Fonctionnement du kalangu
Le fonctionnement de l’instrument est déterminé par la manière dont il a été fabriqué.
Comment est-il fabriqué ?
Traditionnellement, le kalangu parlant est sculpté avec des troncs d’arbre. L’artisan travaille le bois afin de lui donner la forme d’un sablier. Sa membrane est originellement constituée de peau d’animal séchée. En général, le cuir de mouton, de vache et de chèvre était utilisé. La plupart des fabricants actuels emploient également le daim pour cette partie.
Le tama comporte de nombreux cordons de tension. Ils sont fixés à la tête et descendent en cascade le long du fût, avant d’être attachés à l’autre extrémité.
Le tambour parlant est souvent orné de peaux d’animal, de coquillages, de cauris et de perles de hochet. Ces éléments sont surtout ajoutés à des fins esthétiques.
Comment en jouer ?
Le kalangu est positionné sous l’aisselle gauche et est maintenu par le bras. Il est possible de le porter sur l’épaule à l’aide d’une sangle dans le but d’avoir une meilleure stabilité. Cet accessoire permet également d’éviter la fatigue, notamment pendant une session de plusieurs heures. Le musicien frappe la membrane supérieure avec une baguette recourbée. Il tapote l’autre peau avec les doigts de la main gauche.
Les percussionnistes professionnels jouent parfois avec plusieurs kalangus. Il place l’un d’eux sous l’aisselle et dispose les autres sur le sol, entre ses genoux.
Entretien et réglage du kalangu
Afin de régler le kalangu, le musicien ajuste les cordes afin de varier les sonorités. Selon la tension des membranes, les percussionnistes expérimentés arrivent à modifier les notes produites.
Pour préserver sa qualité, il est recommandé de le ranger dans un endroit sec et de l’éloigner de toute source de chaleur. En appliquant régulièrement une fine couche d’huile d’amande douce sur les membranes, le percussionniste les protège des fissures et des craquements.
Apprentissage du kalangu
Pour apprendre à jouer du kalangu, il est conseillé de s’inscrire auprès d’une école de percussions. Il est également possible de faire appel à un formateur ou un musicien expérimenté afin d’avoir des cours particuliers. L’enseignement permet de comprendre les techniques de tenue et de frappe de cet instrument. Les intéressés ont aussi la possibilité de trouver des cours à distance, des tutoriels et d’autres contenus informatifs sur le sujet en faisant des recherches sur Internet.
Avec la pratique, l’apprenant acquiert une certaine habileté. Cela permet d’interpréter des chansons traditionnelles africaines aux rythmes complexes. Afin de renforcer ses compétences, il est recommandé de visionner des vidéos en ligne de percussionnistes expérimentés. Il s’agit de l’un des moyens les plus efficaces pour arriver à improviser et développer son propre style musical.