
Caractéristiques du wankara
- Classification : instrument de percussion
- Pays d’origine : régions andines du Pérou et ses alentours
- Matériaux : bois, peau
- Tessiture : –
- Genre de musique : traditionnelle
- Musiciens célèbres : –
- Chanson emblématique : –
Le wankara, également appelé wankar ou huancar, est un instrument de musique andin, appartenant à la famille des percussions. Il est souvent utilisé par les peuples quechuas et aymaras des Andes boliviennes. Répandu dans plusieurs pays d’Amérique du Sud, le membranophone à double peau se pratique au Pérou, en Bolivie, au Chili et en Équateur.
Le wankara est constitué d’un corps en bois de forme cylindrique, mesurant environ 50 cm de diamètre et 15 cm de profondeur.
Le membranophone possède deux extrémités ouvertes, dont l’une est destinée à produire le son et l’autre à amplifier la résonance de la caisse claire (également appelée chariera). Elles sont entourées d’un cerceau de chair rigide, dont le diamètre est légèrement supérieur à celui des ouvertures. Chacune d’entre elles revêt une peau de mouton ou de chèvre. L’instrument se compose également d’un contre-cercle en bois, posé sur chaque extrémité. Les membranes sont reliées entre elles par des lacets qui passent à travers et autour du cerceau de chair, de façon à former un V. Pour régler la tension des peaux, le musicien utilise les anneaux coulissants en cuir reliant les cordes adjacentes.
Le wankara est joué avec une baguette qui est attachée au corps de l’instrument à l’aide d’un fil crocheté. Appelée baqueta ou wajta, elle mesure environ 30 cm de longueur et dispose d’une boule de 7 cm de diamètre sur l’une de ses extrémités. Celle-ci est recouverte de peau. L’instrument est également muni d’une lanière, permettant d’accrocher le tambour sur les épaules du percussionniste.
Le membranophone est de taille importante, c’est la raison pour laquelle il est généralement joué par des hommes. Toutefois, il existe une version plus compacte de cet instrument andin. Appelée tinya, elle est principalement dédiée aux femmes durant l’Empire de l’Amérique précolombienne Inca (née au début du XIIIe siècle). Par ailleurs, un autre modèle plus aigu nommé pfutu-wankara est également disponible. Il s’agit d’un tambour à caisse tubulaire qui mesure 45 cm de diamètre et 60 cm de profondeur.
Le wankara provient des peuples aborigènes Quechua et Aymara, vivant autour des régions andines du Pérou et des pays voisins. Cependant, la date exacte de son apparition n’a pas été mentionnée dans aucune source.
Le wankara est utilisé tant au sein de la musique andine (jouée aux Andes boliviennes) que dans les rythmes autochtones.
Il s’agit d’un groupe traditionnel de musiciens, apparu sur les hauts plateaux péruviens-boliviens. Durant leur performance, les tambours sont joués par groupe de sept, dans l’un desquels figure le membranophone andin wankar. Ils les utilisaient souvent dans la danse des tundiquis de La Paz afin d’imiter les motifs rythmiques apportés par les esclaves noirs en Bolivie.
Il s’agit d’un événement à la fois festif, religieux et culturel. Il est traditionnellement célébré avec des musiques, des chants et des danses cérémonielles. Ces manifestations sont réalisées par la communauté des Indiens Yampará de Bolivie, au sein de la région de Tarabuco. Elles se déroulent durant la saison sèche, dont l’animation est attribuée à un groupe de quatre musiciens-danseurs appelés takin. Lors des représentations, chacun joue simultanément du wankara et du siku (une flûte de Pan).
Ce peuple de l’Amérique précolombienne utilise une grande variété d’instruments de musique pour accompagner ses divers chants et danses. Lors des ensembles musicaux, il mélange le huancar :
Leur tradition musicale est essentiellement fondée sur la gamme pentatonique.
Le musicien tambourine le wankara en position debout. Lors du jeu, le membranophone andin est suspendu horizontalement sur le côté gauche de l’interprète à l’aide d’une lanière. Le percussionniste frappe la partie qui se tourne vers l’avant avec la baguette attachée au corps de l’instrument. Généralement, il tient la baqueta dans sa main droite.
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Pour maintenir le wankara en parfait état, des nettoyages fréquents sont à réaliser. Périodiquement, il est nécessaire d’essuyer le grand tambour à caisse tubulaire à l’aide d’un chiffon doux et sec. Autant que possible, le ranger dans un endroit éloigné des sources de chaleur directe et de l’humidité afin d’éviter tout éventuel endommagement.
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