La cuisson
Les choux de Bruxelles peuvent agrémenter de nombreuses recettes. Ils conviennent aussi bien aux tartes salées et aux soupes qu’aux purées. Ce légume peut parfaitement s’associer avec du parmesan, du citron et des cerneaux de noix, entre autres. Il est ainsi possible de réaliser des plats savoureux qui feront oublier l’amertume de cet aliment.
Afin de préparer une recette plus ou moins originale, la tarte salée constitue une bonne alternative. Pour cela, une pomme de terre, du gruyère et de la moutarde sont nécessaires. Un plat aussi doux et relevé que gourmand est ainsi obtenu. Pour une dégustation classique, il est recommandé de procéder à une cuisson au four avec de petits oignons et de la viande fumée. Une potée de choux de Bruxelles est également adaptée, en y incorporant des lardons et quelques oignons.
Histoire et origines du chou de Bruxelles
Comme son nom l’indique, le chou de Bruxelles tient son appellation du lieu où sa variété a été créée : la région de Bruxelles, en Belgique. Sa culture maraîchère a connu un certain développement dans la commune de Saint-Gilles, après l’édification de la deuxième enceinte de Bruxelles durant le XIVe siècle. Il faut noter que ladite commune était à l’extérieur de cette enceinte.
L’extension de l’exploitation s’est ensuite réalisée progressivement, puis a pris une ampleur considérable. En effet, toutes les terres arables ont été transformées en zones de plantation, notamment grâce à des opérations d’assèchement.
En raison de l’augmentation démographique de la localité, les maraîchers ont été obligés de trouver des solutions pour optimiser leur rendement. En 1685, les Saint-Gillois ont réussi la création d’un nouvel hybride, dont la culture se faisait de manière verticale. Cette option a, en effet, permis la rentabilisation de la surface utilisable qui devenait de plus en plus rare. Rapidement, la population a été surnommée Kuulkappers ou « coupeurs de choux », car ce chou spécifique occupait d’importantes superficies.
L’introduction de cet hybride dans l’Hexagone s’est faite en 1815, alors qu’en Angleterre, elle s’est faite en 1884.
Il faut noter que ce légume a, durant longtemps, été oublié par les grandes enseignes de restaurant. Cependant, la création de nouvelles variétés, moins amères et plus sucrées, a ouvert la voie de sa réintroduction dans les recettes des chefs étoilés.