Précautions
Attention ! Toutes les parties du jicama, sauf les tubercules, contiennent des substances toxiques, que ce soient les graines, les gousses, les tiges ou les feuilles. Elles renferment de la roténone, un puissant biocide. Toutefois, les jeunes gousses sont comestibles, mais elles deviennent nocives une fois arrivées à maturité. Par mesure de sécurité, ne mangez que la partie souterraine.
En outre, le jicama est une source significative de fibres. Bien que ces éléments nutritifs soient bénéfiques pour le corps, une ingestion excessive et soudaine peut entraîner un inconfort abdominal. Par conséquent, il est recommandé de modérer sa consommation. Vous pouvez le cuire légèrement à la vapeur pour faciliter sa digestion.
Histoire et origine du jicama
Le jicama, scientifiquement nommé Pachyrhizus erosus, est originaire d’Amérique centrale, principalement du Mexique. Sa consommation semble remonter à des temps immémoriaux dans les pays d’Amérique latine. Les Aztèques avaient une appréciation particulière pour les propriétés médicinales de ses pousses. Ce peuple utilisait ses feuilles, une fois qu’elles avaient été détoxifiées par le séchage, comme nourriture pour les animaux domestiques. D’ailleurs, le nom de cette plante dérive de l’aztèque xicamatl, signifiant littéralement « qui a du goût ».
Au cours de leurs voyages, les explorateurs espagnols ont fait la découverte des jicamas, les transportant ensuite dans les cales de leurs bateaux jusqu’aux Philippines. Cela a donné naissance à une culture florissante de ces légumes racines à travers toute l’Asie, où ils ont acquis le statut de denrée traditionnelle.