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Waterphone

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Caractéristiques du waterphone

  • Classification : instrument à friction
  • Pays d’origine :
  • Matériaux : acier, bronze
  • Tessiture :
  • Genre de musique : musique de film, classique, contemporaine, rock
  • Musiciens célèbres : Sofia Goubaïdoulina (1931-), Jim Nollman (1947-), Jerrald Goldsmith (1929-2004), Colin Matthews (1946-), Thomas Waits (1949-), Jörg Widmann (1973-), Alex Wong (1974-)
  • Chansons emblématiques : « Playing Music With Animals » de Jim Nollman (1982) ; « Dauwhe » de John Carter Octet (1982) ; « Water Dreams » de Richard Waters & Friends (2000) ; « Long Journey Home » de Robert Minden Ensemble (1993) ; « Choralone » de Skinny Puppy (1989) ; « Water passion » de Tan Dun (2002)

Tout savoir sur le waterphone : ses caractéristiques, son historique, sa place dans l’histoire de la musique, son fonctionnement, son apprentissage, son entretien et ses critères de choix

Le waterphone, aussi nommé « harpe océanique » ou parfois « whalophone », fait partie des instruments de musique les plus uniques au monde. Il se distingue par sa sonorité particulière, semblable au chant de baleine, régulièrement utilisée dans les films d’horreur. Son invention est attribuée au peintre et sculpteur américain Richard Waters, qui l’a créé en 1960.

Description du waterphone 

Le waterphone est un instrument à friction de la classe des idiophones. Il a l’apparence d’un réservoir arrondi, fabriqué en acier inoxydable, au milieu duquel est situé un tube cylindrique appelé « résonateur ». Il est possible de mettre une petite quantité d’eau dans ce dernier afin de modifier le son et de le rendre plus vibrant. Des tiges de bronze de longueurs différentes sont placées autour du bord, dont chacune produit une note différente. L’instrument est frotté ou frappé, soit par un archet de contrebasse ou de violoncelle, soit par un maillet.

En général, le waterphone existe en quatre tailles différentes :

  • le modèle Standard : 7″ ou environ 18 cm de diamètre ;
  • le modèle Whaler : 12″ soit 30 cm de diamètre ;
  • le modèle Bass : 14″ soit 35,5 cm de diamètre ;
  • le modèle MegaBass : 16″ ou environ 40,5 cm de diamètre.

Le whalophone est généralement joué en position assise. Il présente des similitudes avec le violon à clous, qui est aussi doté d’un résonateur et de plusieurs tiges.

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Origine et histoire du waterphone 

Les premiers waterphones ont été créés à la fin des années soixante grâce aux expérimentations de Richard Waters. Cet appareil musical est inspiré du concept du tambour d’eau tibétain, du violon de fer, du kalimba (piano à doigts) et de l’orgue de cristal. 

Jusqu’à son décès en juillet 2013, Richard Waters continuait à fabriquer personnellement chaque modèle sur commande, apposant sa signature et la date sur chaque pièce. 

Depuis sa création, celui-ci n’a cessé d’évoluer, avec l’apparition de différents modèles de forme, de taille, d’accord et de mode de jeu diversifiés. La gamme actuelle comprend cinq modèles, dont trois portables et deux fixes.

Bien que des alternatives existent, les seuls véritables waterphones légitimes portant ce nom sont ceux fabriqués par Richard Waters, détenteur du brevet sur ces instruments. Des prototypes peuvent être visualisés sur le site de l’organisation des percussionnistes : la Percussive Arts Society.

Place du waterphone dans la musique

Ces dernières décennies, le whalophone est devenu populaire auprès des orchestres symphoniques, des studios d’enregistrement et des groupes en tournée.

Le waterphone dans la musique classique et contemporaine

De nombreux compositeurs classiques contemporains ont intégré cet outil musical dans leur composition. Parmi les plus connus figurent Christopher Rouse, Colin Matthews, Carson Cooman, Andi Spicer, John Woolrich, John Mackey, Jerry Goldsmith, Ludovico Einaudi, Bernie Krause de Beaver & Krause, Andrew Carter, Jörg Widmann et Todd Barton. De même, la compositrice soviétique Sofia Goubaïdoulina exploite la sonorité de cet appareil musical dans ses œuvres St John Easter et On the edge of the abyss

Depuis le milieu des années quatre-vingt, le musicien et compositeur canadien Robert Minden a créé des compositions utilisant sa collection de cinq whalophones vintage, et les a intégrés dans de nombreux enregistrements. Il est le fondateur de « The Robert Minden Ensemble », établi en 1986, où il collabore avec ses filles Andrea et Dewi Minden, ainsi que ses collègues Carla Hallett et Nancy Walker. Dans cet ensemble, le waterphone occupe une place centrale au sein de leur orchestre basé sur des « objets trouvés ».

Le waterphone au théâtre

Le whalophone figure dans la mélodie de la comédie musicale « The Dreaming » écrite par Howard Goodall et commandée par le « National Youth Music Theatre » de Grande-Bretagne. L’auteur se sert de l’instrument, notamment des sons éthérés qu’il produit, pour évoquer le mystère des bois. 

Ce joyau musical est présent dans l’opéra « Le Premier Empereur » du chef d’orchestre et compositeur chinois Tan Dun, sorti en 2006. De plus, cet outil musical occupe une place non négligeable dans la Symphonie n° 59 du compositeur britannique Derek Bourgeois.

Le waterphone dans la musique moderne

Le waterphone est souvent présent dans la musique rock. Des musiciens connus dans le milieu comme Tom Waits et Mickey Hart sont des fervents collectionneurs et joueurs de cet instrument. Le membre de The Bongos, Richard Barone, ainsi que le producteur américain Alex Wong figurent également parmi les passionnés. 

Par ailleurs, le son de cet appareil musical se retrouve dans la chanson « Meeheeco » du groupe de fusion anglo-australien Sky, frappé par le percussionniste Tristan Fry. Le chanteur anglais Richard Hawley l’a aussi intégré dans sa chanson « Truelove’s gutter ».

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Le waterphone dans la musique de film 

Le waterphone a commencé à être exploité dans le septième art à partir de 1970, surtout à Los Angeles, où se trouvent de nombreux studios d’enregistrement. Grâce à l’atmosphère mystérieuse qu’il produit, l’instrument a été utilisé pour créer des ambiances de peur, de malaise et d’horreur dans les scènes.

En parallèle, il a été intégré dans plusieurs bandes originales de films, dont celles de « Rush hour » en 1998, « Amityville, la maison du Diable » en 1979 et « L’inspecteur Harry » en 1971. Elles ont toutes été écrites par le compositeur américano-argentin Lalo Schifrin. Aussi, le waterphone est présent dans la bande sonore du film « Star Trek » (1979), composée par Jerry Goldsmith, ainsi que dans celle de la trilogie « Matrix » (1999-2009), écrite par Don Davis.

D’autres films, comme « Poltergeist », « Let the right one in » (2008), « Dark water », « Tigre accroupi, dragon caché », « Aliens », « L’esprit » et « Perversion féminine » intègrent également cet instrument dans leur bande-son.

Le waterphone à la télévision et sur d’autres plateformes

Le waterphone est fréquemment appliqué comme effet sonore dans des émissions télévisées, telles que Kitchen nightmares et Hell’s kitchen du chef britannique Gordon Ramsay, principalement dans leurs versions américaines.

Cet appareil musical a été mis en avant lors d’une performance live de « Violently Happy » de la chanteuse islandaise Björk lors d’un épisode de l’émission de musique MTV Unplugged en 1994. Cette performance est présente sur le DVD « MTV Unplugged/Live » et l’album « Debut live ».

En outre, un exemple sonore du waterphone peut être découvert sur The Freesound Project, une plateforme en ligne collaborative de partage de sons. 

Le waterphone dans la communication aquatique

Cet outil musical est connu pour sa capacité à être immergé dans l’eau. Il a été employé avec succès pour émettre des appels en direction de baleines et d’autres cétacés, notamment par le compositeur américain Jim Nollman. Celui-ci l’a utilisé comme canal de communication avec des orques. Par ailleurs, il est possible de l’entendre sur la piste 12 de son disque « Playing music with animals ». Cette expérience a permis d’attribuer le nom d’un de ses modèles : le whaler, faisant référence à la baleine. 

L’histoire de cette communication interspécifique a inspiré la création du spectacle sur scène et de l’album intitulé « The boy who wanted to talk to whales » du groupe Robert Minden Ensemble en 1989. 

Fonctionnement du waterphone

La plupart du temps, le waterphone est joué en position assise, mais il peut également être suspendu. La sonorité qu’il produit varie en fonction du mode de jeu du musicien.

Manipulation du waterphone

Cet appareil musical est manié avec un archet de violoncelle ou de contrebasse, avec des baguettes, ou tout simplement avec les mains. Des méthodes alternatives consistent à frapper sous le réservoir à la façon d’un tambour d’eau ou à chanter dans le tube. Lorsque ce dernier contient de l’eau, le musicien déplace doucement le réservoir pendant la performance afin de créer des effets d’écho et des variations de tonalités.

Waterphone avec un archet

Lorsqu’il est joué avec un archet, le waterphone s’intègre partiellement à la famille des instruments à cordes. Ainsi, la plupart des techniques propres à cette catégorie peut s’appliquer au whalophone, telles que :

  • le tiré-poussé ;
  • le legato ;
  • l’accent ;
  • le battuto ;
  • le spiccato ;
  • le staccato ;
  • le gettato ;
  • le flautando ;
  • la technique à la corde ;
  • le trémolo sur une ou plusieurs tiges ;
  • le col legno stratto ;
  • le col legno battuto.

Des combinaisons de ces techniques sont aussi possibles, à l’instar du gettato col legno, du gettato glissando ou du col legno stratto glissando.

Waterphone avec les mains

La percussion manuelle sur le dessous du réservoir est possible. Toutefois, il est important de nettoyer cette partie avec de l’alcool isopropylique après la session de jeu afin d’éviter que les résidus de transpiration laissés par la percussion manuelle contaminent les baguettes superball.

Une autre option consiste à frapper l’orifice du tube du waterphone avec la paume de la main. En fonction de la force de frappe, le son obtenu peut être intéressant, surtout lorsque le diaphragme est activé.

Waterphone avec une baguette superball

La baguette superball, également connue sous les noms de « flumi », « rubbing mallet », « flumey », « floomy » ou « friction mallet », est un bâton de percussion à tête caoutchouteuse. Ce type de baguette est principalement joué par friction. D’une part, il est utilisé sur le dessous du réservoir pour produire une sorte de rugissement. D’autre part, il peut servir à frapper le dessous de l’instrument à la manière d’un tambour d’eau. 

Lorsque la baguette superball est frottée sur le diaphragme inférieur, les sons générés varient en fonction de la trajectoire adoptée. Celle-ci peut être en ligne droite ou en cercle vers les extrémités. La sonorité obtenue dépend également de la vitesse et de la pression appliquées par la « rubber ball ». Pour obtenir un son continu et prolongé, il est plus adapté d’adopter une trajectoire en forme de « 8 » plutôt que celle en cercle.

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Production sonore et notation musicale du waterphone

La production sonore du waterphone est variée, chaque tige générant plusieurs sons distincts en fonction du point de mise en vibration.

Il est possible de discerner approximativement trois tonalités différentes par tige : 

  • une note aiguë près du point de soudure ;
  • une note médium au centre de la barre ;
  • une note grave à l’extrémité. 

Cette dernière est plus ronflante et émerge difficilement sur les tonalités plus longues.

Alexis Savelief, un virtuose du waterphone, a élaboré une notation spécifique pour cet instrument, accompagnée d’un diagramme visuel détaillé. Celle-ci offre un moyen clair de se repérer sur les tiges de l’appareil et permet de comprendre les hauteurs de son produites en fonction de l’emplacement de jeu. Le compositeur a rassemblé ses techniques de notation ainsi qu’une description détaillée de nombreux modes de jeu dans un manuel intitulé « Guide de Notation du Waterphone ». 

Fabrication du waterphone

Chaque whalophone est unique en raison de son accord spécifique et de sa fabrication manuelle.

Au fil des années, celui-ci a introduit divers modèles, variant en taille et en forme tels que le « Wide range flat bottom », l’« Ultralight » et le « Bass » avec un dessus de conteneur en forme de bol. Jusqu’en 2013, les options d’achat incluaient des modèles tels que « The whaler », « The bass » et « The megabass », équipés de 56 à 60 tiges, tous fabriqués à partir de conteneurs en acier inoxydable épais. Ces derniers avaient pour particularité de produire un son plus riche et présentant moins de distorsion que les modèles précédents. Richard Waters a également créé une version d’exposition du waterphone, avec des piquets s’étendant vers le haut et vers le bas, suspendu ou monté sur pivot. Elle est connue sous le nom de « Rotating Sound Generator » ou RSG.

Suite à son décès, la production des whalophones originaux de deuxième génération est désormais assurée par le musicien américain Brooks Hubbert III. Bien que leur coût soit élevé pour les novices, des alternatives de qualité inférieure ont émergé, avec des prix plus abordables en fonction des versions.

Apprentissage du waterphone

Apprendre à jouer du waterphone peut être une expérience unique et enrichissante. Certaines écoles de musique proposent des cours sur ce type d’instrument peu conventionnel. N’hésitez pas à vous renseigner au préalable auprès des établissements locaux.

Une autre possibilité implique des cours avec des professeurs de musique ayant de l’expérience avec cet appareil musical.

En outre, il existe de nombreuses ressources en ligne, vidéo ou audio, ainsi que des supports physiques, tels que les livres spécialisés. Les documents peuvent fournir des conseils précieux, des partitions et des informations sur l’instrument.

Enfin, des résidences d’artistes sont souvent organisées par des musiciens expérimentés, comme Alexis Savelief. L’objectif consiste à offrir une immersion plus approfondie dans l’apprentissage de cet appareil.

Réglages et entretien du waterphone

L’entretien d’un waterphone est crucial pour préserver la qualité sonore de l’instrument. Voici quelques conseils pour assurer sa durabilité : 

Nettoyage : après chaque usage, nettoyez soigneusement votre appareil pour éliminer les résidus de doigts gras, de transpiration ou d’autres impuretés qui pourraient affecter le son. Utilisez un chiffon doux, de préférence légèrement humidifié avec de l’eau ou de l’alcool isopropylique.

Protection contre la corrosion : si votre modèle est fabriqué en acier inoxydable, l’oxydation est généralement limitée. Cependant, si des signes d’oxydation apparaissent, préférez une brosse métallique douce et un produit antirouille approprié pour nettoyer délicatement les zones touchées.

Stockage : entreposez votre waterphone dans un endroit sec, à l’abri de l’humidité excessive. Un environnement sec contribue à prévenir la formation de rouille et à maintenir la qualité sonore de l’instrument.

Protection contre les chocs : gardez votre instrument à l’abri des chocs ou des chutes qui pourraient endommager les tiges, le conteneur ou d’autres parties. Lorsque vous ne l’utilisez pas, rangez-le dans un étui approprié pour le protéger des accidents.

Révision professionnelle : si vous rencontrez des problèmes majeurs ou si vous souhaitez effectuer un entretien approfondi, confiez votre appareil musical à un professionnel de la réparation ou à un luthier spécialisé dans les instruments de percussion.

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Choix et achat du waterphone

Quelques critères sont à prendre en compte afin de bien choisir le waterphone qui vous convient.

Types de waterphone 

Les modèles originaux développés par Richard Waters, considérés comme des pièces de collection, sont rares sur le marché. De plus, ils sont vendus à des prix assez élevés. Ceux de la deuxième génération proposés par Brooks Hubbert III sont aussi coûteux. 

D’autres alternatives ont fait leur apparition sur le marché, offrant une plus grande diversité en termes de prix, de qualité et de dimensions. 

Les versions signées Lark in the Morning

Le modèle OceanHarp de Lark in the Morning est disponible en une seule taille d’environ 28 tiges. Il est similaire aux waterphones Standard et fait partie des moins chers. Cette alternative conserve une disposition variée des barres, mais est plus difficile à jouer par friction en raison de la petite taille du conteneur. Par ailleurs, comme l’instrument n’est pas accordé, le musicien doit prendre le temps de vérifier et de procéder aux opérations nécessaires avant de commencer à jouer.

Les modèles AquaSonic

Ces types de waterphones sont pourvus de piquets légèrement inclinés vers le manche, formant une échelle continue. C’est par exemple le cas des instruments « Ripple » (avec 26 tiges), « WaterSong » (avec 33 tiges), « OceanSong » (avec 40 tiges) et « WhaleSong » (avec 46 tiges). Ils sont formés d’un réservoir plat, facilitant le jeu par friction avec la superball. Ces alternatives ne sont pas accordées.

Les waterphones proposés par Martin Bläse

Le fabricant allemand Martin Bläse propose une gamme de waterphones coûteux portant des noms de cétacés tels que le « Delphin » (27 tiges), l’« Orka » (45 tiges), le « Beluga » (36 tiges) et le « Moby Dick » (54 tiges). Ces modèles se distinguent par la forme de leur conteneur, rappelant celle d’une soucoupe volante, bombée sur le dessus. Bien que le jeu par friction avec la superball soit théoriquement possible, ceux-ci ne semblent pas être accordés de manière précise.

Les instruments estampillés Afroton

Une autre entreprise allemande, Afroton, fabrique une gamme coûteuse de waterphones sous le nom « Aquaphone ». Le nombre de barres verticales de cette variété peut être légèrement supérieur par rapport à celui d’autres versions, allant jusqu’à 72. Trois tailles sont proposées, reprenant les noms des modèles originaux de Richard Waters. En revanche, contrairement à ces derniers, aucune portion des tiges ne semble linéaire. Elles sont moins inclinées que sur les waterphones authentiques, permettant le jeu par friction.

Les waterphones signés Turtle Drums

En Pologne, l’entreprise Turtle Drums propose un petit modèle appelé « Whalophone Classic », avec 24 tiges, ainsi qu’un grand modèle, le « Grand Whalophone », pourvu de 42 tiges. À l’instar des AquaSonic, les barres verticales sont disposées de manière linéaire, avec un escalier qui redescend de chaque côté, et sont légèrement inclinées vers le tube. Le conteneur est petit et bombé.

Les variantes proposées par Sławomir Janus

Toujours en Pologne, Sławomir Janus expérimente le waterphone et ses accords, et présente quatre modèles. Parmi ceux-ci se trouvent le « Mini » de 16 tiges, le « Vibra » et l’« Octopus » de 32 tiges, ainsi que l’« Interstellar », avec 35 tiges. L’agencement des barres forme une échelle continue microtonale, modale ou tonale. Elles sont perpendiculaires à la base ou légèrement inclinées vers le manche selon le modèle. Le réservoir peut être plat ou en soucoupe, permettant aussi le jeu par friction avec la superball. 

Les versions créées par Super Fish Studio

Le collectif de création graphique Super Fish Studio situé en Pologne propose quatre modèles de waterphones, dont :

  • « The original goldfish waterphone » avec un bol en laiton muni de 24 tiges ;
  • « The original tuna waterphone » avec 24 barres verticales ;
  • « The original shark waterphone » présentant 36 tiges ;
  • « The original orca waterphone » muni de 46 barres verticales. 

Il n’est pas précisé si ces modèles sont bien accordés, mais la netteté des extrémités des barres suggère une détermination théorique des longueurs.

Bon à savoir

Ces alternatives sont plus adaptées à un usage occasionnel et limité. En revanche, si vous voulez profiter pleinement des sons uniques de cet appareil musical, les versions authentiques de Richard Waters sont plus appropriées. En effet, ces dernières génèrent un son plus riche grâce à de nombreuses interactions harmoniques entre les piquets.

Achat du waterphone 

France Minéraux propose un large choix de waterphones pour les passionnés de musique et les amateurs de sonorités uniques. Vous y trouverez un large éventail de modèles de qualité, permettant à chacun de trouver l’instrument qui correspond à ses besoins et à son budget.

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