Cette espèce peut faire jusqu’à 1 m de longueur et peser dans les 12 kg. Cependant, des spécimens de 50 cm pour 1 kg sont plus fréquents. Par ailleurs, la dénomination « loup » indique souvent le bar commun, bien qu’en réalité, elle désigne toutes les espèces du genre Dicentrarchus.

Le bar tacheté ne diffère pas totalement de la première espèce. Néanmoins, il se distingue sur les points suivants :

• des rayures bien visibles au niveau des flancs ;
• des yeux plus grands ;
• une bouche orientée vers le haut, munie d’une mâchoire inférieure proéminente ;
• une tache noire au niveau du bord de l’opercule.

En ce qui concerne la taille, le bar tacheté est plus petit. En effet, la longueur maximale que cette espèce peut atteindre tourne autour de 60 cm. De plus, son poids ne dépasse pas les 2 kg.

Composition et valeurs nutritionnelles du loup

Le poisson-loup n’est pas particulièrement calorique. En effet, l’énergie apportée par 100 g est de 82,5 kcal. Cependant, ce vertébré aquatique est riche en eau, qui se trouve être à hauteur moyenne de 78,1 %. Toutefois, ce qui distingue le bar est sans doute sa teneur élevée en protéines. Ces dernières sont de l’ordre de 19,1 g pour la même portion susmentionnée.

Les lipides, pour leur part, ne constituent que 0,7 g de cette dernière. Néanmoins, ils peuvent atteindre 3,9 g. Ils sont principalement des acides gras, dont 0,2 g sont saturés, 0,21 g sont mono-insaturés et 0,19 g sont poly-insaturés. Le bar renferme également du cholestérol, à raison de 47,6 mg pour une portion de 100 g. Enfin, des traces de cendres peuvent également être retrouvées dans ce poisson cru, à hauteur de 1,7 g pour 100 g.

Vitamines

Les principales vitamines retrouvées dans le loup incluent la niacine, le tocophérol, l’acide pantothénique, la riboflavine, la thiamine, l’acide folique, le cholécalciférol et la cobalamine. Leur teneur respective est présentée dans le tableau suivant.

Le bar contient aussi de la vitamine A (ou rétinol), ainsi que de la vitamine K1. Cependant, la teneur en ces éléments est particulièrement faible, respectivement de moins de 0,021 mg et inférieur à 0,0008 mg pour 100 g. Elle représente 0 % des besoins quotidiens d’un adulte.

Minéraux

Les minéraux retrouvés dans le loup sont détaillés dans le tableau ci-après.

Le bar contient aussi du manganèse, dont la teneur est estimée à moins de 0,01 mg pour 100 g.

Optimisation des fonctions thyroïdiennes

Les fonctions thyroïdiennes se voient renforcées grâce au loup. L’iode contenu dans ce dernier stimule l’activité de cette glande. Il promeut la sécrétion des hormones nécessaires au métabolisme de base de l’organisme. De plus, sa teneur équivaut à 15 % des apports journaliers recommandés à un individu, une part non négligeable.

Amélioration du fonctionnement du système nerveux et du transport de l’oxygène dans le sang

La richesse du bar en vitamine B12 fortifie le fonctionnement du système nerveux. De plus, elle participe à l’élaboration de globules rouges, essentielles au transport de l’oxygène dans le sang. Cette action est soutenue par le fer, qui aide par la même occasion à la distribution de cet élément dans l’organisme.

Action antioxydante

Enfin, la perche de mer présente une fonction antioxydante. Le sélénium, en particulier, aide à combattre les radicaux libres et le vieillissement de la peau. En outre, il représente 43 % des besoins quotidiens d’un individu, faisant du bar un aliment de choix.

Critères de choix du loup

Lorsqu’il est question d’acheter un poisson, il est toujours recommandé d’opter pour un produit frais. Dans cette optique, le loup doit être de préférence entier. Autrement, sa qualité et sa fraîcheur ne sont pas garanties. Par ailleurs, un kilogramme de cet aliment suffit généralement pour quatre personnes.

Au moment d’effectuer un choix, il convient également de s’assurer que l’œil du bar est bombé et bien rouge, tout comme les ouïes. En outre, son corps doit être bien ferme et luisant, et dégager une odeur iodée.

En fonction des préférences de chacun et de la disponibilité des produits, deux principales options s’offrent aux acheteurs. Le premier est d’opter pour un bar de ligne, qui est sauvage et plus délicieux, mais qui s’avère être plus coûteux. La seconde possibilité est de choisir un poisson issu de l’élevage.

Modes de consommation et de préparation du loup

La préparation du loup n’est pas particulièrement difficile. Pour ce faire, il est impératif de lui retirer d’abord les nageoires et de le vider. Les écailles peuvent être enlevées ou non, en fonction du mode de cuisson. Si celle-ci se fait en croûte de sel, elles vont permettre de protéger la chair de l’assèchement. Autrement, elles doivent être retirées. Afin de savourer au mieux le bar, il est recommandé de le cuisiner le jour même de l’achat.

Le poisson se consomme généralement cuit et se cuisine de plusieurs manières différentes. Il peut, par exemple, être frit à la poêle ou préparé à la plancha. Sa saveur est également exquise en carpaccio. Il est aussi possible de le cuisiner à la vapeur ou de le servir lors d’un barbecue. Afin d’obtenir davantage de saveur, il est conseillé de conserver la peau.

Le loup peut aussi être enfourné. Par ailleurs, ce mode de cuisson est le plus adapté pour conserver la chair. Pour agrémenter le goût et l’odeur, il est de mise d’y intégrer des épices, telles que le thym et le persil. Quelques rondelles de citron sont également susceptibles d’ajouter de la couleur au plat. Ce dernier peut, par la suite, être servi seul ou accompagné de légumes de saison.

Toutefois, comme tous les poissons, le bar peut provoquer des réactions allergiques chez les sujets sensibles. Afin de s’assurer que sa consommation ne représente aucun danger, il convient de consulter au préalable un professionnel de la santé. Aussi, pour éviter tout risque d’intoxication, il ne doit pas être servi cru aux femmes enceintes.