Utilisations culinaires
Les côtes et les feuilles sont les parties utilisées en cuisine, car elles sont appréciées pour leur saveur prononcée et la texture croquante. Elles s’ajoutent volontiers aux potages, aux sauces et aux vinaigrettes. De leur côté, les graines libèrent un arôme légèrement anisé et sucré, expliquant leur utilisation en tant qu’épice. Elles aromatisent les plats à base de poisson ou de légume, entre autres.
Le céleri cru se déguste en salade, en entrée, en encas et en amuse-bouche. Il peut aussi se préparer en jus avec d’autres fruits et légumes de manière à obtenir une boisson rafraîchissante.
Il constitue un ingrédient plébiscité dans une soupe, un pot-au-feu, un court-bouillon, une jardinière, une quiche et autres plats cuisinés.
Histoire et origine du céleri
L’origine du mot « céleri » est italienne, issue du terme seleri, lui-même traduit du latin selinon. Cette étymologie rappelle sa dénomination dans la civilisation grecque dans l’Antiquité selenon qui signifie plante de la lune. Ce légume porte plusieurs autres noms vernaculaires, dont persil des marais, ache des marais, ache puante ou encore ache odorante. Cette désignation provient de son ancienne appellation ache, terme dérivé du latin apia.
Originaire d’Asie et d’Europe, le céleri pousse dans les régions marécageuses et les zones humides. Depuis l’Antiquité, il est surtout connu et exploité pour ses propriétés aromatiques et médicinales. Sa consommation comme légume en Occident remonte au Moyen Âge, mais il était déjà présent dans les cuisines orientales 500 ans avant J.-C. Les premières traces de culture des variétés de céleri datent de 1806. Les Asiatiques ont reconnu depuis longtemps les vertus thérapeutiques des graines de cette plante.