Symbole de connexion entre le réel et l’irréel, l’âme et l’esprit, le tambour chamanique accompagne les chants dans les cérémonies rituelles. Cet ensemble crée une atmosphère propice à la méditation et à la relaxation. Son utilisation dépasse les frontières culturelles et offre aux amateurs de spiritisme un moyen d’explorer les mystères de l’univers.

L’histoire et les origines du shaman drum

L’existence du shaman drum remonte aux temps préhistoriques. Durant ces époques, les chamans des communautés tribales utilisaient cette percussion pour faciliter leurs entrées en état de transe. Son usage a été constaté tout autour du cercle arctique en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Il est même présent dans des pays plus méridionaux comme la Sibérie, la Mongolie ainsi qu’au sein de certaines tribus amérindiennes et africaines.

La place du shaman drum dans la culture

Le shaman drum est un instrument ancestral employé depuis des siècles par les peuples autochtones. Il est considéré comme un outil particulièrement puissant pour invoquer les esprits. Les battements rythmés de cette percussion établissent un pont vibratoire entre la réalité physique et l’au-delà. Les chamanes, en état de transe, voyagent dans une dimension spirituelle et reçoivent des messages divins. Il est également utilisé pour solliciter des forces bénéfiques la guérison des maux physiques et psychologiques. Pour les amateurs, ce tambour sacré représente un compagnon dans les rituels d’initiation.

Connexion avec la nature et les esprits

Le tambour chamanique est l’un des plus anciens instruments de musique. Il est prisé pour son rythme profond et régulier qui favorise l’entrée en méditation des chamans. Ses sonorités accompagnent les cérémonies visant à honorer les divinités ou à faciliter leur invocation. Les battements hypnotiques du shaman drum sont réputés pour guider les voyageurs spirituels vers des lieux d’une beauté mystique.

Utilisation par des peuples autochtones

Depuis des millénaires, cet instrument est un fidèle compagnon des peuples autochtones. Il symbolise le voyage chamanique, et trouve également sa place dans les rituels de pratiques médicinales alternatives. La percussion enrichit les cérémonies par sa présence considérée comme sacrée. Il incarne ainsi la diversité des traditions à travers le monde, notamment au sein des :

• peuples autochtones d’Amérique du Nord ;
• cultures sibériennes et sud-américaines ;
• communautés samis de la Scandinavie ;
• peuples mongols et tuvans ;
• tribus africaines ;
• aborigènes d’Australie.

Tous ces aspects culturels témoignent de la puissance et de la profondeur symbolique de cette percussion chamanique.

Motifs

Les motifs peints ou gravés ne sont pas des ornements classiques. Ils représentent souvent des symboles, des animaux totems ou des guides qui favorisent la connexion avec le monde spirituel.

Une fois la percussion conçue, elle est consacrée à travers une cérémonie rituelle spécifique. Elle vise à éveiller l’esprit du tambour chamanique pour le lier à son gardien.

Ainsi, l’instrument dépasse sa fonction musicale pour devenir un accompagnateur spirituel et un allié dans la recherche de la sagesse, et pour trouver la guérison.

Le jeu du shaman drum

Il existe quatre techniques de jeu du shaman drum. Elles sont étroitement liées au rythme des pulsations du cœur.

Le jeu au rythme cardiaque

Commencez par un battement régulier en phase avec celui de votre pouls. Tapez une fois pour chaque battement. Cette cadence posée, calme et familière apaise et procure une paix intérieure.

Les 3 temps

Ce rythme classique consiste à frapper deux fois sur la membrane et à accentuer le troisième coup au centre du shaman drum. Ressentez l’aspect dynamique, voire tribal, du son qui émerge et se développe.

Les 4 temps

La cadence est constante en plus d’être dynamique. Donnez trois coups légers, puis un quatrième plus fort au milieu du tambour. Cette alternance crée une profondeur sonore dans un rythme à la fois régulier et énergique.

Le jeu à 4 temps à une fréquence précise

Il reprend le procédé précédent, mais à une fréquence similaire à votre pouls. Selon l’anthropologue américain Michael Harner, pour atteindre l’état de transe, 220 battements par minute seraient requis.

Conseils pratiques

Après avoir exploré ces techniques, voici quelques conseils supplémentaires pour approfondir votre pratique.

Écoutez votre ressenti personnel

Le plus important est d’être à l’écoute de votre propre ressenti et de vous faire confiance. Dix à quinze minutes de pratique journalière suffisent pour débuter. Ces séances vous permettent de développer une connexion avec l’instrument à percussion et d’acquérir une certaine maîtrise d’utilisation.

Jouez avec d’autres personnes

Au bout d’un certain temps, vous pouvez envisager de jouer avec d’autres percussionnistes ou joueurs de tambour. Cette expérience vous offre la possibilité d’explorer la dynamique de groupe et la synergie des rythmes combinés.

Partagez votre musique

Ne vous limitez pas à jouer uniquement pour vous-même. Si vous vous sentez à l’aise, envisagez de partager votre musique avec d’autres personnes. Cette initiative peut se faire lors de rassemblements communautaires, de cercles de tambour ou de séances de guérison. Partager votre savoir-faire enrichira votre expérience et celle des amateurs qui vous entourent. Vous découvrirez ainsi de nouvelles perspectives sur cette percussion spéciale.

En suivant ces conseils et en continuant à explorer les multiples facettes du tambour sacré, vous approfondissez votre pratique.

L’entretien du shaman drum

Le shaman drum est un instrument sacré et précieux, conçu pour une utilisation intérieure et extérieure. Il nécessite un entretien méticuleux. En tant que matériau naturel, la membrane doit être traitée avec soin, car elle est sensible aux variations d’humidité et de température. Toute altération influence directement le son de l’instrument. Par temps sec ou chaud, elle se tend, et produit un son plus aigu. Durant les périodes humides ou hivernales, elle se détend, et sa sonorité devient plus grave.

La tension de la peau est à surveiller attentivement, notamment pour éviter toute fissure ou déformation. Un excès d’étirage peut l’endommager, ainsi que les éléments de fixation. Toutefois, au cas où la membrane nécessiterait un ajustement de tension, il est possible de placer l’instrument près d’un radiateur ou au soleil pendant quelques minutes. Cette opération permet de réguler l’étirement pour garder un son optimal.

En suivant ces recommandations simples, mais importantes, vous prolongez la durée de vie de votre tambour chamanique. Sa qualité générale sera maintenue pour de nombreuses années.

L’achat et le choix du shaman drum

Lorsqu’il s’agit de choisir un shaman drum, plusieurs critères sont pris en compte. L’objectif est de trouver le modèle qui correspond le mieux à vos besoins et à votre pratique. Voici cinq points essentiels à considérer.

La taille

Les tambours chamaniques ronds et plats ont un diamètre plus grand par rapport à ceux en forme de cône. En règle générale, les versions larges produisent un son grave et puissant, tandis que les petites émettent une sonorité aiguë. La taille détermine également la portabilité et l’équilibre lors de l’utilisation.

L’harmonique

La taille de la percussion ainsi que la tension de la peau déterminent sa fréquence sonore. Elle va de la gamme harmonique la plus large à la plus limitée.

La sonorité

Un son grave se remarque chez les tambours chamaniques à un seul anneau. Les modèles qui en comportent plusieurs, quant à eux, présentent un timbre aigu.

La peau

Les shamans drums sont fabriqués à partir de différentes peaux d’animaux, spécifiquement de bison, d’élan ou de cerf. Chacune d’elles offre des caractéristiques tonales uniques. Contrairement à celles des autres tambours, elles sont plus épaisses, ce qui favorise la production des harmoniques. Toutefois, assurez-vous que ce recouvrement soit suffisamment durable pour résister aux changements climatiques et qu’il puisse être facilement remplacé en cas de besoin.