Hypoallergénique
Sans gluten, le malanga se présente comme une excellente alternative à la farine de blé pour les personnes souffrant d’allergies alimentaires.
Régulation de la tension artérielle
Le potassium contenu dans la plante peut aider à réguler la tension artérielle. Cet élément permet de prévenir les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, les problèmes rénaux et les crampes musculaires.
Faible indice glycémique
Son faible indice glycémique maintient la glycémie stable et réduit le stockage excessif de graisses. Cet indice est plus bas que celui de la pomme de terre traditionnelle. La plante est donc une meilleure option pour les personnes atteintes de diabète.
Critères de choix du malanga
Imposante, la plante peut atteindre jusqu’à 2 m de haut. Ses grandes feuilles, qui peuvent mesurer plus de 1 m de long, sont comestibles. Ses tubercules forment une irrégularité, généralement de 18 à 25 cm et pesant entre 250 g et 1 kg. Elles sont revêtues d’une fine peau dont la texture peut changer selon les variétés.
Pour bien choisir un malanga, optez pour des tubercules très fermes, exempts de moisissures et de zones molles. Il est préférable de le couper en deux lors de l’achat pour évaluer la qualité de la chair. Ce procédé permet notamment de juger de son degré de jutosité.
En ce qui concerne la préservation, cette plante est sensible et perd rapidement sa saveur caractéristique de noisettes. Elle peut se conserver quelques jours à l’air ambiant ou au frigo. Ses feuilles peuvent être gardées plusieurs jours au réfrigérateur. Il est recommandé de les essuyer avec un linge humide et de les placer dans un sac en plastique perforé. Il est également possible de congeler ce tubercule pour une protection plus longue.
Préparation et consommation du malanga
Le malanga est couramment consommé dans les régions tropicales et subtropicales, surtout dans les Antilles et les colonies hispaniques.
La corme principale est trop fibreuse pour l’ingestion humaine. Elle est réservée à la nutrition animale.
Ses feuilles peuvent être préparées de nombreuses manières similaires à celles des épinards. Elles servent d’enveloppe aux ingrédients, tout comme les feuilles de chou qui sont cuites au four. Le tubercule peut également être transformé en farine, ce qui le rend très digeste et adapté à l’alimentation des bébés.
Il est généralement consommé cuit, son amidon étant non digestible. Certaines variétés renferment des cristaux d’oxalate de calcium, une substance irritante pour le système digestif, qui est détruite par la cuisson.
Le malanga peut être cuisiné de différentes manières : cuit, râpé, bouilli, grillé, frit, en purée, en accompagnement, etc. Voici quelques recettes incontournables à base de cette plante.
Acras de giraumon et malanga
Pour concocter cette recette, commencez par éplucher, laver et râper finement les légumes. Ensuite, hachez des branches de cives, du persil, de l’ail et du piment. Réunissez l’ensemble de ces ingrédients dans un saladier et effectuez un mélange vigoureux. Incorporez la farine et la levure, puis assaisonnez la préparation avec du thym, du sel et du poivre. Pour la cuisson, faites frire les acras dans un bain d’huile chaude en vous aidant de deux cuillères. Une fois cuits, égouttez-les sur du papier absorbant, et dégustez-les aussitôt.