
DÉCOUVREZ LA DÉSIGNATION DES NOTES DE MUSIQUE SUIVANT LA LANGUE DANS LA NOTATION MUSICALE EN MUSICOLOGIE !
Désignation des notes de musique suivant la langue
La désignation des notes de musique varie considérablement selon la langue et la culture. En musique occidentale, la nomenclature la plus répandue utilise les lettres A à G pour nommer les notes, une pratique courante dans les pays anglophones. En revanche, dans de nombreux pays d’Europe continentale, on utilise le système de notation basé sur la gamme de do majeur : do, ré, mi, fa, sol, la, si. Cette méthode, attribuée à Guido d’Arezzo, est particulièrement répandue dans les pays latins et slaves. Dans certains pays germanophones, le B naturel est désigné par “H”, tandis que le B bémol est appelé “B”. Cette diversité de désignation reflète non seulement des différences linguistiques, mais aussi des traditions et des approches historiques variées de la théorie musicale. Malgré ces différences, les musiciens du monde entier partagent un langage musical commun, permettant une compréhension et une collaboration interculturelles dans le domaine de la musique.
Désignation des notes suivant la langue : Nom des notes, origine, degré, altération (demi-ton haut ou bas) et modes (majeur ou mineur)
Qu’est-ce que la Désignation des Notes de Musique Suivant la Langue ?
La désignation des notes de musique varie considérablement d’une langue à l’autre, reflétant une diversité culturelle et historique dans la manière de nommer et de comprendre la musique. Dans le système occidental, la nomenclature des notes musicales s’appuie principalement sur deux méthodes : l’alphabet latin, utilisé par exemple en anglais avec les notes A (la), B (si), C (do), etc., et la solmisation, où l’on utilise do, ré, mi, fa, sol, la, si, largement répandue dans les pays latins et romans. Cette différence de désignation n’est pas simplement une question de traduction, mais elle est enracinée dans l’évolution historique de la théorie musicale et dans les pratiques pédagogiques de chaque tradition musicale.
Ces systèmes ne se limitent pas à la simple nomination des notes, mais influencent également la manière dont les musiciens lisent, interprètent et communiquent sur la musique. Par exemple, dans le système anglo-saxon, l’accent est mis sur la lettre attribuée à chaque note, tandis que dans le système solmisation, l’attention est portée sur la relation tonale et la position de la note dans l’échelle. Ces différences se manifestent dans les méthodes d’enseignement, les exercices de formation de l’oreille et même dans la composition musicale, où les préférences et les habitudes liées à la langue peuvent influencer le choix des tonalités et des motifs mélodiques.
Nom des Notes
Les noms des notes de musique dans différentes langues dérivent d’une riche histoire de développement théorique et pratique. Dans le système anglo-saxon, les notes sont nommées d’après les premières sept lettres de l’alphabet : A, B, C, D, E, F et G, qui correspondent respectivement à la, si, do, ré, mi, fa et sol. Ce système est direct et fonctionnel, reflétant une approche pragmatique de la notation musicale.
Par contraste, le système de solmisation, popularisé par le chant grégorien et développé pendant le Moyen Âge, utilise une série de syllabes pour désigner les notes : do, ré, mi, fa, sol, la, si. Ce système, basé initialement sur l’hymne “Ut queant laxis” où chaque ligne commençait par une note ascendante, a été adapté et élargi au fil des siècles. La solmisation facilite la formation de l’oreille et aide à comprendre les relations entre les notes dans une gamme, rendant plus aisée l’appréhension des structures musicales complexes.
En outre, certains systèmes, comme le système de notation byzantin ou les nomenclatures indiennes, ont des approches uniques de la désignation des notes, reflétant leurs traditions musicales spécifiques. Ces systèmes soulignent la diversité des pratiques musicales et des approches théoriques à travers le monde.
Système | Noms des notes | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Français | do (ut) | ré | mi | fa | sol | la | si |
Portugais | |||||||
Italien | re | ||||||
Espagnol | |||||||
Néerlandais (Belgique) | |||||||
Roumain | |||||||
Russe | до (do) | pe (rie) | ми (mi) | фа (fa) | соль (sol’) | ля (lia) | си (si) |
Grec | ντο (do) | ρε (rè) | μι (mi) | φα (fa) | σολ (sol’) | λα (la) | σι (si) |
Allemand | C | D | E | F | G | A | H |
Anglais | B | ||||||
Néerlandais (Pays-Bas) | |||||||
Chinois (jianpu) | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 |
Chinois (五声wusheng) | 宫 (gōng) | 商 (shāng) | 角 (jué) | 徵 (zhĭ) | 羽 (yŭ) | ||
Chinois (工尺gongchepu) | 上 (shàng) | 尺 (chě) | 工 (gōng) | 凡 (fán) | 五 (wǔ) | 六 (liù) | 乙 (yǐ) |
Hindi | स (sa) | रे (re) | ग (ga) | म (ma) | प (pa) | ध (dha) | नि (ni) |
Coréen | 다 (da) | 라 (ra) | 마 (ma) | 바 (ba) | 사 (sa) | 가 (ga) | 나 (na) |
Japonais | ハ (ha) | ニ (ni) | ホ (ho) | ヘ (he) | ト (to) | イ (i) | ロ (ro) |
Origine des Noms
L’origine des noms des notes de musique est profondément enracinée dans l’histoire de la musique occidentale. Le système de solmisation, avec des syllabes comme ut (plus tard remplacé par do), ré, mi, etc., a été développé par le moine italien Guido d’Arezzo au 11ème siècle. Ce système a été conçu pour faciliter le chant grégorien et pour aider les chanteurs à mémoriser les mélodies. La sélection des syllabes était basée sur les initiales des vers de l’hymne à Saint Jean-Baptiste, “Ut queant laxis,” où chaque ligne correspondait à une note ascendante de la gamme.
Le système alphabétique, quant à lui, a ses racines dans l’Antiquité grecque, où les lettres de l’alphabet étaient utilisées pour nommer les notes. Cette méthode a été adoptée et adaptée par les théoriciens de la musique occidentale au cours du Moyen Âge et de la Renaissance. L’évolution de ce système a conduit à l’utilisation des premières lettres de l’alphabet pour nommer les notes, une pratique qui est devenue courante dans les pays de langue anglaise et germanique.
La transition de “ut” à “do” dans la solmisation est attribuée à Giovanni Battista Doni au 17ème siècle, qui a proposé “do” pour une meilleure sonorité chantée. Le “si” a été ajouté plus tard pour compléter l’octave, dérivé des initiales de Saint Jean (Sancte Iohannes) dans l’hymne latin.
Degré
Le concept de degré en musique se réfère à la position d’une note au sein d’une échelle ou d’une gamme. Dans la théorie musicale, chaque note d’une gamme occupe un degré spécifique, déterminé par sa hauteur relative par rapport aux autres notes. Par exemple, dans une gamme majeure, la première note (tonique) est le premier degré, la deuxième note est le second degré, et ainsi de suite jusqu’au septième degré. Cette structure de degrés est fondamentale pour comprendre et analyser les harmonies, les mélodies et les progressions d’accords en musique.
Les degrés de la gamme sont essentiels pour identifier les fonctions harmoniques des notes dans une composition musicale. Ils permettent de décrire les relations entre les notes et de comprendre comment elles interagissent pour créer des harmonies spécifiques. Par exemple, la dominante (cinquième degré) a une relation fonctionnelle importante avec la tonique, souvent menant à une résolution musicale.
La connaissance des degrés de la gamme est également vitale pour l’improvisation et la composition. Les musiciens utilisent cette connaissance pour construire des solos, improviser des mélodies, et composer de la musique dans différents styles. En jazz, par exemple, la compréhension des degrés de la gamme est cruciale pour l’improvisation sur des progressions d’accords complexes.
En résumé, les degrés en musique ne sont pas seulement des outils théoriques ; ils sont au cœur de la pratique musicale. Ils aident à déchiffrer la structure et la logique internes d’une pièce musicale, offrant ainsi aux musiciens et aux auditeurs un moyen de comprendre et d’apprécier la richesse et la complexité de la musique.
Altérations
Dans le monde de la musique, les altérations sont des symboles essentiels qui modifient la hauteur des notes de base. Elles jouent un rôle fondamental dans la création de l’harmonie et la mélodie en apportant des variations subtiles aux notes de la gamme diatonique. Les altérations les plus courantes sont le dièse (♯), le bémol (♭), et le bécarre (♮). Le dièse augmente la hauteur d’une note d’un demi-ton, tandis que le bémol la diminue d’un demi-ton. Le bécarre, quant à lui, annule l’effet d’un dièse ou d’un bémol précédent, ramenant la note à sa hauteur originale.
Les altérations ont un impact significatif sur la tonalité d’une pièce musicale. Elles permettent aux compositeurs de naviguer entre différentes tonalités et modes, d’explorer des harmonies plus riches et de créer des textures musicales complexes. En ajoutant des dièses ou des bémols à une gamme, on peut changer sa tonalité, ce qui modifie l’ambiance et le caractère émotionnel de la musique. Par exemple, l’ajout de dièses rend souvent la musique plus vive et brillante, tandis que les bémols tendent à lui donner une tonalité plus douce et mélancolique.
Les altérations sont également essentielles dans la formation des accords. En altérant certaines notes d’un accord, les musiciens peuvent créer une variété d’accords augmentés, diminués ou altérés, chacun ayant sa propre couleur sonore et sa fonction harmonique. Ces accords enrichissent le langage musical et offrent une palette plus étendue d’expressions émotionnelles. Les altérations sont donc un outil puissant dans les mains des compositeurs et des interprètes pour modeler la texture sonore de leurs œuvres et exprimer une gamme plus large de sentiments et d’idées.
Demi-ton Haut (Dièse/♯)
Une note peut être augmentée d’un demi-ton, elle est « diésée ».
Système | Note diésée (♯) | fa♯ | do♯ |
---|---|---|---|
Français | note + dièse | fa dièse | do dièse |
Allemand | note-is | Fis | Cis |
Anglais | note + sharp | F sharp | C sharp |
Espagnol | note + sostenido | fa sostenido | do sostenido |
Italien | note + diesis | fa diesis | do diesis |
Japonais | 嬰 (ei) + note | 嬰へ (ei-he) | 嬰ハ (ei-ha) |
Néerlandais | note-is | Fis | Cis |
Russe | note + диез | фа диез | до диез |
Grec | note + δίεση | φα δίεση | ντο δίεση |
Le dièse, représenté par le symbole (♯), est une altération qui augmente la hauteur d’une note d’un demi-ton. En musique, le demi-ton est la plus petite distance entre deux notes consécutives dans le système de tempérament égal, comme entre un do et un do dièse ou entre un mi et un fa. L’utilisation des dièses permet aux musiciens de jouer et de composer dans différentes gammes et tonalités, en ajoutant de la variété et de la complexité à la musique.
L’impact d’un dièse sur la musique est considérable. Il peut changer radicalement la tonalité d’une pièce, en passant, par exemple, d’une gamme majeure à une gamme mineure, ou en introduisant des modulations vers de nouvelles tonalités. Les dièses sont souvent utilisés dans les pièces musicales pour créer des tensions et des résolutions, des éléments clés de la dynamique musicale. Ils permettent également d’explorer des harmonies plus exotiques ou complexes, notamment dans des genres comme le jazz ou la musique classique moderne.
En notation musicale, les dièses sont placés à gauche des notes sur la portée et indiquent que toutes les notes de cette ligne ou de cette espace doivent être jouées un demi-ton plus haut, sauf indication contraire d’un bécarre. Les armures de clé, qui apparaissent au début de chaque portée, utilisent également des dièses pour définir la tonalité de la pièce. Par exemple, une armure avec deux dièses (fa♯ et do♯) place la musique en ré majeur ou si mineur. La maîtrise des dièses est donc essentielle pour comprendre et interpréter correctement une partition.
Demi-ton Bas (Bémol/♭)
Une note peut être abaissée d’un demi-ton, elle est « bémolisée ».
Système | Note bémolisée (♭) | ré♭ | sol♭ |
---|---|---|---|
Français | note + bémol | ré bémol | sol bémol |
Allemand | note-es | Des | Ges |
Anglais | note + flat | D flat | G flat |
Espagnol | note + bemol | ré bemol | sol bemol |
Italien | note + bemolle | ré bemolle | sol bemolle |
Japonais | 変 (hen) + note | 変ニ (hen-ni) | 変ト (hen-to) |
Néerlandais | note-es | Des | Ges |
Russe | note + бемоль | ре бемоль | соль бемоль |
Grec | note + ύφεση | ρε ύφεση | σολ ύφεση |
NB : Le Mi♭ en allemand “Es” est aussi appelé “S” et aura été utilisé par le compositeur russe Dimitri Schostakovitch pour écrire ses initiales en musique (DSCH) ou en français : “Ré, Mi♭, Do, Si”
Le bémol, symbolisé par (♭), est une altération qui diminue la hauteur d’une note d’un demi-ton. Contrairement au dièse, qui élève la note, le bémol l’abaisse, ajoutant ainsi une autre dimension à la palette harmonique de la musique. Les bémols sont utilisés pour créer des gammes et des tonalités différentes, offrant aux compositeurs et musiciens la possibilité de jouer avec une variété de sons et d’émotions.
L’effet d’un bémol sur une pièce musicale peut être profond. Il peut donner à la musique une qualité plus douce, plus sombre ou plus introspective. Les bémols sont souvent utilisés dans des genres comme le blues ou le jazz pour créer une atmosphère particulière ou pour donner une couleur unique à la mélodie. Ils jouent un rôle crucial dans la formation de certaines gammes mineures et dans la modulation vers des tonalités plus sombres ou plus complexes.
En notation, les bémols apparaissent à gauche des notes sur la portée, indiquant que ces notes doivent être jouées un demi-ton plus bas. Comme les dièses, les bémols peuvent également figurer dans les armures de clé, définissant la tonalité de la pièce. Par exemple, une armure avec deux bémols (si♭ et mi♭) indique que la pièce est en si♭ majeur ou en sol mineur. La compréhension et l’interprétation correctes des bémols sont essentielles pour jouer une variété de styles musicaux et pour naviguer avec aisance dans le vaste monde des tonalités musicales.
Modes
Dans le domaine de la musique, la désignation des notes et leur organisation en différents “modes” varie considérément selon les traditions culturelles et linguistiques. Un mode musical peut être défini comme un cadre pour la composition et l’interprétation de la musique, constitué d’une échelle spécifique de notes avec un ordre de tonalités et de demi-tons distinct. Les modes ne sont pas seulement des échelles, mais des systèmes qui influencent la mélodie, l’harmonie et le caractère émotionnel d’une pièce musicale.
Historiquement, le concept de modes remonte à la Grèce antique, où ils étaient étroitement liés à des théories philosophiques et mathématiques sur la musique. Les modes grecs, tels que le dorien, le phrygien et le lydien, ont eu une influence profonde sur le développement de la théorie musicale occidentale. Dans le système modal occidental, chaque mode est construit sur une échelle diatonique, avec des variations dans l’ordre des tons et des demi-tons qui créent des ambiances distinctes. Par exemple, le mode dorien, commençant sur la deuxième note d’une échelle majeure, a un son plus sombre et plus mélancolique par rapport au mode ionien (ou majeur).
En dehors de l’Occident, d’autres cultures ont développé leurs propres systèmes modaux, souvent très différents. Par exemple, la musique indienne classique utilise des “ragas”, qui sont des sortes de modes, mais avec des règles spécifiques pour l’ascension et la descente des notes, ainsi que des conventions pour l’improvisation et la composition. De même, les systèmes de musique arabe et persane emploient des “maqams” et “dastgahs”, qui sont des collections de modes avec des intervalles et des ornements uniques. Ces systèmes modaux reflètent la richesse et la diversité des perceptions musicales à travers le monde, montrant comment la désignation et l’utilisation des notes varient grandement d’une culture à l’autre.
Majeur
- Allemand : Dur (do majeur = C-Dur)
- Anglais : major (do majeur = C major)
- Bulgare : мажор (do majeur = до мажор)
- Espagnol : mayor (do majeur = do mayor)
- Italien : maggiore (do majeur = do maggiore)
- Japonais : 長調 chô-chô (do majeur = ハ長調 ha-chô-chô)
- Néerlandais : groot (do majeur = C groot)
- Russe : мажор (do majeur = до мажор)
- Grec : μείζονα (do majeur = ντο μείζονα)
Le mode majeur, dans la théorie musicale occidentale, est l’un des modes les plus utilisés et reconnus. Il est caractérisé par une échelle diatonique spécifique, commençant par la tonique, suivie d’un intervalle de ton, ton, demi-ton, ton, ton, ton et demi-ton pour retourner à la tonique une octave plus haut. Cette séquence d’intervalles crée une sonorité distinctive, souvent perçue comme joyeuse, lumineuse et affirmée. La gamme majeure a servi de fondement à une grande partie de la musique occidentale, de la musique classique aux genres populaires.
Dans différentes langues et cultures, la désignation des notes dans le mode majeur varie. Par exemple, en anglais, les notes sont désignées par les lettres A à G, tandis que dans les pays de langue latine, les syllabes Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si sont utilisées. Ces différences linguistiques influencent la manière dont la musique est enseignée, écrite et interprétée. La gamme majeure est souvent la première échelle enseignée aux débutants, car elle forme la base de nombreux concepts musicaux, comme l’harmonie, la formation des accords et la construction de mélodies.
En composition, le mode majeur est utilisé pour évoquer des émotions spécifiques. Les compositeurs choisissent souvent une tonalité majeure pour transmettre des sentiments de bonheur, d’optimisme ou de triomphe. Cependant, cette utilisation n’est pas universelle; certaines cultures peuvent interpréter ou utiliser les gammes majeures différemment, en fonction de leurs propres contextes et traditions musicales.
Mineur
- Allemand : Moll (la mineur = a-Moll)
- Anglais : minor (la mineur = A minor)
- Bulgare : минор (la mineur = ла минор)
- Espagnol : menor (la mineur = la menor)
- Italien : minore (la mineur = la minore)
- Japonais : 短調 tanchô (la mineur = イ短調 i-tanchô)
- Néerlandais : klein (la mineur = a klein)
- Russe : минор (la mineur = ля минор)
- Grec : ελάσσονα (la mineur = λα ελάσσονα)
Le mode mineur, en contraste avec le mode majeur, est un autre pilier de la théorie musicale occidentale, offrant une palette d’émotions et de nuances différentes. Le mode mineur est défini par une séquence d’intervalles spécifique dans son échelle diatonique, commençant par la tonique, puis un intervalle de ton, demi-ton, ton, ton, demi-ton, et ton pour compléter l’octave. Cette structure donne au mode mineur une qualité sonore plus sombre, mélancolique ou introspective.
La désignation des notes en mode mineur suit le même principe que celle du mode majeur, mais avec des variations importantes dans l’arrangement des tons et des demi-tons. Par exemple, en utilisant les noms latins, une gamme mineure naturelle de La serait notée La, Si, Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La. En musique occidentale, les gammes mineures sont souvent utilisées pour exprimer des émotions plus complexes, comme la tristesse, la nostalgie ou le conflit.
Le mode mineur est également subdivisé en plusieurs catégories, telles que le mineur naturel, le mineur harmonique et le mineur mélodique, chacune avec ses propres caractéristiques et utilisations. Ces variations enrichissent les possibilités expressives du mode mineur, permettant une exploration plus approfondie des nuances émotionnelles et des tensions harmoniques.
Dans un contexte mondial, le mode mineur et ses équivalents dans d’autres cultures jouent un rôle similaire dans la création de textures musicales riches et expressives. Les compositeurs et musiciens du monde entier exploitent la qualité unique du mode mineur pour raconter des histoires, transmettre des émotions et créer des œuvres d’art musicales captivantes et profondément personnelles.
Tableaux récapitulatifs des altérations et des modes
Altérations par dièse et bémol
Systèmes à solmisation | Systèmes alphabétiques | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Français | Espagnol | Italien | Portugais | Néerlandais (Belgique) | Roumain | Russe | Allemand | Anglais | Japonais | Néerlandais (Pays-Bas) |
do bémol | do bemol | do bemolle | dó bemol | do mol | do bemol | до-бемоль (do-biemol) | Ces | C flat | 変ハ (hen-ha) | Ces |
do (Ut) | do | do | dó | do | do | до (do) | C | C | ハ (ha) | C |
do dièse | do sostenido | do diesis | dó sustenido | do kruis | do diez | до-диез (do-diez) | Cis | C sharp | 嬰ハ (ei-ha) | Cis |
ré bémol | re bemol | re bemolle | ré bemol | re mol | re bemol | ре-бемоль (re-biemol) | Des | D flat | 変ニ (hen-ni) | Des |
ré | re | re | ré | re | re | ре (re) | D | D | ニ (ni) | D |
ré dièse | re sostenido | re diesis | ré sustenido | re kruis | re diez | ре-диез (re-diez) | Dis | D sharp | 嬰ニ (ei-ni) | Dis |
mi bémol | mi bemol | mi bemolle | mi bemol | mi mol | mi bemol | ми-бемоль (mi-biemol) | Es/S | E flat | 変ホ (hen-ho) | Es |
mi | mi | mi | mi | mi | mi | ми (mi) | E | E | ホ (ho) | E |
mi dièse | mi sostenido | mi diesis | mi sustenido | mi kruis | mi diez | ми-диез (mi-diez) | Eis | E sharp | 嬰ホ (ei-ho) | Eis |
fa bémol | fa bemol | fa bemolle | fá bemol | fa mol | fa bemol | фа-бемоль (fa-biemol) | Fes | F flat | 変ヘ (hen-he) | Fes |
fa | fa | fa | fá | fa | fa | фа (fa) | F | F | ヘ (he) | F |
fa dièse | fa sostenido | fa diesis | fá sustenido | fa kruis | fa diez | фа-диез (fa-diez) | Fis | F sharp | 嬰ヘ (ei-he) | Fis |
sol bémol | sol bemol | sol bemolle | sol bemol | sol mol | sol bemol | соль-бемоль (sol-biemol) | Ges | G flat | 変ト (hen-to) | Ges |
sol | sol | sol | sol | sol | sol | соль (sol) | G | G | ト (to) | G |
sol dièse | sol sostenido | sol diesis | sol sustenido | sol kruis | sol diez | соль-диез (sol-diez) | Gis | G sharp | 嬰ト (ei-to) | Gis |
la bémol | la bemol | la bemolle | lá bemol | la mol | la bemol | ля-бемоль (la-biemol) | As | A flat | 変イ (hen-i) | As |
la | la | la | lá | la | la | ля (la) | A | A | イ (i) | A |
la dièse | la sostenido | la diesis | lá sustenido | la kruis | la diez | ля-диез (la-diez) | Ais | A sharp | 嬰イ (ei-i) | Ais |
si bémol | si bemol | si bemolle | si bemol | si mol | si bemol | си-бемоль (si biemol) | B | B flat | 変ロ (hen-ro) | Bes |
si | si | si | si | si | si | си (si) | H | B | ロ (ro) | B |
si dièse | si sostenido | si diesis | si sustenido | si kruis | si diez | си-диез (si-diez) | His | B sharp | 嬰ロ (ei-ro) | Bis |
Modes majeur et mineur
Français | Allemand | Anglais | Espagnol | Italien | Japonais | Néerlandais | Portugais | Roumain | Russe |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
majeur | Dur | major | mayor | maggiore | 長調 (chōchō) | groot | maior | major | мажор |
mineur | Moll | minor | menor | minore | 短調 (tanchō) | klein | menor | minor | минор |