La valorisation de cet instrument de musique est purement traditionnelle. Pour prôner la beauté de la musique malgache, sa transcription automatique a été initiée. Cela consiste à capter les notes jouées par le musicien à partir d’un logiciel. Ces dernières sont ensuite vérifiées par le cithariste. Ce jeu technologique a servi à accompagner d’autres instruments classiques sur scène comme le piano.
Fonctionnement du marovany
Pour jouer du marovany, celui-ci peut être maintenu en position semi-verticale lorsqu’il est muni de bretelles. Dans le cas contraire, il est posé par terre sur la tranche. Les cordes, de chaque côté de l’instrument, forment une échelle diatonique (constituée de cinq tons et de cinq demi-tons) alternée. En général, les notes graves sont disposées dans la partie supérieure tandis que les aigus sont placés à l’opposé. Toutefois, certains modèles adoptent le schéma inverse.
Pour produire du son à partir de cet instrument, les cordes sont pincées à l’aide de deux doigts. L’alternance des notes est souvent rapide afin de générer les rythmes emblématiques de la musique malgache.
Entretien du marovany
Comme tout cordophone, le marovany est à nettoyer après chaque utilisation. Cela permet d’éliminer les dépôts de sueur, de saletés et de graisses. Par ailleurs, les cordes sont à ménager, car une fois qu’elles se cassent, elles sont difficiles à remplacer.
Différents moyens pour apprendre du marovany
La cithare sur caisse malgache est un instrument dont les codes de jeu ne sont maîtrisés que par les musiciens de l’île. Pour apprendre à en jouer, ces derniers sont les meilleures ressources à exploiter. À cet effet, certains citharistes proposent des vidéos de formation sur les réseaux sociaux. Celles-ci permettent aux apprenants d’avoir une bonne initiation.