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Oseille

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Caractéristiques de l’Oseille

  • Nom : Oseille
  • Règne : Plantae
  • Sous-règne : Viridaeplantae
  • Division :
  • Classe : Equisetopsida
  • Sous-Classe : Magnoliidae
  • Ordre : Cariophyllales
  • Famille : Polygonaceae
  • Sous-famille :Polygonoideae
  • Genre : Rumex
  • Espèce :

Tout savoir sur l’oseille : ses caractéristiques, sa composition, ses bienfaits, sa préparation et son histoire

L’oseille dispose d’une large palette aromatique, entre notes poivrées et zestes de citron, apportant une nouvelle dimension qui surprend agréablement les papilles. De plus, sur le plan nutritionnel, elle représente une alliée de choix, car elle est riche en vitamine C, en polyphénols et en minéraux. Elle possède également des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et diurétiques.

Description de l’oseille

L’oseille se caractérise par son feuillage composé de feuilles alternes de forme sagittée, pointues à la base. Leur limbe, de couleur vert clair, présente généralement trois à cinq lobes arrondis. Cette plante a un goût acidulé caractéristique, avec des notes de citron extrêmement marquées. Les fleurs mâles de ce végétal sont composées de six étamines. Quant aux versions femelles, elles se transforment après fécondation en akènes triangulaires de moins de deux millimètres.

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Composition et valeurs nutritionnelles de l’oseille

L’oseille comestible est peu calorique, avec seulement 23 kcal pour 100 g. Cependant, elle renferme beaucoup d’eau, à hauteur de 93 g pour cette même portion. Elle contient également 0,7 g de lipides, 1,6 g de glucides, 1,8 g de fibres alimentaires et 1,8 g de protéines. Elle présente une teneur en différents vitamines, minéraux et oligo-éléments.

Vitamine C : 48 mg pour 100 g

La vitamine C est un puissant antioxydant qui joue un rôle clé dans le bon fonctionnement de l’organisme. Elle lutte efficacement contre les radicaux libres. Ainsi, elle contribue à la protection de l’ADN, des protéines et des lipides au niveau des cellules. 

Thiamine : 0,04 mg pour 100 g

La thiamine intervient dans les réactions enzymatiques de dégradation du glucose, notamment au niveau du cycle de Krebs. Elle est indispensable à la transformation de ce sucre en énergie utilisable par les cellules sous forme d’ATP. La vitamine B1 joue aussi un rôle dans le métabolisme des acides aminés qui constituent le matériau de base pour la synthèse protéique. 

Riboflavine : 0,1 mg pour 100 g

Grâce au FAD (Flavine Adénine Dinucléotide) et au FMN (Flavine Mononucléotide), la riboflavine participe activement au métabolisme énergétique. Elle catalyse le cycle de Krebs et la phosphorylation oxydative. Ces étapes sont essentielles dans le processus de production d’énergie sous forme d’ATP. La vitamine B2 favorise également l’utilisation optimale des nutriments par le corps humain.

Niacine : 0,5 mg pour 100 g

La niacine possède deux formes actives dans l’organisme : l’acide nicotinique et le nicotinamide. Son rôle consiste à synthétiser les coenzymes NAD+ et NADP+ qui agissent comme transporteurs d’électrons au cours de réactions d’oxydo-réduction du métabolisme énergétique. Par ailleurs, ce nutriment semble nécessaire à la synthèse de neurotransmetteurs essentiels au système nerveux central tels que la sérotonine et la dopamine. 

Acide panthonéique : 0,041 mg pour 100 g

Une fois absorbé, l’acide panthonéique est métabolisé en coenzyme A, un acteur majeur de nombreuses réactions cellulaires. Il catalyse diverses étapes clés comme le cycle de Krebs ou le transport des acides gras. Ainsi, il permet l’utilisation optimale des nutriments au service de la production d’énergie sous forme d’ATP. Par ailleurs, ce composant agit sur le système nerveux central en influençant certains neurotransmetteurs. 

Pyridoxine : 0,12 mg pour 100 g

La pyridoxine participe à la synthèse des acides aminés nécessaires à la construction protéique. Cette vitamine est également impliquée dans la glycogénèse et la néoglucogenèse au niveau hépatique. Elle intervient dans le métabolisme des lipides et du cholestérol. Grâce à son action sur la synthèse des neurotransmetteurs comme la sérotonine, ce nutriment régule aussi l’humeur. 

Acide folique : 0,013 mg pour 100 g

L’acide folique intervient de façon prépondérante dans le métabolisme énergétique au niveau de la dégradation des lipides et des acides aminés. En contribuant à transformer ces macronutriments, il permet la production d’énergie sous forme d’ATP. Par ailleurs, la vitamine B12 est indispensable au développement cellulaire et à la fabrication de l’ADN. 

Calcium : 44 mg pour 100 g

Acteur majeur de la minéralisation osseuse et dentaire, le calcium contribue de façon déterminante à la solidité et à la résistance de ces structures. Ce minéral s’accumule dans le squelette sous forme de cristaux d’hydroxyapatite. Il lui confère ainsi sa rigidité et sa résistance aux contraintes mécaniques. De même, il participe de manière active à la contraction et à la relaxation musculaire.

Cuivre : 0,13 mg pour 100 g

Grâce à son action au niveau du collagène et de l’élastine, le cuivre participe à la minéralisation de la matrice osseuse. Il contribue, entre autres, au maintien de l’intégrité des vaisseaux sanguins. Concrètement, il renforce la solidité du squelette tout en prévenant les risques cardiovasculaires. De plus, ce composant joue un rôle primordial dans la transmission synaptique et dans le fonctionnement optimal du système nerveux.

Fer : 2,4 mg pour 100 g

Le fer détient une place centrale dans le transport de l’oxygène à travers l’ensemble de l’organisme. Lors de sa diffusion des poumons vers les tissus, celui-ci se lie aux groupements ferreux contenus dans ces protéines respiratoires. Le sang ainsi chargé est alors transporté jusqu’aux cellules.

Iode : 0,0004 mg pour 100 g

Élément essentiel aux glandes thyroïdiennes, l’iode joue un rôle fondamental dans la régulation métabolique. En tant que cofacteur des hormones thyroxine (T4) et triiodothyronine (T3), il conditionne leur biosynthèse. 

Magnésium : 103 mg pour 100 g

Intervenant comme un cofacteur enzymatique, le magnésium favorise de nombreuses réactions énergétiques clés telles que le cycle de Krebs ou la phosphorylation oxydative. Ce nutriment contribue ainsi activement au métabolisme énergétique cellulaire. 

Manganèse : 0,35 mg pour 100 g

Le manganèse revêt une importance fonctionnelle majeure en raison de ses implications métaboliques et physiologiques. De plus, il agit comme un apparenté au fer au niveau du système nerveux central.

Phosphore : 63 mg pour 100 g

En tant que composant ionique prédominant de l’os et des dents, le phosphore contribue à leur minéralisation sous forme de phosphate de calcium. Il renforce aussi l’intégrité de la charpente osseuse face aux contraintes physiques.

Potassium : 390 mg pour 100 g

Grâce à sa capacité à influencer le potentiel membranaire, le potassium régule l’excitabilité neuromusculaire. Présent en concentration plus élevée à l’intérieur des cellules nerveuses et musculaires, il y conditionne la propagation des influx nerveux.

Sélénium : 0,0009 mg pour 100 g

Le sélénium détient un rôle clé par son action antioxydante au niveau cellulaire. Il fait partie intégrante des enzymes protectrices contre le stress oxydatif.

Sodium : 4 mg pour 100 g

Le sodium joue un rôle capital dans l’absorption et dans les échanges hydroélectriques au niveau cellulaire. Il favorise l’entrée de nutriments au niveau intestinal. Il conditionne ainsi l’assimilation optimale des aliments.

Zinc : 0,2 mg pour 100 g

En tant que cofacteur de plus de 300 enzymes, le zinc influence directement le catabolisme et l’anabolisme au niveau cellulaire. Il active les métallothionéines impliquées dans la stabilisation des acides ribonucléiques messagers.

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Bienfaits de l’oseille

L’intégration régulière de l’oseille dans l’alimentation présente des effets bénéfiques avérés sur la santé globale. 

Propriété antioxydante

Doté d’un fort potentiel antioxydant, le Rumex lutte efficacement contre le stress oxydatif. La vitamine C contribue à maintenir l’homéostasie tissulaire. Elle protège les cellules contre le vieillissement lié aux radicaux libres. Par ailleurs, elle renforce les défenses immunitaires et stimule la production de collagène nécessaire à la réparation tissulaire. Les composés phénoliques de cette plante comme l’acide rosmarinique offrent également d’importantes vertus antioxydantes. 

Propriété anti-inflammatoire

L’oseille présente d’intéressantes propriétés anti-inflammatoires grâce aux flavonoïdes et polyphénols qu’elle renferme. Ces composés aux activités biologiques variées sont susceptibles d’atténuer efficacement les irritations. Ils contribuent également à la lutte contre le stress oxydatif qui est impliqué dans les phénomènes inflammatoires chroniques comme l’arthrose.

Propriété diurétique

L’oseille favorise l’élimination des toxines par les reins. Grâce à ses propriétés drainantes, elle contribue efficacement à éviter naturellement la rétention d’eau. 

Par ailleurs, la teneur élevée de cette plante en fibres alimentaires en fait un allié précieux du transit intestinal. Ces composants préviennent la constipation. De plus, ils procurent une sensation durable de satiété après les repas. Cette caractéristique aide à limiter les fringales entre les prises de repas. 

Critères de choix de l’oseille

Disponible principalement du printemps à l’automne, l’oseille se choisit en primeur. Les feuilles doivent être fermes, charnues et d’un vert éclatant quand vous les effeuillez. Pour préserver au mieux leur qualité nutritionnelle, lavez-les juste avant leur consommation. 

Sa conservation au réfrigérateur ne doit pas dépasser 48 h. Rangez cet aliment dans le bac à légumes, dans un sac en plastique microporeux pour maintenir son humidité. Concrètement, cette plante supporte mal les températures trop basses qui font flétrir son feuillage.

Une fois cuite, sa durée de vie est extrêmement courte. De ce fait, congelez ce végétal en le plaçant dans des sachets ou des boîtes hermétiques après blanchiment. Il conserve ainsi tous ses nutriments pendant plusieurs mois.

Modes de préparation et de consommation de l’oseille

L’oseille est souvent combinée avec d’autres légumes en tant qu’exhausteur de goût. Elle entre dans la composition de soupes, de veloutés et de potages. Cet aromate est également utilisé dans la préparation de sauces relevées qui agrémentent les poissons, les viandes blanches ou les œufs. 

Cette plante se déguste aussi crue en salade où sa texture croquante contraste agréablement. Pour cuire ses délicates feuilles, évitez tout contact avec le cuivre ou l’aluminium qui noircissent sa chlorophylle.

Histoire et origine de l’oseille

Le nom scientifique de l’oseille fait référence à ses feuilles en forme de lance ou de flèche, évoquant leur plus ancienne utilisation médicinale. Les Égyptiens, les Grecs et les Romains l’ont déjà cultivé depuis l’Antiquité. Ils en appréciaient ses vertus digestives.

Sa domestication et son utilisation en cuisine commencent au Moyen Âge. À cette époque, cette plante aide à lutter contre le scorbut grâce à sa forte teneur en vitamine C. Au XVIIe siècle, elle devient célèbre en ornant les sauces destinées à relever le goût de gibiers lors des banquets royaux. 

Originaire d’Europe et d’Asie, elle se développe principalement dans les zones tempérées. La France, la Belgique et les Pays-Bas en sont les plus grands producteurs européens. 

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