Ensuite, de sept à dix lames sont soigneusement découpées radialement dans le fond du réservoir. Elles vont constituer ainsi le dessus de l’instrument. Cette étape se révèle importante, car elle définit les caractéristiques sonores du tongue drum. Ces dernières offrent une variété de tonalités, en fonction du nombre et de la disposition des langues.
L’ajout de charge, souvent sous la forme d’aimant en néodyme, permet un réglage précis.
Le poids, la largeur et la longueur de chaque languette déterminent le son et la hauteur du ton généré par le tank drum.
Le processus global, depuis le choix de l’acier jusqu’à la découpe des lamelles, contribue à créer un tank drum unique.
Comment en jouer ?
Le tongue drum se joue avec les mains. Cependant, le son prend une ampleur particulière en employant des baguettes ou des mailloches.
La technique habituelle pour jouer de cet instrument implique de frapper les languettes avec les doigts, généralement avec les pouces. Il est aussi possible de se servir des index ou de combiner ces deux doigts. La vibration des lamelles métalliques génère divers effets sonores. Le tambour lui-même intensifie le son libéré par les fentes des langues.
La maîtrise de la frappe des notes avec la main dominante est importante. Une fois la technique de base assimilée, la pratique avec l’autre main peut être entreprise.
Lorsque plusieurs lames sont tapées en même temps, elles peuvent créer un accord. La combinaison des tons et des harmonies qui résulte de différentes percussions donne lieu à de superbes mélodies.
Le réglage et l’entretien du tongue drum
Le tongue drum est naturellement robuste, grâce au mode de construction et d’accordage ainsi qu’à l’épaisseur du métal qui le compose.
Le réglage se fait avec minutie à la main et nécessite une grande précision et des oreilles bien entraînées. L’instrument devient capable de générer une musique relaxante et d’amener dans un état de méditation profonde.
Un entretien systématique préserve le caractère et la condition optimale du tongue drum.
Après utilisation, essuyez-le immédiatement avec un chiffon en microfibre, surtout pour les modèles en acier doux, sans revêtement. Ce type de tissu est robuste et lisse, ce qui le rend efficace pour les découpes des lamelles.
Vous pouvez le nettoyer avec de l’alcool deux fois par an, principalement pour les tongues drums non peints de fabrication artisanale.
Deux applications par mois avec de l’huile de protection assurent sa longévité.
L’élimination des points de rouille s’avère aussi essentielle, en particulier pour les instruments en acier non inoxydable.