Contre-indications du merlan
Il est important de noter que, comme de nombreux poissons, le merlan peut provoquer des réactions allergiques chez certaines personnes. En raison du risque sanitaire élevé, la consommation de ce poisson est déconseillée aux femmes enceintes. En outre, les individus immunodéprimés devraient s’abstenir de le manger cru ou fumé. Il en est de même pour les personnes souffrant de troubles de la thyroïde, à cause de sa teneur en iode.
Histoires et origine
Depuis toujours, la pêche avait toujours été une source de nourriture pour l’Homme. Le poisson avait été consommé cru, cuit ou gelé. La technique de fumage des poissons, devenue courante dès le IIe millénaire av. J-C, avait marqué un jalon important dans l’évolution de la cuisine.
Les Grecs, peuple de marins, accordaient une place de choix au poisson dans leur alimentation. Merlan, thon, mulet, dorade, rouget et maquereau figuraient couramment dans leurs menus.
Les Romains, de leur côté, avaient toujours une réserve de « garum ». Il s’agit d’une sauce condimentaire à base de poisson fermenté pour agrémenter leurs plats. Ils maîtrisaient l’art du salage, exposant entre autres, le fretin et le merlan au soleil, jusqu’à ce que leur chair sèche.
Autrefois, le merlan était considéré comme le plat du pauvre. Aujourd’hui, il figure parmi les poissons maigres qui ont leur place dans une alimentation équilibrée.
Au XVIIIe siècle, les coiffeurs poudraient les perruques qui étaient courantes à l’époque. Ils étaient couverts de poudre, comme les merlans enroulés dans de la farine avant d’être frits. À l’époque, « aller chez le merlan » signifiait tout simplement « aller chez le coiffeur ».
« Avoir des yeux de merlan frit » est utilisé dans un contexte amoureux, pour désigner les yeux langoureux d’une personne qui regarde béatement l’élu.e de son cœur.