Œuvres d’Emmanuel Séjourné
« Concerto pour vibraphone et orchestre à cordes » (1999) : cette composition démontre la capacité de cet instrument à percussion à prendre le rôle principal dans un concerto, avec le soutien orchestral des cordes.
« Double Concerto pour vibraphone, marimba et orchestre » (2012) : une autre exploration de ses possibilités expressives en collaboration avec le marimba.
Œuvre de Luigi Morleo
Le compositeur et percussionniste italien Luigi Morleo a composé « Diritti : NO LIMIT » en 2013. Il a montré, dans cette œuvre, l’intérêt continu des compositeurs contemporains pour le vibraphone en tant qu’instrument soliste avec un quartet à cordes.
Œuvres de François Narboni
« Études pour vibraphone » (2002) : des études mettant en valeur les techniques et les possibilités expressives du matériel.
« Melancolia pour vibraphone seul » (2007) : une composition solo qui explore les nuances émotionnelles de ce matériel à percussion.
Fonctionnement du vibraphone
Cette percussion à clavier tire avantage de son mécanisme de vibrato pour ajouter une modulation subtile au son des barres métalliques. Le percussionniste peut contrôler sa vitesse grâce au moteur à vitesse variable. Ainsi, la palette sonore s’élargit et lui permet de s’adapter à divers styles musicaux.
Fabrication : comment c’est fait ?
Le vibraphone est équipé de lames métalliques, constituant le clavier. Ce dernier est composé d’un alliage d’aluminium, influant sur la qualité tonale et les caractéristiques sonores de chaque note.
Comment en jouer ?
Au début de son histoire, similaire au xylophone, cette percussion à clavier était jouée avec deux baguettes. Cependant, des musiciens tels que Red Norvo et Lionel Hampton ont innové. Ils ont utilisé quatre baguettes pour l’accompagnement, tout en optant pour deux baguettes lors de leurs solos. Cette pratique est observée chez des vibraphonistes contemporains tels que Bobby Hutcherson, Stefon Harris et Mike Mainieri. Milt Jackson avait une préférence pour trois baguettes lorsqu’il jouait des accords. Avec l’évolution du jeu à quatre baguettes, notamment avec des innovateurs comme Gary Burton, de nouvelles possibilités harmoniques ont été explorées. Des passages complexes deviennent faciles à jouer. Diverses techniques, telles que la prise « Burton » ou l’utilisation de six baguettes par des virtuoses, ont émergé. L’étouffement des notes joue un rôle essentiel, nécessitant une précision dans l’utilisation de la pédale. Cette régularité évite des mélanges sonores indésirables en raison de la résonance intense des lames. Parfois, pour permettre le jeu d’accords spécifiques, le vibraphoniste frappe l’extrémité des lames par-dessus l’étouffoir.
Notation musicale : comment la musique est-elle conservée ?
Il est à savoir que la notation musicale constitue une solution pratique pour communiquer la musique de manière écrite. Elle permet à quelqu’un de jouer une œuvre par lui-même. Son objectif essentiel est de représenter de manière précise le contenu d’une composition musicale. Elle offre ainsi une méthode structurée pour transmettre toutes les informations nécessaires à l’exécution d’une pièce musicale.
De ce fait, la conservation de la notation musicale du vibraphone s’effectue par le biais de partitions imprimées ou manuscrites. Aujourd’hui, grâce à la présence de différents logiciels, de nombreuses partitions sont créées et stockées sous forme électronique. Cette dernière facilite ainsi la distribution et la conservation numérique des œuvres.
Réglage et entretien du vibraphone
Votre vibraphone peut être désaccordé, en présentant des lames fortement oxydées, cassées ou endommagées. Pour réaccorder le matériel, vous avez le choix entre remplacer ces dernières et changer le diapason. Cette réparation requiert un passage en atelier d’instruments de musique, qui procéderont à des ajustements spécialisés ou à des remplacements.
Si vous remarquez une modification du son de votre percussion à clavier, confiez-la à des spécialistes expérimentés.