sa diffusion à travers l’Europe. Il se raconte que Néron, l’empereur romain notoire, en était friand et le consommait régulièrement afin de préserver la qualité de sa voix. Pour cette raison, il fut surnommé le « porrophage » ou le « mangeur de poireau ». Toujours en Europe, sa culture s’est principalement concentrée dans l’ouest et le centre. Aujourd’hui, la France et la Belgique en sont les principaux pays producteurs, fournissant à elles seules la moitié de la production consommée sur le continent.