Contre-indications en cas d’allergie aux flageolets
En raison de la quantité importante de glucides et de fibres alimentaires dans cette variété de haricot blanc, elle peut être difficile à digérer. Par conséquent, les personnes disposant d’un système digestif fragile devraient limiter la consommation de flageolets.
Les sujets souffrant de syndrome de l’intestin irritable sont invités à ne pas manger régulièrement ce type de légumineuse afin d’éviter ses effets indésirables. Des ballonnements, des diarrhées, des maux de ventre ou des nausées, quelques heures après l’ingestion de flageolets, peuvent être des symptômes d’allergie à ses composants. Le cas échéant, il est conseillé d’arrêter d’en consommer et de consulter l’avis d’un professionnel de santé.
L’histoire et l’origine du flageolet
Le flageolet est originaire d’Inde, de Brésil et de Chine. Depuis des années, sa culture est répandue dans le monde, particulièrement en Bretagne et dans différentes régions du nord de la France.
Également dénommée « fayot », cette légumineuse qui provoque des flatulences fait partie des aliments préférés des Européens. Il est un ingrédient essentiel de la gastronomie française tout en représentant la tradition pendant les repas familiaux. Il est surtout apprécié pour sa capacité à entraîner une sensation de satiété et pour sa qualité nutritionnelle.
Sa découverte dans des sites archéologiques date de 7 000 ans avant Jésus-Christ au Pérou. En 1492, Christophe Colomb a introduit les flageolets dans plusieurs régions européennes. Leur première entrée en Asie et en Afrique date du XVIe siècle grâce à des navigateurs portugais.
La culture des haricots blancs et de ses variétés s’est aussi implantée dans différents pays d’Afrique, notamment en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie. En revanche, contrairement à d’autres légumineuses, les flageolets ne se sont pas imposés en Asie. En effet, les haricots mungo et les pois antaques sont davantage adaptés au climat des régions tropicales.