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Tama

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Caractéristiques du tama

  • Classification : instrument de percussion
  • Pays d’origine : Sénégal, Gambie, Mali, Nigeria
  • Matériaux : bois pour le fût, les cerclages et la baguette ; peau d’animal pour les membranes ; écorce végétale pour les cordes qui tendent les membranes
  • Tessiture :
  • Genre de musique : chants et danses folkloriques de l’Afrique de l’Ouest, jazz, world music, musique classique
  • Musiciens célèbres : Mamadou Amar Thiam, Baba Sissoko (né le 8 mars 1963 ), Massamba Diop
  • Chanson emblématique : la bande originale du film « Black Panther » de Ryan Coogler, composée par Ludwig Göransson en 2018

Tout savoir sur le tama : sa description, son histoire, sa place dans la culture, son fonctionnement, son entretien, son apprentissage et son achat

Le tréma est un instrument de percussion membranophone grandement utilisé dans les traditions musicales de l’Afrique de l’Ouest. Il est également connu sous d’autres noms : kalangu, karangu, dumdum, gangan, lunna, odondo… Ces appellations varient en fonction des langues et des dialectes employés dans cette région africaine. Des percussionnistes africains promeuvent cet instrument dans l’univers de la musique tout en sauvegardant ses valeurs traditionnelles.

Description du trauma

Le tama présente un fût en bois en forme de sablier. Cette caisse de résonance possède un diamètre de 20 cm et une hauteur de 60 cm. Ces dimensions constituent des références. Effectivement, elles sont variables selon les peuples et les cultures.

Deux membranes en peau d’animal couvrent respectivement chacune des ouvertures du fût. L’une constitue la surface à frapper tandis que l’autre contribue à l’amplification du son.

Ces revêtements sont fixés par des cerclages en bois. Le réglage de leur tension est assuré par des cordes positionnées sur toute la longueur de la caisse de résonance.

Cet instrument se joue notamment avec une baguette recourbée et avec les doigts. Certains musiciens utilisent une batte ou une mailloche.

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Origines et histoire du trauma

Le tréma est un tambour originaire de l’Afrique de l’Ouest. Il fut joué par des artistes et des conteurs des rois appelés « griots » au Sénégal et en Gambie. À l’époque, cet instrument servait pour les discours, l’appel à la prise des armes, l’incitation au suicide en cas de défaite lors d’une guerre, etc.

Depuis des siècles, des villages d’Afrique utilisaient cette percussion pour transmettre des messages. L’accordage était minutieusement réalisé au point que les percussionnistes arrivaient à annoncer les raisons de leur venue avant d’être sur place. Pour cette raison, cet instrument est appelé « tambour parlant » ou talking drum. Ses sonorités résonnent à une distance comprise entre 5 et 11 km.

La place du trauma dans la culture

Le tréma est utilisé par les Sérères, un peuple de l’Afrique de l’Ouest, notamment pour le xaat ou la danse des futurs circoncis.

Il sert largement dans la musique Mbalax du Sénégal et du Nigeria. Cet instrument est aussi employé pour la danse du ndawrabine, toujours au Sénégal, et pour des musiques traditionnelles en Gambie et au Mali.

Le percussionniste et chanteur malien, Baba Sissoko, figure parmi ceux qui promeuvent ce tambour dans l’univers musical. Il le met en avant dans ses chansons, à l’instar de « Sigi Gno Gonya » sortie en 2019.

Le musicien sénégalais, Massamba Diop, a également révélé au monde toute la puissance musicale de cet instrument. Cet artiste de renommée mondiale a déjà travaillé avec des célébrités comme James Brown, Angélique Kidjo, etc.

À la fin des années quatre-vingt-dix, Massamba Diop joue du tama dans la chanson « Of These, Hope » de Peter Gabriel.

En 1993, il collabore avec le multi-instrumentaliste américain Tony Vacca. À travers leurs projets artistiques communs, cet instrument membranophone est joué dans divers styles musicaux : jazz, world music, musique classique, etc.

En 2018, cet artiste joue du talking drum dans la bande originale du film « Black Panther » de Ryan Coogler.

Par ailleurs, cet instrument ancestral est proposé aux apprentis dans des écoles de formation en tambours africains d’Europe.

Fonctionnement du tama

Les performances musicales du tama résultent en majeure partie de sa qualité de fabrication. Il révèle ensuite tout son potentiel rythmique entre les mains d’un percussionniste talentueux et expérimenté.

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Fabrication : comment c’est fait ?

Le fût de cet instrument membranophone est élaboré dans du bois de dimb. Certains fabricants utilisent aussi du bois d’acacia, d’acajou, d’iroko, etc.

Traditionnellement, la caisse de résonance de ce tambour est fabriquée dans un tronc d’arbre sec. Ce bois est taillé de façon à obtenir un fût en forme de sablier.

Les membranes du tama sont en peau de chèvre. Désormais, les artisans optent pour de la peau de vache ou de cheval.

Les cerclages de ces revêtements sont en bois. Il en est de même pour la baguette recourbée servant à frapper ce tambour.

Les cordes pour l’accordage sont fabriquées dans de l’écorce de baobab africain. Néanmoins, des fabricants recourent actuellement à des cordages en sisal, en chanvre, en bambou, en nylon, etc.

Comment en jouer ?

Le tama se place sous l’aisselle gauche et se maintient par le bras. Il est aussi judicieux de le porter à l’épaule par une sangle pour la stabilité et pour ne pas se fatiguer. La main droite bat la membrane supérieure avec la baguette recourbée. En même temps, les doigts de la main gauche frappent ce revêtement pour varier les sons et les rythmes.

Dans certaines de ses vidéos en ligne, le percussionniste malien Baba Sissoko joue de quatre tamas. Pour ses spectacles, il lui arrive d’en utiliser quinze. L’un est porté sous l’aisselle. Les autres sont posés sur le sol et placés entre les genoux.

Notation musicale : comment la musique est-elle conservée ?

Le tama est un instrument traditionnel prisé pour ses performances acoustiques. Dans des villages d’Afrique, il permet de transmettre des messages par les sons et les rythmes.

Des notations musicales sont alors disponibles pour cet instrument de percussion. Des musiciens confirmés et des formateurs en tambours africains élaborent ces documents pour faciliter l’exécution de morceaux musicaux.

Ces transcriptions musicales indiquent les notes et les rythmes à jouer avec cet instrument membranophone. Elles renseignent également sur les nuances, c’est-à-dire l’intensité des frappes sur la membrane en peau de chèvre.

Réglage et entretien du tama

Le réglage du tama se fait à partir de ses cordages. Ce tambour délivre des sonorités différentes selon la tension des membranes. Les percussionnistes confirmés ont le savoir-faire nécessaire pour accorder cet instrument selon les notes à produire.

Pour le maintenir en bon état, il est à ranger dans un endroit sec. Il est aussi prudent de le placer loin de toute source de chaleur intense.

L’application régulière d’une fine couche d’huile d’amande douce sur les membranes permet de les préserver des fissures et des craquements.

Apprentissage du tama

Pour apprendre à jouer du tama, il est recommandé de s’inscrire dans une école de formation en percussions brésiliennes. Vous avez aussi la possibilité de vous adresser à un formateur confirmé pour un cours particulier.

L’enseignement porte sur l’art et la manière de tenir et de frapper cet instrument. Des notations musicales sont aussi proposées pour vous indiquer les notes, les rythmes et les nuances.

Les frappes sur la membrane se font en même temps avec la baguette recourbée et avec les doigts de la main gauche. Avec le temps, vous développerez une dextérité manuelle vous offrant la possibilité d’interpréter des chansons traditionnelles africaines aux rythmes complexes.

Vous pouvez renforcer vos compétences en regardant des vidéos en ligne de percussionnistes expérimentés.

Après l’acquisition d’une base solide, vous êtes en mesure de faire des improvisations. Ce procédé permet de concevoir de nouveaux rythmes.

Achat d’un tama

Vous pouvez vous rendre sur la boutique en ligne France Minéraux pour trouver un tama robuste et authentique. Ce site marchand propose divers modèles élaborés dans des matériaux soigneusement sélectionnés.

Il est conseillé de lire attentivement le descriptif des talking drums disponibles sur cette marketplace. Les données qui y sont indiquées vous aideront alors à choisir le modèle de tambour africain conforme à vos exigences.

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