En Allemagne, il fait partie intégrante de la musique et de la culture populaires, sous forme de chansonnettes pour enfants et de chansons folkloriques. Des ocarinas de marque allemande sont alors commercialisés pour répondre aux exigences des musiciens locaux. Ils sont reconnus pour leur qualité élevée.
L’ocarina trouve aussi sa place en Asie, notamment au Japon. Il est utilisé aussi bien dans la musique traditionnelle que dans celle des jeux vidéo ou d’animés, à l’instar de « Dragon Ball Z » et de « Naruto ». Les modèles insufflent le savoir-faire des artisans japonais et allient qualité et précision. Une gamme de design et de taille fait son apparition, avec des variantes miniatures jusqu’aux modèles de 40 cm de long.
De grands spectacles et festivals dédiés à la musique le mettent en avant par le biais de concerts ou de démonstrations de performances. Grâce à tout cela, il reste ancré dans l’imagerie populaire.
Des cours et des ateliers sont dispensés aux quatre coins du monde pour s’initier ou exceller dans l’ocarina. Ils proposent un espace intuitif et convivial aux amateurs de cet instrument pour se partager leur passion, leur technique et leur composition.
Ces formations et ces différents événements perpétuent l’usage de cet instrument à vent, tout en lui ouvrant de nouveaux champs artistiques. De cette manière, il continue à s’épanouir dans des contextes variés, contribuant ainsi au maintien de la culture musicale mondiale.
Le fonctionnement de l’ocarina
L’ocarina fonctionne selon la résonance de Helmholtz, à l’image de la flûte à bec. Il s’agit du nom d’un dispositif créé par le scientifique prussien Hermann von Helmholtz en 1850. Le son est produit lorsque l’air est soufflé dans l’embouchure de l’instrument. Ce dernier est le plus souvent ajusté en do majeur, fa majeur et sol majeur.
Le flux d’air qui pénètre dans l’instrument produit des pressions qui le font vibrer pour émettre des notes. Les sonorités finales dépendent de certains facteurs comme la taille de l’ocarina, le nombre de trous, la force à laquelle le musicien souffle dans le bec…
Comment est-il fabriqué ?
Il est nécessaire de comprendre les étapes de façonnage de l’ocarina pour mieux appréhender cet instrument de musique.
Chaque matériau dans lequel il est façonné a une incidence sur le procédé de fabrication. Une fois la matière choisie, il convient de lui donner la forme voulue. Pour un modèle en terre cuite, par exemple, l’intérieur est évidé pour créer la chambre de résonance. Il s’agit de l’espace où l’air s’introduit et vibre pour produire le son. À l’aide d’un couteau ou d’un outil adapté, il faut percer des trous en marquant leur place au préalable. Cette étape délicate conditionne l’intonation et la justesse des notes émises.
Après le perçage des cavités, les imperfections sont éliminées grâce au ponçage. Conformément à des normes strictes, le matériau doit être séché à haute température pour le durcir. Cette phase qui s’étale sur plusieurs heures requiert une excellente expertise pour éviter les fissures et les cassures.
Pour lui donner une apparence personnalisée, une couche de vernis ou de peinture s’impose. Cette option permet également de rendre l’ocarina résistant et durable dans le temps. Les motifs et les designs des modèles dépendent grandement du fabricant qui les propose. Ils passent par un contrôle de qualité et de réglage minutieux avant d’être commercialisés.