POUR TOUT SAVOIR SUR AKHETATON DANS LA MYTHOLOGIE ÉGYPTIENNE
Akhetaton
Akhetaton, également connue sous le nom d’Amarna, représente un chapitre fascinant et controversé de l’histoire égyptienne, marqué par une révolution religieuse sans précédent. Fondée par le pharaon Akhenaton, cette ville fut le cœur d’un culte dédié exclusivement à Aton, le dieu solaire, rompant ainsi avec le polythéisme traditionnel qui caractérisait l’Égypte ancienne. Ce changement radical introduit par Akhenaton visait à centraliser le culte religieux autour d’une seule divinité, établissant Aton comme le créateur suprême et source de toute vie, une démarche qui bouleversa les structures religieuses, sociales et artistiques de l’époque. La construction d’Akhetaton elle-même fut un acte de défi envers les normes établies, choisissant un emplacement vierge loin des anciens centres de pouvoir religieux comme Thèbes. La ville fut conçue pour refléter la gloire du dieu Aton, avec des temples ouverts permettant au soleil de pénétrer dans chaque recoin, symbolisant la transparence et l’accessibilité directe entre le dieu et ses fidèles. L’architecture et l’art d’Akhetaton marquèrent une rupture avec le passé, favorisant des représentations plus naturelles et intimes de la famille royale et de la vie quotidienne, ce qui contrastait fortement avec le formalisme des représentations antérieures des divinités et des pharaons. L’impact d’Akhetaton et de son fondateur s’étendit bien au-delà de leurs existences physiques. Bien que la ville ait été largement abandonnée et que le culte d’Aton ait été supprimé après la mort d’Akhenaton, les idées qu’elle incarnait ont persisté et ont continué à influencer les périodes subséquentes. Les questions soulevées par cette période de l’histoire égyptienne sur le pouvoir, la religion et l’art continuent de captiver les historiens, les archéologues et tous ceux intéressés par l’ancienne
Akhetaton dans la mythologie égyptienne: Histoire et importance
Akhetaton dans la mythologie égyptienne
Akhetaton, aussi connue sous le nom d’Amarna, est une ville emblématique de l’Égypte antique, fondée par le pharaon Akhenaton au XIVe siècle avant J.-C. Cette cité servait de centre pour le culte du dieu Aton, une divinité solaire, dans le cadre d’une révolution religieuse visant à instaurer le monothéisme. En remplaçant le panthéon traditionnel de l’Égypte par l’adoration exclusive d’Aton, Akhenaton a bouleversé les fondements religieux de son époque.
La mythologie égyptienne est généralement polythéiste, avec une multitude de dieux et déesses représentant divers aspects de la nature et de la vie quotidienne. Akhenaton, cependant, a introduit une forme de monothéisme à travers le culte d’Aton, considéré comme le créateur unique et suprême. Cette transformation religieuse a eu des répercussions profondes non seulement sur la société égyptienne mais aussi sur l’architecture, l’art et la culture de l’époque.
La construction d’Akhetaton marque une rupture nette avec les traditions établies. Située à mi-chemin entre Thèbes et Memphis, la ville reflétait une nouvelle orientation vers le soleil. Les temples ouverts, les œuvres d’art naturalistes et la dévotion publique à Aton étaient autant de manifestations de cette révolution religieuse, visant à instaurer un lien direct entre le pharaon, la divinité, et le peuple.
Akhenaton et la Fondation d’Akhetaton
Akhenaton, initialement connu sous le nom d’Amenhotep IV, est un pharaon marquant de l’Égypte ancienne pour sa réforme religieuse radicale. La fondation d’Akhetaton, désormais Tell al-Amarna, est emblématique de son règne et de sa vision.
Amenhotep IV et Son Avènement Au Trône
Amenhotep IV, fils d’Aménophis III, monte sur le trône en 1353 av. J.-C. Son avènement marque le début d’un changement profond dans la religion égyptienne. Il abandonne progressivement le culte traditionnel des dieux multiples pour se concentrer sur Aton, le disque solaire.
Ce changement religieux est révolutionnaire. Amenhotep IV prend le nom d’Akhenaton pour refléter son dévouement à Aton. Le pharaon introduit une nouvelle esthétique dans l’art égyptien, favorisant des représentations plus naturelles et intimistes de sa famille et de lui-même.
Son règne est également caractérisé par une centralisation du pouvoir autour de sa personne et de sa nouvelle capitale, Akhetaton. Ce choix stratégique vise à échapper à l’influence des prêtres d’Amon à Thèbes.
La Construction de la Ville
Akhetaton, la nouvelle capitale, est érigée sur un site vierge le long du Nil. Le choix de cet emplacement, à Tell al-Amarna, s’inscrit dans la volonté d’Akhenaton de rompre avec les traditions religieuses de ses prédécesseurs. La ville est dédiée à Aton et construit pour accueillir les rituels solaires.
La construction d’Akhetaton est rapide et ambitieuse. Elle comprend des temples, des palais et des quartiers résidentiels. Le Grand Temple d’Aton en est le cœur spirituel et architectural, conçu pour le culte du disque solaire.
Les réalisations architecturales et artistiques de la ville reflètent un style unique, axé sur la lumière et la nature. Les bas-reliefs montrent des scènes familiales, privilégiant la représentation de la vie quotidienne et de la nature divine du pharaon. Akhetaton incarne ainsi la vision idéologique et esthétique de son fondateur.
Le Culte Révolutionnaire d’Aton
Le culte d’Aton, initié sous le règne d’Amenhotep IV, marque une rupture significative avec les cultes polythéistes traditionnels de l’Égypte antique. Ce changement religieux se traduit par l’adoration quasi-exclusive du disque solaire et l’introduction d’innovations artistiques et culturelles.
Le Disque Solaire Comme Dieu Unique
Aton, représenté par le disque solaire, est au cœur de ce culte. Contrairement aux croyances polythéistes précédentes, Aton est vénéré comme le seul dieu.
Amenhotep IV, plus tard connu sous le nom d’Akhenaton, met en place un système de monothéisme. La prêtrise traditionnelle est désavouée. Les hymnes à Aton soulignent sa suprématie et son rôle de créateur et de source de vie.
Ce mouvement religieux centralise le pouvoir divin et politique dans la figure d’Akhenaton. Ce lien entre le pharaon et Aton altère fondamentalement la structure de la croyance religieuse égyptienne.
Représentation artistique et Innovations
L’expression artistique du culte d’Aton se distingue par des innovations majeures. Les représentations du pharaon et de sa famille deviennent plus réalistes, marquées par des traits allongés et des scènes plus intimes.
Les temples dédiés à Aton sont ouverts au ciel, symbolisant l’importance de la lumière solaire. L’art reflète une rupture avec les conventions stylistiques rigides de l’époque précédente.
Les inscriptions mettent en avant les rayons du soleil qui touchent la terre, illustrant la connexion directe entre Aton et son peuple. Ces transformations artistiques renforcent la singularité du culte.
La Rupture Avec Les Cultes Traditionnels
Le culte d’Aton remet en question les cultes traditionnels, rendant obsolètes les anciens temples et leurs clergés. Le dieu Rê, autrefois central, perd de son importance au profit du disque solaire.
Les temples de Thèbes voient leur influence diminuer. Le clergé d’Amon, en particulier, est dépossédé de ses privilèges et de son pouvoir. Les textes sacrés sont remplacés ou réinterprétés dans le contexte du culte d’Aton.
Cette révolution religieuse s’accompagne d’une centralisation des rites autour de la nouvelle capitale Akhetaton, illustrant la transformation profonde de la société égyptienne sous le règne d’Akhenaton.
Architecture et Art Sous l’Époque Amarnienne
L’époque amarnienne a marqué des changements significatifs dans l’architecture et l’art égyptiens, notamment à travers des innovations dans les temples, sculptures et fresques, ainsi que dans la décoration du palais royal.
Les Temples et Leurs Ornements
Les temples construits pendant la période amarnienne différaient de ceux des périodes précédentes par leur conception ouverte et leur orientation axiale. Le Temple d’Aton à Akhetaton est un exemple emblématique, avec de vastes cours ouvertes et des autels accessibles.
Les ornements des temples incluaient une abondance de reliefs représentant le pharaon Akhenaton et la famille royale. Ces reliefs mettaient l’accent sur la dévotion envers Aton, souvent représenté sous forme de disque solaire avec des rayons terminés par des mains offrant la vie.
Les artisans et artistes de cette époque utilisaient des techniques avancées de sculpture sur pierre, créant des œuvres plus détaillées et réalistes. Les couleurs vibrantes des fresques et des reliefs accentuaient les scènes rituelles et les divinités.
Le Style Amarnien en Sculpture et Fresque
La sculpture sous l’époque amarnienne est reconnue pour son réalisme accru et la représentation de la famille royale dans des poses naturelles et parfois intimes. Les bustes d’Akhenaton et de Nefertiti, avec leur style distinctif et leurs traits idéalistes mais réalistes, reflètent cette période d’innovation artistique.
Les fresques de cette période illustrent souvent des scènes de la vie quotidienne et des cérémonies religieuses avec une précision sans précédent. Les peintures murales du tombeau de Thoutmès montrent des scènes de nature et des activités quotidiennes, renforçant le caractère humain et réaliste de l’art amarnien.
Les artistes abandonnèrent les conventions rigides des représentations frontales au profit de mouvements plus fluides et dynamiques.
Le Palais Royal et Ses Décorations
Le Palais Royal d’Akhetaton, construit pour Akhenaton et sa reine Néfertiti, était un chef-d’œuvre architectural. Il comprenait de vastes salles, des jardins, des cours et des appartements royaux richement décorés.
Les décorations du palais incluaient des peintures murales vibrantes montrant des scènes de la vie royale, des cérémonies et des offrandes au dieu Aton. Les sols étaient souvent ornés de motifs de lotus et de papyrus, symbolisant la prospérité.
Le palais présentait également des sculptures et des bas-reliefs représentant la famille royale avec un grand souci du détail. Les artisans travaillaient des matériaux précieux, tels que l’or et les pierres semi-précieuses, pour créer des objets de valeur destinés à la cour royale.
Les Divinités de l’Égypte Antique en Opposition
Dans l’Égypte antique, les divinités jouaient des rôles essentiels et souvent opposés, influençant la culture et la politique. Ces dieux générèrent des cultes puissants et parfois rivaux.
Amon et Le Culte de Thèbes
Amon, dieu caché et créateur du monde, devint central dans le culte thébain. Thèbes, capitale religieuse, honorait Amon comme Amon-Rê, enceinte solaire. Amenhotep IV, en revanche, institua le culte d’Aton, le disque solaire, pour éclipser Amon.
Amon était vénéré avec son épouse Mout et leur fils Khonsou. Le temple de Karnak atteste de son importance. Les pharaons thèbains, comme Ramsès II, commandèrent d’énormes constructions et rituels pour magnifier Amon, cherchant à fortifier leur pouvoir théocratique.
L’Ogdoad d’Hermopolis
L’Ogdoad d’Hermopolis, groupe de huit divinités primordiales, incarnait les éléments chaotiques originels. Formés de quatre couples: Noun et Naunet, Hou et Houtet, Koukou et Keket, Amon et Amonet, ces dieux représentaient les eaux, l’invisibilité, l’obscurité, et l’infini.
Hermopolis fut un centre intellectuel et religieux où ces divinités prévalaient. Ce panthéon influença des mythes comme celui de la création par Atoum et d’autres dieux comme Shou et Tefnout. Les concepts nés de l’Ogdoad permirent d’expliciter les mystères de la naissance du cosmos dans l’Égypte ancienne.
L’Administration et la Société sous Akhenaton
Akhenaton, en réorganisant la structure administrative et religieuse de l’Égypte, transforma profondément la société. Son règne, marqué par des réformes radicales, modifia la gouvernance et la vie quotidienne de la ville d’Akhetaton.
Le Système de Gouvernance
Sous Akhenaton, le pouvoir centralisé autour du pharaon prit une nouvelle dimension. Il se présenta comme le souverain unique, dont la légitimité divine provenait directement du dieu Aton. L’administration, souvent confiée aux proches du pharaon, se réorganisa pour éviter les abus de pouvoir.
Le rôle des vizirs et des fonctionnaires devint crucial pour surveiller les provinces et faire appliquer les décrets impériaux. Les temples traditionnels furent partiellement délaissés, renforçant le contrôle royal. Akhetaton, la nouvelle capitale, symbolisait cette centralisation et offrait une vitrine de l’efficacité administrative.
La Vie Quotidienne dans la Ville d’Akhetaton
La construction de la ville nouvelle, Akhetaton, fit émerger une société influencée par les idéaux du pharaon. Les citoyens jouissaient de festivals religieux dédiés à Aton et de banquets fastueux. La culture se concentrait sur la vénération du soleil et se reflétait dans l’architecture et l’art.
Les habitations des nobles et des fonctionnaires étaient souvent spacieuses et somptueuses. Des quartiers plus modestes accueillaient artisans et ouvriers, souvent impliqués dans les projets royaux. La vie communautaire se structura autour des rituels quotidiens et des célébrations publiques.
Le Rôle du Clergé et la Réorganisation Religieuse
La réorganisation religieuse sous Akhenaton bouleversa les rôles traditionnels du clergé. Le pharaon plaça Aton, le disque solaire, au centre des cultes, réduisant l’influence des prêtres d’Amon. Ces derniers, autrefois puissants, subirent de fortes restrictions.
Le nouveau clergé d’Aton était formé et supervisé par le souverain lui-même, garantissant la cohérence des pratiques religieuses. Les temples dédiés à Aton, ouverts et lumineux, contrastaient avec les lieux de culte précédents. Les cérémonies mettaient en valeur la relation directe entre Akhenaton, Aton, et la société égyptienne, tout en marginalisant les anciennes religions.
Alliances Politiques et Diplomatie
Sous le règne d’Akhenaton, les relations diplomatiques de l’Égypte avec les autres empires de l’époque connaissent des évolutions marquantes. Les alliances politiques, les traités militaires, et les échanges de correspondances jouent un rôle crucial dans la stabilité et la sécurité de l’empire.
Relations avec Mitanni et l’Assyrie
Mitanni, un puissant royaume situé au nord-est de la Syrie actuelle, est un allié crucial pour l’Égypte d’Akhenaton. Des mariages dynastiques entre les familles royales égyptienne et mitannienne renforcent ces liens, avec des princesses mitanniennes mariées aux pharaons. Les échanges commerciaux et les accords de non-agression sont également des aspects clés de cette relation.
L’Assyrie, en revanche, devient de plus en plus influente et commence à contester l’hégémonie de Mitanni. Akhenaton tente de maintenir un équilibre délicat en entretenant des relations diplomatiques avec les deux nations. Les lettres d’Amarna, trouvées à Tell el-Amarna, révèlent des négociations politiques complexes entre ces puissances.
Les Traités avec Hatti et Les Correspondances de Byblos
Les Hittites, ou Hatti, constituent une menace pour les frontières nord de l’Égypte et d’autres royaumes voisins. Akhenaton conclut des traités avec le royaume de Hatti pour maintenir la paix et protéger les zones stratégiques. Ces accords incluent souvent des clauses militaires et des promesses de soutien en cas d’invasion.
Byblos, une cité importante sur la côte libanaise, entretient des relations diplomatiques fluides avec l’Égypte. Les lettres échangées entre Akhenaton et le roi de Byblos, connues sous le nom de « Correspondances de Byblos », montrent une alliance solide fondée sur des intérêts commerciaux et culturels communs. Ces lettres sont des documents précieux pour comprendre les méthodes diplomatiques de l’époque.
Les alliances d’Akhenaton sont essentielles pour maintenir la stabilité de son empire face à des défis multiples.
Vénération et Iconographie des Divinités Mineures
L’adoration des divinités mineures dans la mythologie égyptienne était profondément ancrée dans la vie quotidienne. Bastet et Bes occupaient des places significatives dans le panthéon égyptien, chacun ayant des rôles spécifiques et des symbolismes particuliers.
Bastet et la Symbolique du Chat
Bastet, souvent représentée avec une tête de chat, était une déesse de la maison et de la protection. Le chat, symbole de douceur et de vigilance, était sacré pour Bastet. Les Égyptiens la vénéraient non seulement pour sa capacité à éloigner les mauvais esprits, mais aussi pour ses qualités de protectrice des enfants et des femmes enceintes.
Sous le règne d’Akhenaton, bien que certaines divinités traditionnelles furent délaissées, Bastet conserva une place importante dans les foyers. Les amulettes et les statues de chats étaient courantes. Elles représentaient à la fois sa vénération et l’espoir de protection divine. Bastet incarnait l’équilibre parfait entre férocité et tendresse, ce qui la rendait centralement importante dans la mythologie égyptienne.
La Figure Protectrice de Bes et la Magie Domestique
Bes, souvent représenté comme un nain avec un visage grotesque, était une figure de protection dans le foyer. Associé à la magie domestique, il protégeait les foyers égyptiens contre les forces du mal et les mauvais esprits. Les Égyptiens croyaient fermement en son pouvoir bienveillant.
Même sous Akhenaton, où le culte monothéiste du dieu Aton était dominant, Bes continua de jouer un rôle crucial dans les maisons. Les amulettes et les sculptures de Bes étaient omniprésentes. Elles témoignaient de la popularité et de la vénération de Bes. Dans la religion égyptienne, il symbolisait la magie protectrice, apportant bénédictions et sécurité chez ses dévots.
Rituels Funéraires et Croyances sur l’Au-delà
Les rituels funéraires et les croyances sur l’au-delà dans la mythologie égyptienne sont complexes et richement symboliques. Ils incluent des pratiques d’embaumement sophistiquées et une vision détaillée du Royaume des Morts, dominé par Osiris.
Les Pratiques d’Embaumement et les Tombes
Les pratiques d’embaumement étaient essentielles pour préserver le corps pour l’éternité. Les embaumeurs utilisaient des huiles et résines spéciales et retiraient certains organes pour éviter la décomposition.
Les tombes royales, comme celles de Toutankhamon et Akhenaton, étaient richement décorées et remplies de trésors. Elles contenaient des objets pour aider les défunts dans l’au-delà.
Les tombes étaient souvent associées à Nefertiti et Ankhesenamon, et ces sépultures révèlent beaucoup sur les croyances funéraires de l’Égypte ancienne.
Osiris et le Royaume des Morts
Osiris, dieu de la résurrection, régnait sur le Royaume des Morts. Il était central dans les croyances funéraires égyptiennes. Les défunts espéraient le rejoindre après une série d’épreuves.
Ce royaume était imaginé comme un reflet de la terre mais idéal et harmonieux. Les incantations et rituels visaient à assurer une vie paisible auprès d’Osiris.
Le clergé jouait un rôle crucial dans ces rites, garantissant le passage sécurisé des âmes dans le Royaume des Morts.
La Quête de l’Harmonie Éternelle
Les Égyptiens recherchaient l’harmonie éternelle à travers leurs rituels funéraires. Le culte d’Aton, promu par Akhenaton, influença ces pratiques mais ne les remplaça pas.
Les Égyptiens croyaient que vivre en harmonie avec le cosmos assurait une transition réussie vers l’au-delà. Les coffres funéraires et autres objets étaient soigneusement choisis pour refléter cette quête d’équilibre et de paix éternelle.
Ces objets étaient souvent ornés de symboles sacrés pour garantir une protection divine aux défunts.
Influence et Héritage d’Akhetaton
Akhetaton, fondée par Akhenaton, a eu un impact significatif sur la religion et la culture égyptienne. La courte période de la réforme religieuse a laissé des traces indélébiles dans l’histoire de l’Égypte.
Les Successeurs d’Akhenaton et Leur Règne
Après la mort d’Akhenaton, ses successeurs, dont Toutankhamon, ont hérité d’un royaume en pleine transition religieuse et culturelle. Toutankhamon, en particulier, a joué un rôle crucial en retournant à l’adoration des anciens dieux, dont Amon.
La dynastie des Pharaons qui a suivi a cherché à rétablir l’ordre précédent après les bouleversements causés par les réformes révolutionnaires d’Akhenaton. Le règne des successeurs a été marqué par une tentative de croissance culturelle et artistique, tout en effaçant les traces directes de la réforme radicale instaurée par Amenhotep IV, également connu sous le nom d’Akhenaton.
La Restauration des Anciens Cultes et la Fin de la Réforme
Avec le retour au pouvoir des prêtres d’Amon, la restauration des anciens cultes a été rapide et déterminée. Le culte d’Aton fut rapidement abandonné, et les statues et inscriptions dédiées à Akhenaton furent souvent détruites ou modifiées.
Cette restauration a symbolisé la fin de la réforme religieuse, réaffirmant le contrôle des puissants prêtres d’Amon. Le patrimoine artistique de l’époque d’Akhenaton a été en grande partie rejeté, bien que des influences se soient maintenues discrètement dans l’art égyptien ultérieur.
La transition reflète la résilience de l’ancien système religieux égyptien face aux tentatives de réforme radicale.
La Redécouverte de la Cité d’Akhetaton
Les fouilles de la cité d’Akhetaton ont révélé d’importants aspects de l’Égypte antique et ont profondément influencé l’étude de l’égyptologie. La découverte a mis en lumière des œuvres d’art égyptien révolutionnaires et des éléments historiques pertinents.
Les Premières Fouilles Archéologiques
Les premières fouilles d’Akhetaton, située à Tell al-Amarna, ont commencé à la fin du XIXe siècle. Howard Carter et Flinders Petrie sont parmi les archéologues les plus notables ayant exploré ce site. Ils ont découvert des résidences, des temples, et des tombes, mettant au jour des éléments de la vie quotidienne et des croyances religieuses des habitants sous le règne d’Akhenaton.
Ces fouilles ont révélé des bâtiments bien planifiés, des fragments de sculptures et des tablettes d’argile. Les lettres d’Amarna, trouvées à ce site, ont offert des informations précieuses sur la diplomatie et les relations internationales de l’Égypte antique. Le site est essentiel pour comprendre l’art et l’architecture de cette époque révolutionnaire.
Impact Historique et Contribution à l’Égyptologie
La découverte d’Akhetaton a eu un impact majeur sur l’égyptologie. Les recherches ont enrichi la compréhension de la période amarnienne, une phase unique grâce à ses innovations artistiques et religieuses. Les sculptures et peintures retrouvées montrent un style artistique différent, caractérisé par des traits plus réalistes et expressifs.
Les fouilles ont aussi souligné l’importance du pharaon Akhenaton et de son épouse Néfertiti, marquant une transition dans l’histoire égyptienne. Les artefacts récupérés ont été exposés dans des musées du monde entier, suscitant l’intérêt et la curiosité pour cette période fascinante.
L’étude de ce site continue de fournir de nouvelles perspectives historiques et de contribuer à l’analyse de l’Égypte antique. L’influence et l’héritage d’Akhetaton restent des sujets de recherche dynamique et continue.
