En apéritif
Préparer des feuilletés de buccin est une alternative pour un apéritif.
Conservation
Vivant ou cuit, cet aliment peut être conservé pendant un ou deux jours dans le compartiment le plus froid du réfrigérateur. La congélation à domicile n’est pas conseillée, car elle représente un risque d’intoxication alimentaire.
Allergie et contre-indication sur le bulot
Le bulot est un aliment allergène pouvant entraîner des réactions allergiques chez les personnes sensibles aux fruits de mer. Leur consommation est limitée à deux fois par semaine chez les femmes enceintes.
Les personnes immunodéficientes, les seniors et les enfants doivent privilégier les buccins frais, bien cuits et de source fiable, pour éviter les dangers alimentaires.
Les crampes abdominales, les vomissements et les nausées sont les principaux signes d’une intoxication au bulot. Des coliques et des maux de tête peuvent également se manifester. Une allergie à ces mollusques peut parfois causer des gonflements et une urticaire au visage.
Histoire et origines du bulot
De l’ordre des Néogastéropodes, les Buccinidae composent une famille de gastéropodes marins carnivores, dont le plus consommé et le plus connu est le bulot, aussi appelé buccin commun ou gros buccin.
Ce mollusque vit sur les côtes de l’Amérique du Nord, le Portugal, les côtes de l’Atlantique Nord et l’océan Arctique.
Originaire de Normandie, le terme bulot a remplacé l’appellation officielle de l’espèce Buccinum undatum. Dans cette région du nord de la France, cet escargot est également appelé : calicoco, berland, ran, baveux ou bavoux. Parfois, les marins le surnomment « savon de mer », en raison de la présence de grappes d’œufs, similaires à des boules de polystyrène, après leur éclosion sur l’estran.
La pêche du bulot remonte aux années 1960. Elle s’est développée en Baie de Granville et représente plus de 50 % de la production française.
Le buccin était à l’origine utilisé comme appât pour pêcher les cabillauds sur les bancs de Terre-Neuve. Sa vulgarisation en 1990 est due à l’évolution des méthodes de cuisson pour faciliter sa consommation, ainsi que son commerce. Aujourd’hui, il est pêché sur toute la côte de la Manche. Comme l’offre est inférieure à la demande, la France est contrainte d’importer ce mollusque du Royaume-Uni.
Afin de distinguer la production locale, la CCI Ouest Normandie a créé un logo Baie de Granville en 2009. En 2019, elle bénéficie d’une IGP ou Indication Géographique Protégée comme reconnaissance de la qualité du produit et du savoir-faire de la filière.