Les cerclages qui fixent ces revêtements sur le fût sont en acier ou en aluminium. Les cordes permettant de les tendre sont en lin ou en soie. Dans la conception moderne du janggu, ces éléments peuvent être en sisal, en bambou, en nylon…
Ces tirants sont arrangés en zigzag. Des bagues en plastique les assemblent alors deux à deux, et servent pour l’accordage de l’instrument.
La membrane du côté gauche est à frapper avec la main. Elle permet de produire des sonorités graves. Le percussionniste peut également utiliser un maillet à tête appelé gungchae. Généralement, ce dispositif est élaboré en bois de bouleau.
La membrane du côté droit de l’instrument de percussion est à frapper avec un stick fin en bambou appelé yeolchae. Ce revêtement produit notamment des notes aiguës.
Comment en jouer ?
Le janggu peut être attaché au niveau de la hanche à l’aide d’une sangle. Il peut aussi être posé sur un support bien stable. Dans tous les cas, l’instrument est toujours en position verticale de manière à ce que le percussionniste puisse frapper aisément les deux membranes.
La mailloche à tête ronde est à tenir avec la main gauche. La baguette fine est maintenue dans la main droite.
Le musicien frappe alors les revêtements avec les baguettes selon des rythmes et des nuances définies. Il est même possible de danser en frappant ce tambour pour l’animation et pour l’émerveillement.
Notation musicale : comment la musique est-elle conservée ?
Le janggu est une percussion aux sonorités riches et diversifiées. Les musiciens adoptent différents rythmes et tempo selon les styles musicaux à interpréter.
Des partitions sont élaborées pour faciliter l’interprétation de morceaux musicaux. Ces documents sont d’une aide précieuse pour les personnes souhaitant s’initier à cet instrument.
Ainsi, des notations musicales sont proposées dans des écoles de formation en musiques coréennes installées en Europe. Elles permettent de connaître les notes et les rythmes à exécuter. Ces tablatures favorisent aussi la compréhension, et aident à évoluer rapidement.
Réglage et entretien du janggu
Le réglage du janggu est opéré dès sa conception. En réalité, le fabricant définit la nature des sons émanant de cet instrument selon ses dimensions. La taille des tubes au milieu du fût joue aussi un rôle majeur dans l’entretien de la résonance de ce tambour.
Les bagues en plastique ou en cuir qui unissent les cordes deux à deux servent pour l’accordage. Vous pouvez alors déplacer ces éléments afin d’accroître ou de diminuer la tension des membranes.
Concernant l’entretien, ce tambour en sablier est à ranger dans un endroit sec et à l’abri de la lumière du soleil. Il est aussi recommandé de ne pas le mettre à proximité des sources de chaleur intense pour éviter son altération.
Par ailleurs, vous pouvez appliquer régulièrement de l’huile d’amande douce sur les revêtements en peau d’animal. Ce procédé permet de prévenir leur craquement.
Apprentissage du janggu
Pour apprendre à jouer du janggu, il est conseillé de s’inscrire dans une école de formation en musique coréenne. Vous pouvez également vous adresser à un percussionniste talentueux pour un cours particulier.
Le formateur vous présente les caractéristiques particulières de cet instrument de percussion. Il vous explique son importance dans la culture coréenne, et vous parle de sa place dans l’univers de la musique.
Le coach vous montre les bonnes techniques pour accorder cet instrument. Il vous enseigne aussi les manières adéquates pour tenir ou pour installer le janggu.
L’enseignant vous explique les différences entre les membranes gauche et droite du point de vue de la culture et de la musique. Dans le même ordre d’idée, il vous renseigne sur les rôles respectifs des baguettes gongchae et yeolchae.
Les deux battes sont à utiliser en alternance selon des notes et des rythmes définis. La lecture de notations musicales est de rigueur pour faciliter l’apprentissage. Ces documents vous aident également à connaître le tempo et les nuances afin de jouer convenablement les morceaux musicaux proposés.