Bienfaits de l’ail des ours
Connu des Germains et des Celtes, l’ail des ours est une très ancienne plante médicinale. Son importante teneur en vitamine C lui a valu sa réputation que l’on connaît aujourd’hui. Cependant, de nombreux autres bienfaits expliquent sa popularité. Cet ail spécifique a des effets diaphorétiques (provoquant la transpiration), diurétiques (optimisant la production d’urine) et expectorants (fluidifiant les bronches et muqueuses). Il possède ainsi des vertus dépuratives et se présente comme une plante détox, au même titre que l’artichaut. Cette espèce possède également des atouts supplémentaires.
Renforce l’immunité
Grâce à sa richesse en composés soufrés, l’ail des ours est en mesure d’aider l’organisme à renforcer le système immunitaire. En effet, ses composants favorisent la production de globules blancs qui représentent les principales défenses contre les maladies et les infections.
Améliore le fonctionnement du système cardiovasculaire
Les principes actifs contenus dans l’ail sauvage lui permettent d’être un appui efficace dans la réduction de la tension artérielle et du taux de cholestérol. Certaines études ont d’ailleurs démontré qu’il réduit le risque de maladies cardiovasculaires et les accidents vasculaires cérébraux.
Favorise la digestion
La consommation régulière d’ail des bois peut aider à soutenir le processus de digestion et à réduire les éventuelles inflammations gastro-intestinales. Les propriétés anti-inflammatoires des composés soufrés qu’il contient permettent de prévenir différents maux tels que les crampes abdominales. Il diminue également le risque de gaz et de ballonnements. En outre, l’ail des ours possède une activité significative, antibactérienne et antimicrobienne contre des éléments nocifs d’origine alimentaire.
Choix et conservation de l’ail des ours
Pour ne pas se tromper dans le choix de cette plante spécifique, il convient de reconnaître ses traits particuliers. Il dispose de feuilles lancéolées, des fleurs blanches en forme d’étoile et un effluve caractéristique d’ail. Cependant, la qualité et la fraîcheur doivent figurer parmi les critères indispensables. Les feuilles, lorsqu’elles sont fraîches, doivent alors être fermes et croquantes. Leur texture doit être lisse sans aucune trace de passage de parasites ni de maladies.
Pour faire le bon choix, les feuilles récoltées en avance (durant le tout début de la saison) doivent être privilégiées. En vieillissant, elles deviennent facilement jaunes, tendent à devenir moins aromatiques et plus dures. Dans la mesure du possible, les plantes sont cueillies dans leur environnement naturel. Il est néanmoins nécessaire de respecter les règles de préservation de la nature et de cueillette.
En termes de conservation, l’ail des ours est l’une des espèces qui ne se maintiennent pas aussi bien. Après l’avoir acheté ou cueilli, il est recommandé de le consommer le plus rapidement possible. Le mettre au réfrigérateur est toutefois faisable, mais dans ce cas, il faut le stocker dans un sac en plastique perforé. Il s’agit d’un processus qui ne doit durer uniquement que sur quelques jours. La mise au congélateur dans des sacs de conservation est une bonne alternative. Il convient toutefois de l’utiliser plus ou moins rapidement, car les feuilles perdent progressivement leur saveur et leurs bienfaits dans ces conditions.