Idées de préparation et de consommation du kinako
Au Japon, le kinako est intégré dans divers types d’en-cas, aussi bien traditionnels que modernes.
Saupoudrer le mochi sucré et glutineux de farine de soja est une manière d’apprécier son goût spécifique de noix. De moelleuses et délicieuses boulettes de mochi peuvent également être roulées dans ce produit pour un casse-croûte traditionnel et simple.
Le kuromitsu, un sirop japonais à base de sucre brun d’Okinawa, peut être associé au kinako pour enrober les mochi et éviter qu’ils soient secs.
Traditionnellement, le warabi mochi, une recette à base de fougère ou de warabi, un amidon végétal, est servi avec cette poudre de soja, notamment en été.
Ceci dit, il existe plusieurs façons d’incorporer cet aliment au quotidien.
Au petit déjeuner
Pour éviter les fringales et les coups de barre, la farine de soja peut être ajoutée dans le muesli ou du lait.
En dessert
Il est possible de saupoudrer les salades de fruits ou les crèmes desserts de kinako. L’intégrer dans les gâteaux est également une idée intéressante pour l’apprécier autrement.
Son pouvoir sucrant en fait une excellente alternative pour limiter la quantité de sucre et diminuer l’apport calorique dans une recette gourmande.
En l’ajoutant dans des barres de céréales ou des cakes, les sportifs peuvent profiter d’un en-cas hyperprotéiné.
Des lécithines sont présentes dans ce produit, d’où sa propriété émulsifiante. De ce fait, elle est recommandée pour diminuer la quantité de beurre et d’œufs dans les préparations. En effet, une cuillère à soupe de poudre de soja et deux cuillères à soupe de liquide peuvent remplacer un œuf.
Histoire et origines du kinako
Le kinako provient d’une légumineuse de Chine : Glycine ussuriensis. Les Chinois consomment et cultivent le soja depuis 2800 av. J.-C. Cet aliment faisait partie des cinq substances indispensables à la vie.
Actuellement, les États-Unis représentent le principal producteur de soja, dont plus de 90 % des cultures servent à l’alimentation animale. Le grain, ainsi que les diverses matières dérivées, à savoir le tofu, la sauce, l’huile et le lait, est au centre de toute une industrie.
D’après la légende, le kinako a été introduit au Japon par des moines bouddhistes. En japonais, ce terme signifie « poudre jaune ». Cependant, il a été d’abord nommé mame-ko, se traduisant par « farine de haricot ». Au fil des siècles, son élaboration a subi des améliorations dans l’Empire du soleil levant. Pour ce faire, des variétés de soja connues pour leur qualité sont utilisées. Les graines sont grillées à la poêle et broyées avec un pilon ou un mixeur. Ensuite, la farine est conservée dans un contenant en verre avec un couvercle.