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Coque

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Caractéristiques de la Coque

  • Nom : Coque
  • Règne : Animalia
  • Sous-règne :
  • Embranchement :
  • Classe : Bivalvia
  • Sous-Classe : Heterodonta
  • Ordre : Veneroida
  • Famille : Cardiidae
  • Sous-famille :
  • Genre : Cerastoderma
  • Espèce : Cerastoderma edule

Tout savoir sur la coque : ses caractéristiques, sa description, sa composition, ses bienfaits, sa préparation et son histoire

Les coques sont des fruits de mer regroupant plusieurs espèces comme la coque rouge, la coque épineuse, la coque glauque, la coque jaune et la coque commune. Cette dernière variété, également appelée coque blanche, est la plus répandue en France. Comestible, elle se retrouve principalement en cuisine. En plus d’être délicieux, le Cerastoderma edule regorge de bienfaits pour la santé grâce à sa richesse en nutriments.

La description de la coque commune

Ce mollusque vit enfoui dans le sable et dispose d’une durée de vie de deux à quatre ans. Celle-ci peut s’étaler jusqu’à dix ans. 

Descriptif

Ses deux valves sont identiques, mais légèrement dissymétriques. Chacune d’elles dispose de 22 à 26 côtes radiaires présentant des stries de croissance concentriques. Il est possible de connaître l’âge approximatif de l’individu en les comptant.

Formant un ensemble bombé et rond, leur couleur externe varie entre le beige, le blanc et l’ocre. La partie interne est généralement blanche, avec une petite nuance jaune orangé. 

La taille de ce mollusque est comprise entre 1,5 et 3,5 cm, voire jusqu’à 5 cm pour les plus gros individus. Il possède un long pied, de couleur orangée, coudé en son milieu. Celui-ci lui permet de faire des bonds pour fuir ses prédateurs : mouettes, poissons et étoiles de mer. Il l’utilise également pour s’accrocher au sable. 

Dans l’eau, la présence de la coque commune est détectable grâce à ses deux sillons qui forment de petits trous dans le sable. Par ailleurs, son corps est équipé de tentacules blancs ou gris, arborant une tache brune à leur extrémité. Il s’agit de ses organes sensoriels. Ils lui servent à capter les variations de lumière, entre autres.

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Alimentation

La coque blanche vit dans des eaux plutôt fraîches, en dessous de 22 °C. En revanche, elle ne supporte pas les grosses chaleurs d’été et les basses températures de l’hiver. Cet animal peut se nourrir de plancton. Pour s’alimenter, il se sert d’un courant d’eau qu’il crée lui-même. L’eau est filtrée par son siphon inhalant, puis ressort par son sillon exhalant. Ce circuit lui permet de respirer, de manger et de gérer ses fonctions d’excrétion.

Reproduction et multiplication

La coque commune est une espèce gonochorique. Elle atteint sa maturité sexuelle à l’âge de deux ans. Celle-ci se traduit par des embranchements blancs tuméfiés chez les individus mâles et orangés chez les femelles. Cette dernière peut produire plus de 50 000 ovules, selon sa taille. Pendant la période de reproduction, de mars à août, elle peut se reproduire jusqu’à trois fois. Ce processus est stimulé par les basses températures hivernales. La ponte, ayant lieu de mars à octobre, est optimale grâce à une hausse de la température de l’eau. Elle est ensuite suivie d’une fécondation externe. Les mâles et les femelles éjectent des ovules et des spermatozoïdes par leur siphon exhalant. À ce stade, l’œuf fait entre 50 et 60 µm. Il se métamorphose au bout de trois à six semaines et adopte une vie benthique. Trois mois plus tard, ce crustacé mesure 1 mm.

Informations complémentaires 

La coque commune est particulièrement répandue au niveau des embouchures des estuaires ou dans les baies sableuses protégées. Elle se rencontre également en Norvège, au Portugal et au Sénégal. 

Sa pêche est strictement encadrée par la loi : les mollusques ramassés doivent mesurer plus de 3 cm.

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La composition et les valeurs nutritionnelles de la coque blanche

Du point de vue nutritionnel, elle se distingue par sa richesse en zinc, en sodium et en phosphore. Pour en profiter au maximum, il est préférable de la manger crue. Par ailleurs, elle propose une valeur énergétique faible, en moyenne 80,5 kcal pour 100 g de matière, ce qui en fait un aliment intéressant dans le cadre d’un régime amincissant. 

Sa teneur en protéines de bonne qualité est un avantage considérable. Elle fournit à l’organisme la majorité d’acides aminés dont il a besoin. En outre, ce mollusque contient une quantité appréciable de lipides, dont des oméga-3. Ces derniers ont un effet protecteur sur la santé en général. 

Pour 100 g de coque commune, il est possible de trouver : 

NutrimentsTeneur moyenne 
Protéines 11,5 g
Glucides2,66 g
Lipides2,65 g
Sodium329 mg 

Elle renferme aussi de l’iode, du fer et des fibres alimentaires dont les taux ne sont pas définis. Elle est également une source de vitamines C, E et B12.

Les bienfaits de la coque commune

La coque blanche constitue un aliment sain, recommandé en complément d’un régime équilibré afin d’entretenir sa santé. 

Une alternative à la viande

La coque commune est à recommander aux personnes qui ne mangent pas de viande pour combler leurs besoins en protéines. En outre, ces dernières stimulent la satiété, empêchant le grignotage tout au long de la journée. 

Étant donné qu’elle est peu calorique, il est possible d’en manger en plus grande quantité. En effet, 100 g de viande peuvent être remplacés par 150 g ou 200 g de coques blanches sans craindre de prendre du poids. Enfin, elles constituent aussi une alternative idéale aux poissons et aux œufs. 

Un atout pour ceux qui manquent de fer et de vitamines C et B12

La vitamine C qu’elle contient est efficace contre le stress oxydatif. De cette façon, la consommation de ce fruit de mer préserve les cellules des dommages liés aux radicaux libres. Par ailleurs, la vitamine B12 qu’il renferme est indispensable pour le bon fonctionnement du système nerveux. L’intégration des coques communes dans l’alimentation permet d’éviter des carences en ces vitamines.

Elles sont également recommandées aux personnes anémiées en raison de leur teneur en fer. Ce minéral, qui favorise l’oxygénation du sang, des muscles et des cellules, est essentiel pour le système immunitaire. 

Un incontournable pour une belle peau

La présence des protéines dans la coque blanche est bénéfique pour l’épiderme. Il s’agit d’alliés précieux pour conserver une peau en bonne santé. Ce mollusque renferme aussi du phosphore. Cet antioxydant apporte éclat et fermeté à la peau. Par ailleurs, ses propriétés énergisantes sont citées fréquemment pour lutter contre la fatigue et pour réduire le stress et l’anxiété.

Le guide d’achat de la coque blanche

Pour choisir des coques communes, il est important de se fier à quelques critères :

L’origine

L’habitat de ce mollusque peut varier. Il peut vivre en eau douce ou en eau salée. Pour ne pas acheter des produits contaminés, il convient de vérifier cette information. En général, les coques blanches sauvages sont plus saines que celles issues de la conchyliculture. 

La fraîcheur 

Optez pour des produits vivants et frais. Ne prenez pas ceux qui ont une coquille abîmée ou cassée. Ces signes indiquent qu’ils ne sont plus frais ou qu’ils sont morts. Pensez également à éviter les coques communes aux coquilles entrouvertes ou ouvertes. Un produit de qualité est bien fermé et dégage une odeur marine fraîche. 

Le lieu d’achat 

Pensez à acheter ces coquillages chez un professionnel digne de confiance. Il les stockera en considérant les conditions d’humidité et de température adaptées afin d’éviter la prolifération des bactéries et toute forme de contamination. N’achetez pas ces fruits de mer dans des magasins, où ils ne sont pas à l’abri de la poussière et de la lumière.

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Quelques astuces sur sa conservation

La coque blanche est un fruit de mer particulièrement délicat, il est recommandé de la consommer rapidement. Toutefois, il est possible de la conserver un à deux jours après son achat. Il est important de l’entreposer dans une pièce dont la température est comprise entre 1 et 4 °C. Celle-ci ne doit pas être exposée à la chaleur ni à l’humidité. 

Pour que sa saveur ne soit pas altérée, il vaut mieux la recouvrir d’un torchon humide. Ces produits de la mer doivent être consommés au bout de deux jours. 

La préparation et la consommation de la coque commune 

Les coques blanches se cuisinent cuites ou crues.

Le nettoyage 

Un nettoyage rigoureux s’impose afin d’éloigner les risques pour la santé. À cet effet, il faut les plonger dans une bassine d’eau froide pour éliminer les traces de sable et d’impureté. Ajoutez-y du gros sel (deux poignées) dans le but de les dégorger. Au bout de 20 min, rincez-les à grande eau. Vous pouvez renouveler deux à trois fois cette opération jusqu’à ce que toutes les traces de saleté disparaissent complètement.

La cuisson

La coque blanche se consomme crue, à la manière d’une huître avec l’ajout d’un filet de citron ou de vinaigre. 

Cuite et sans coquille, elle se prête à de nombreuses recettes variées. Elle peut être incorporée à un plat principal ou à une entrée. Le procédé le plus simple consiste à la cuire à la vapeur. Pour cela, plongez les coquillages dans une casserole. Ajoutez de l’eau et laissez le tout mijoter à feu moyen. Lorsque les coquilles s’ouvrent, vous pouvez arrêter la cuisson. Enlevez toutes celles qui sont restées fermées, car cela peut vouloir dire qu’elles ne sont pas propres à la consommation. 

L’assaisonnement

Les coques communes cuites sont servies avec de l’ail, du persil ou du beurre fondu. L’ajout d’épices peut se faire en fonction du goût recherché. En outre, elles peuvent s’accompagner de crème fraîche ou de vin blanc dans les plats de pâtes fraîches. Elles apportent une touche marine aux ragoûts, aux bouillons et aux soupes. Enfin, elles peuvent agrémenter toutes sortes de salades ou remplacer les palourdes dans la recette de pâtes à la Vongole. 

Les précautions à prendre lors de la consommation de coques blanches

Les coques communes étant des fruits de mer, certaines précautions sont à prendre concernant leur consommation. Les symptômes d’allergies à ces coquillages les plus répandus se manifestent par des urticaires, des démangeaisons, un œdème, des rougeurs ou une sensation de chaleur. Dans les cas les plus graves, un choc anaphylactique peut survenir. Toutefois, si ce dernier est traité rapidement, il n’y a aucun risque à encourir. Les personnes allergiques aux fruits de mer doivent consulter leur médecin traitant avant d’en manger.

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L’histoire et les origines de la coque commune

Les coques servaient pour les trocs en Afrique de l’Ouest et en Asie du Sud-Est. Elles avaient une place importante dans ces régions, car elles étaient considérées comme la manifestation de la richesse. Ces mollusques étaient notamment utilisés dans des échanges commerciaux de grande ampleur. Dans certaines cultures, elles faisaient office d’unités de mesure puisqu’elle avait une valeur intrinsèque, au même titre que l’or. Là où elles étaient employées comme monnaie d’échange, leur évaluation se fait selon leur qualité, leur taille et leur quantité.

À ce jour, la France se situe derrière les Pays-Bas et le Royaume-Uni en matière de production de coques. Le terme cerastoderma a été donné par Poli en 1795. Il est composé des mots grecs ceras et derma. Le premier signifie « corne » ou « autre appendice », et le second se traduit par « peau ». Les noms combinés désignent la « corne en peau » ou la « corne sur la peau » et font allusion à la forme du pied lorsque la coquille du mollusque est ouverte. Quant au mot edule, il vient du latin edulis qui veut dire « comestible » ou « qui est bon à manger ».

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