Caractéristiques du Kinnor
- Classification : instrument à cordes
- Pays d’origine : –
- Matériaux : bois, boyaux, nylon
- Tessiture : –
- Genre de musique : –
- Musiciens célèbres : –
- Chanson emblématique : –
Kinnor
Tout savoir sur le kinnor : ses caractéristiques, son historique, son fonctionnement, son apprentissage, son entretien et ses critères d’achat
Le kinnor est un instrument de musique ancien, appartenant à la famille des cordes pincées. Cet appareil musical ne possède pas de caractéristiques précises. Il se rapproche en apparence d’une harpe, d’une cithare ou d’une lyre. Toutefois, il se démarque par son histoire, relatée dans la Bible et par son usage lors des cultes divins.
Description
Il n’existe aucune identification exacte du kinnor. Toutefois, il est défini comme étant l’ancienne lyre hébraïque, utilisée par le roi David. Flavius Josèphe, historien romain, en donne une description générale. Cet instrument aurait l’apparence d’une kithara grecque, avec une table d’harmonie et deux bras d’une seule pièce. Ces derniers s’étendent parallèlement au corps, croisés par un joug. Les cordes partent à partir de ce point vers tout le corps.
Par ailleurs, le terme kinnôr est traduit en kithara dans la Bible latine et l’Ancien Testament grec. À ses débuts, cet appareil musical était doté de trois à douze cordes en intestin grêle de moutons. À partir de l’Antiquité, ce nombre a été réduit à dix.
De nos jours, il est parfois considéré à tort comme une harpe, mais sa traduction correcte est « lyre ».
Origine et histoire du kinnor
L’histoire du kinnor reste floue. Il est le premier de sa famille à être mentionné dans la Bible. Dans la Genèse, il est décrit comme étant l’instrument du petit-fils de Caïn, Jubal. Dans le Premier Livre de Samuel, David en joue en l’honneur du roi Saül. Cette lyre ancienne se distingue aussi comme étant l’appareil musical le plus cité dans l’Ancien Testament. Précisément, elle y apparaît 42 fois, surtout dans le livre des Psaumes et de Job.
Outre sa présence dans la Bible, le kinnor est associé à un type de lyre représenté dans l’imagerie israélite, en particulier sur les pièces de monnaie de Bar Kokhba. Il a été nommé « l’instrument national » du peuple juif. Les luthiers modernes se sont basés sur cette imagerie pour réaliser des reproductions.
Le terme en lui-même est aussi entouré de plusieurs sens. Originaire de l’hébreu moderne kīnnōr, il est traduit littéralement en « violon ». La mer de Galilée, dont le nom hébreu est Kinneret, serait un dérivé de ce mot : cela serait dû à la forme du lac qui se rapproche de celle de l’instrument. Si cette étymologie est correcte, elle pourrait confirmer son apparence.
Fonctionnement
Selon Flavius Josèphe, le kinnor était autrefois joué avec un plectre, une baguette spécifique utilisée pour gratter les cordes de la lyre. En revanche, dans le Livre de Samuel, il était manipulé simplement avec la main par David. Cette dernière technique est plus probable, notamment en solo. Il servait d’outil d’accompagnement de danse ou de chant.
D’après l’International Standard Bible Encyclopedia, son résonateur se situait dans les parties inférieures de la caisse. Selon la Mishna, le premier recueil de la loi juive orale, au moins neuf exemplaires étaient utilisés dans le temple de Jérusalem.
Apprentissage du kinnor
Le kinnor étant proche de la harpe moderne et de la lyre, son apprentissage s’aligne avec celui de ces instruments.
Ce type d’appareil musical peut être enseigné dans les conservatoires ou dans les écoles de musique. Une autre approche consiste à apprendre auprès de professeurs spécialisés. Les différentes ressources numériques ou matérielles peuvent aussi aider à le maîtriser.
L’âge idéal pour débuter la harpe serait autour de sept ans, mais il est possible de s’initier bien avant avec des méthodes pédagogiques adaptées. Ce principe peut être appliqué à cet instrument biblique. L’essentiel est de travailler régulièrement.
Entretien du kinnor
Afin d’assurer la longévité et de bien entretenir le kinnor, quelques gestes sont à appliquer.
En raison de sa fragilité, cette lyre ancienne doit être soignée de la même manière que sa version moderne ou qu’une harpe. En premier, veillez à bien nettoyer l’extérieur et les cordes en vue d’éviter toute accumulation de poussière. Un chiffon doux et sec fera l’affaire. Au besoin, vous pouvez utiliser des produits de nettoyage spécifiques conçus uniquement pour ce genre d’instruments. Cette précaution protège le bois contre les tâches et les rayures.
Aussi, veillez à préserver l’appareil musical d’une exposition prolongée au soleil ou d’une humidité excessive. De préférence, rangez-le en intérieur.
Concernant les entretiens spécifiques et internes, il est conseillé de se tourner vers un spécialiste ou un connaisseur.
Choix et achat
La plupart des kinnors anciens sont exposés dans des musées, comme ceux du Louvre ou du British Museum. Il existe cependant des versions modernes, dont la majorité constitue des reproductions de l’image représentée sur l’ancienne pièce de monnaie hébraïque. Ces modèles sont fabriqués à partir de bois de noyer, avec des cordes en nylon. Ils sont ornés de différentes décorations.
Pour en acheter un, n’hésitez pas à visiter le site de France Minéraux. La plateforme propose de nombreux exemplaires parmi lesquels vous pourrez choisir le plus adapté à vos besoins.
