Caractéristiques de la moule
- Nom : Moule
- Règne : Animalia
- Sous-règne : –
- Embranchement : –
- Classe : Bivalvia
- Sous-Classe : Pteriomorphia
- Ordre : Mytilida
- Famille : Mytilidae
- Sous-famille : –
- Genre : –
- Espèce : –
Moule
Tout savoir sur la moule : ses caractéristiques, sa composition, ses bienfaits, sa préparation et son histoire
La moule est un mollusque bivalve appartenant à la famille des Mytilidae. Elle est particulièrement appréciée en raison de son goût unique. En outre, ce produit de la mer possède de nombreuses vertus thérapeutiques.
Description de la moule
De manière générale, les Mytilus et les Perna possèdent un corps mou à l’intérieur d’une coquille calcaire. La partie charnue est composée d’une graisse viscérale, d’un manteau ainsi que d’une cavité palléale. Les branchies de l’animal se trouvent dans cette excavation. Il dispose aussi d’une « tête », qui est en réalité un espace abritant ses différents organes des sens.
Les moules ne se déplacent presque jamais, notamment lorsqu’elles se trouvent en surface. Toutefois, dans l’eau, elles peuvent se mouvoir lentement grâce à leur pied.
Ces mollusques atteignent leur maturité sexuelle après une année. Ils possèdent deux gonades (les organes sexuels) de couleur différente chez les mâles (blanches) et les femelles (jaune-orangé). Ces espèces aquatiques s’accouplent entre les mois de mars et de juin. En revanche, il n’est pas possible pour les moules matures de se déplacer, ce qui les empêche de se reproduire. Concrètement, la fécondation a lieu dans l’eau quand des gamètes se rencontrent.
Composition de la moule et ses valeurs nutritionnelles
Les valeurs nutritionnelles pour 100 g de ce mollusque cuit sont les suivantes :
| Nutriments | Teneur approximative | |
| Énergie | 108 kcal | |
| Eau | 74,1 g | |
| Macronutriments | Protéines | 17,2 g |
| Glucides | 5,12 g | |
| Lipides | 2,09 g | |
| Cholestérol | 0,0521 g | |
| Minéraux et oligo-éléments | Chlorure | 411 mg |
| Sodium | 322 mg | |
| Phosphore | 179 mg | |
| Potassium | 166 mg | |
| Magnésium | 66,6 mg | |
| Calcium | 59,4 mg | |
| Fer | 3,99 mg | |
| Zinc | 2,85 mg | |
| Sel | 0,8 mg | |
| Manganèse | 0,19 mg | |
| Cuivre | 0,11 mg | |
| Iode | 0,106 mg | |
| Sélénium | 0,0557 mg | |
| Vitamines | Vitamine C | 5,87 mg |
| Vitamine E | 2,27 mg | |
| Vitamine B3 | 1,16 mg | |
| Vitamine B2 | 0,29 mg | |
| Vitamine B5 | 0,28 mg | |
| Vitamine A | 0,0984 mg | |
| Vitamine B9 | 0,048 mg | |
| Vitamine B6 | 0,044 mg | |
| Vitamine B1 | < 0,04 mg | |
| Vitamine B12 | 0,0176 mg | |
| Vitamine D | < 0,00034 mg |
Les différentes espèces ont un apport calorique faible. De ce fait, elles conviennent aux individus qui ne souhaitent pas prendre du poids.
Bienfaits de la moule
Les substances contenues dans ce produit de la mer présentent de nombreux bienfaits pour le corps humain.
Macronutriments
La moule est composée de deux acides gras faisant partie des oméga-3 : l’acide eicosapentaénoïque (AEP) et l’acide docosahexaénoïque (ADH). Ensemble, ils permettent aux systèmes immunitaire, circulatoire et hormonal de fonctionner normalement.
De plus, ils aident à faire face aux troubles cardiovasculaires. Ils réduisent la tension artérielle ainsi que la quantité de triglycérides dans le sang, et empêchent l’apparition de caillots sanguins.
Minéraux
Le phosphore contribue au développement des os (notamment des dents) et des tissus. Par ailleurs, il aide le pH du sang à rester à un niveau normal. Il fait partie des principaux éléments constitutifs des membranes cellulaires.
Oligo-éléments
Le fer participe activement à la synthèse de globules rouges et à l’oxygénation du sang. Ce dernier permet aussi de créer de nouvelles cellules, des hormones ainsi que des neurotransmetteurs.
Le zinc est un minéral qui aide le système immunitaire à fonctionner de manière optimale. De plus, celui-ci accélère la cicatrisation des plaies, et aide le fœtus à se développer convenablement. Enfin, il stimule l’action de l’insuline.
Le sélénium exerce une action antioxydante. Ainsi, il prévient la formation de radicaux libres, aux côtés du cuivre et du manganèse. Il transforme également les hormones thyroïdiennes en leur version active.
L’iode synthétise les hormones thyroïdiennes, qui permettent aux cellules de se développer sans problème. D’ailleurs, cette substance régule les dépenses énergétiques, et fabrique de nouvelles protéines.
Vitamines B
La vitamine B1 produit de l’énergie grâce aux glucides absorbés par le corps humain. En outre, elle transmet l’influx nerveux.
La vitamine B2 participe à cette production d’énergie. Par ailleurs, celle-ci répare les tissus, synthétise des hormones et forme de nouveaux globules rouges.
Outre le fait de produire de l’énergie, la vitamine B3 joue aussi un rôle important dans les réactions métaboliques. Elle fait notamment partie des nutriments qui aident à la formation de l’ADN.
La vitamine B9 permet de fabriquer l’ensemble des cellules du corps, ce qui inclut les globules rouges. De surcroît, elle participe à la constitution du matériel génétique, et optimise le fonctionnement des systèmes immunitaire et nerveux. Pour terminer, l’acide folique aide les blessures à cicatriser plus rapidement.
La vitamine B12 travaille de concert avec la vitamine B9 pour optimiser la formation de globules rouges, tout en entretenant les cellules du corps humain.
Choix d’une moule
À l’instar des autres animaux aquatiques, divers critères sont à considérer pour le choix de ce mollusque. De plus, il doit être conservé dans des contenants et des lieux adéquats.
Variétés
Il existe 17 espèces de moules disséminées dans le monde entier. Bien que des variétés sauvages existent encore jusqu’à présent, les consommateurs privilégient celles qui sont élevées. En effet, ces dernières s’avèrent plus charnues. Elles ne sont pas non plus remplies de sable ni de gravier.
Les espèces les plus consommées sont : le Mytilus edulis, le Mytilus galloprovincialis, le Mytilus trossulus et le Perna canaliculus.
Critères d’achat
Les moules sont proposées fraîches ou en conserve sur le marché. Il est recommandé de frapper doucement leurs valves pour en vérifier la fraîcheur. Elles devraient rester fermées ou se refermer après cette action.
Il est important que les produits vendus soient étalés sur de la glace, non enfouis à l’intérieur. Ceux avec une coquille cassée sont à éviter.
En outre, il est possible de trouver des moules en demi-coquille qui ont déjà été cuites, puis congelées. Les mollusques commercialisés en conserve sont accompagnés d’huile, de tomate ou de vin blanc. Ils sont parfois même fumés.
Conservation
Il est conseillé de choisir des moules fraîches et de les consommer le jour même où elles sont achetées. Cependant, il est aussi possible de les conserver 48 h dans un réfrigérateur. Pour ce faire, placez-les dans un récipient couvert d’un linge humide.
De surcroît, vous avez la possibilité de les conserver, avec leur coquille ou décortiquées, pendant trois mois. Dans ce cas, il sera nécessaire de les déposer dans un contenant hermétique, sans retirer leur liquide d’origine. Stockez-les ensuite au congélateur.
Préparation et consommation de la moule
À l’opposé des huîtres, il est rare que les moules soient consommées crues. Seules les espèces fraîches pêchées en mer sont recommandées, car elles n’ont pas encore été polluées.
En général, ces mollusques sont cuits dans un fumet contenant du vin blanc et divers condiments (poivre, persil, oignon, etc.). Une fois que leur coquille s’ouvre, il sera nécessaire de remuer régulièrement la casserole. Ils sont à servir et à consommer immédiatement.
Il est aussi courant de passer les moules au four avec du beurre et des condiments. Par la suite, vous pourrez consommer cette préparation gratinée avec des pommes de terre frites ou des courges. À ce propos, les fameuses « moules-frites » demeurent la recette la plus célèbre à base de ce produit de la mer.
Il ne s’agit ici que de simples suggestions. Les possibilités offertes par cet animal aquatique sont nombreuses.
Histoire et origines de la moule
Le nom « moule » provient du latin Musculus signifiant « coquillage ».
Il semblerait que cet animal marin ait été consommé depuis la Préhistoire. En effet, de nombreux restes de coquilles abandonnés par les Amérindiens ont été découverts sur les côtes d’Amérique latine. Ces enveloppes rigides auraient été utilisées comme des cuillères.
Il est bon de noter que le célèbre plat de moules-frites a vu le jour en Belgique et au nord de la France.
