Konjac

Konjac

Caractéristiques du konjac

Nom : Konjac
Règne : Plantae
Sous-règne : Tracheobionta
Division : Magnoliophyta
Classe : Liliopsida
Sous-Classe : Arecidae
Ordre : Arales
Sous-Ordre : –
Famille : Araceae
Sous-Famille : –
Genre : Amorphophallus
Espèce : Amorphophallus konjac

Tout savoir sur le konjac : ses caractéristiques, sa composition, ses bienfaits, sa préparation et son origine

Le konjac, de son nom latin Amorphophallus konjac, appartient à la famille des Araceae. Cette plante est appréciée pour les vertus nutritives de sa partie souterraine. Elle fait partie des ingrédients de certaines recettes culinaires japonaises.

Description du konjac

Le konjac, également connu sous le nom de langue du diable, se caractérise par son unique et grande feuille. Sa hauteur peut aller jusqu’à 1,3 m. Ce végétal présente une teinte verte, avec quelques taches de violet.

Cette plante possède à sa base un rhizome doté de plusieurs tubercules. De forme sphérique, le diamètre de celui-ci avoisine les 30 cm, avec un poids pouvant atteindre 4 kg. D’après les statistiques, le grand spécimen de cette espèce fait 46 cm de diamètre pour un poids de 24 kg.

Composition et valeurs nutritionnelles du konjac

Voici un tableau du profil nutritionnel de 100 g de konjac.

Nutriments	Apports
Eau	95 g
Fibres alimentaires	2,7 g
Glucides	1,6 g
Sodium	4 mg
Calories	12 kcal

Il est à noter que ces données correspondent aux valeurs nutritives des produits vendus en France. Ces teneurs ne sont pas les mêmes aux États-Unis, en raison des différences dans les conditions de culture.

Bienfaits du konjac

Le konjac est un bon allié minceur en raison de ses nombreuses vertus liées à la perte de poids. Il intervient aussi sur la sphère cardiovasculaire.

Propriétés digestives intéressantes

La langue du diable est reconnue pour ses propriétés digestives résultant de sa haute teneur en fibres. Ces dernières facilitent le transit intestinal, notamment lors des repas gras. Elles soulagent également les troubles digestifs, incluant la constipation. Dans cette même optique, cette plante favorise l’élimination des déchets et des toxines présents dans le corps.

Par ailleurs, le konjac s’exploite en tant que coupe-faim. Une fois en contact avec le suc gastrique, il gonfle, engendrant ainsi une sensation de satiété. Cette action permet de limiter la prise alimentaire et de mieux contrôler le poids. De plus, ce végétal est composé majoritairement d’eau.

Action sur le taux de cholestérol

Le glucomannane, une fibre soluble présente dans la langue du diable, agit comme un régulateur du taux de cholestérol. Il fait baisser le taux mauvais cholestérol et limite l’accumulation de celui-ci dans les artères. Cette action s’avère bénéfique en cas de maladies cardiovasculaires.

Diminution de la glycémie

La consommation de konjac permet, entre autres, de réduire l’absorption du sucre par l’organisme. Le glucomannane ralentit le processus d’absorption des glucides par les intestins. En plus d’être recommandée dans un régime minceur, cette plante est bénéfique pour les personnes diabétiques.

Contre-indications et effets indésirables du konjac

En cas de consommation excessive de la langue du diable, des effets indésirables peuvent survenir :

gaz ;
ballonnements ;
selles molles ou diarrhée ;
gêne intestinale.

Par conséquent, il convient de bien respecter la posologie indiquée pour une cure de konjac. Après chaque prise, boire un grand verre d’eau aide l’organisme à assimiler les principes actifs de cette plante. Cela permet également de limiter les risques d’obstruction des voies digestives. Par ailleurs, pour éviter les désagréments, il vaut mieux commencer par de faibles doses, à prendre pendant une courte durée.

Les compléments alimentaires à base de langue du diable peuvent interagir avec les traitements médicamenteux. On recommande d’attendre au moins trois heures entre leurs prises.

Critères de choix du konjac

De nombreux formats du konjac sont disponibles dans le commerce : en gelée, en poudre, en comprimé et sous forme de féculents.

Les féculents de konjac

Ces produits sont obtenus par transformation des tubercules en :

nouilles ;
tagliatelles ;
riz ;
farine ;
pâtes.

Ce substitut de féculents, en plus d’être une option saine, présente une faible teneur en calories.

Le konjac en gelée

Cette gelée est aussi connue sous la dénomination « konnyaku ». De texture rebondissante, elle s’obtient en mélangeant la farine de la plante avec un peu d’eau de chaux. Bien que sa saveur soit insipide, voire fade, elle s’imprègne facilement du goût des autres légumes.

Le konjac sous forme de poudre

Le konjac en poudre se dilue dans un verre d’eau ou de jus de fruits. Néanmoins, ce conditionnement n’est pas courant sur le marché. Il se vend généralement auprès des boutiques spécialisées ou auprès des artisans cultivateurs.

Le konjac sous forme de comprimé ou de gélule

Les gélules à base de langue du diable s’utilisent dans le cadre d’une perte de poids pour leur effet coupe-faim. Elles se prennent 30 min avant les repas, avec un verre d’eau, afin de faire gonfler les fibres contenues dans le konjac. La posologie est de 1 à 2 comprimés, selon la composition du produit. En effet, celle-ci peut varier en fonction des fabricants.

Comment préparer et consommer un konjac ?

La préparation des féculents de konjac n’est pas différente des pratiques culinaires habituelles. Les pâtes, les nouilles, les vermicelles et le riz sont habituellement conservés dans de la saumure. Ainsi, ils doivent être rincés au préalable. Ils sont ensuite cuits dans une eau frémissante pendant trois ou quatre minutes. Ils peuvent être sautés avec des légumes et de la viande. Les féculents de langue du diable accompagnent le saumon, le poulet, la courgette, la carotte et le champignon. La poudre de konjac s’incorpore dans les sauces, les soupes et les potages.

Histoire et origines sur le konjac

Cette plante vivace est présente à l’état sauvage dans les forêts tropicales et subtropicales. Elle se rencontre le plus souvent en Asie du Sud-Est. Elle est principalement cultivée en Chine, en Indonésie et au Japon. Les premiers pieds de konjac connus remontent à plus de 2 000 ans. L’Amorphophallus konjac est utilisé dans la pharmacopée asiatique depuis longtemps.