La liste de préparations est exhaustive. Les quelques recettes présentées ici ne sont données qu’à titre indicatif.
Le basilic s’intègre à merveille dans les salades, les pâtes, les sauces, les pâtés, les pizzas, les œufs. Il est un incontournable dans le pistou avec d’autres ingrédients : sel, poivre, parmesan râpé, ail, huile d’olive et pignons de pin.
Il agrémente les légumes tels que les aubergines, les courgettes, les tomates ou les poivrons. Il accompagne également les salades d’été telles que la feta-tomates-olives ou la tomates-mozzarella-basilic.
En brochettes, il rehausse le goût des viandes. Mélangez du basilic pilé avec du beurre, du zeste de citron et du poivre noir. Cette composition peut être servie sur une viande grillée, des fruits de mer ou du poulet.
Une vieille recette européenne à servir sur une salade, des légumes ou une omelette se prépare comme suit. Mélangez au mortier 3 parts égales de basilic, marjolaine et thym avec une ½ part de piment de Cayenne et le zeste de citron. Ensuite, ajoutez 1 part de muscade, de macis, de feuille de laurier et 2 parts de poivre, de clou de girofle et de sarriette d’hiver. N’oubliez pas d’y incorporer 2 gousses d’ail. Lorsque le tout est bien pilé, passez au tamis fin et conservez dans un contenant en verre.
En mode sucré, le basilic est utilisé dans les sorbets, les granités et les salades de fraises au jus de citron. Il est aussi particulièrement prisé lorsqu’il est ciselé au-dessus d’abricots rôtis. Les fleurs peuvent être consommées, ajoutées aux salades de fruits ou de légumes.
L’histoire et l’origine du basilic
La plante est originaire d’Afrique centrale et d’Asie du Sud. Elle fut importée en Égypte il y a environ quatre millénaires, puis à Rome. Puis, elle a été cultivée dans le sud de L’Europe. Sa plantation ne s’est faite qu’au XIVe siècle, en Angleterre. Elle a été introduite aux Amériques par les premiers émigrants et est aujourd’hui répandue partout dans le monde.
Dans l’Antiquité, le basilic tenait la place d’une plante royale. Son nom vient du latin basilicum, issu du grec basilikos qui signifie « petit roi ». L’appellation désignait initialement un serpent mythique qui pouvait tuer par son regard, sauf si on l’apercevait le premier. En 1398, la dénomination fut appliquée à l’aromate, en référence à son arôme digne de la table des rois.
Le basilic est une plante entourée de légendes et de symbolisme. Ainsi, dans l’Europe du Moyen Âge, il figurait parmi les plantes de la sorcellerie. En Inde et au Népal, on le laissait en offrande à Krishna. Il était placé dans les mains des défunts pour protéger leur passage vers l’autre monde. En Afrique, il servait à conjurer le mauvais sort.À Bétera, une ville espagnole située dans la province de Valence, le 15 août de chaque année, une tradition est célébrée. À cette occasion, la personne qui réussit à faire pousser l’Ocimumbasilicum le plus haut est récompensée. Dans cette optique, certaines plantes peuvent atteindre de 2,5 à 4 m de hauteur.