Notation musicale : comment la musique est-elle conservée ?
Le mode de notation musicale utilisé pour le gayageum est le chonggab-bo. Cette méthode date du règne du roi Sejong entre 1397 et 1450. Elle consiste en l’usage de carrés servant à inscrire les notes. Le jeong-ak (musique de chambre de la classe noble) a fait l’objet de cette notation. Le minsok-ak (musique populaire) a été transmis à l’oral.
À l’arrivée du sanjo gayageum, la technique occidentale a commencé à être utilisée. Par la suite, tous les morceaux interprétés figurant dans la catégorie de la musique contemporaine ont fait l’objet d’une notation selon cette méthode. Les modes de jeu spécifiques emploient cependant des symboles propres à l’outil. De nouveaux éléments ont aussi intégré le système pour compléter la notation.
Réglage et entretien du gayageum
Le gayageum ne possède pas de mode de réglage spécifique. Par ailleurs, les modèles modernes sont différents des anciens, car ils utilisent davantage de cordes. Les accords dépendent souvent de ce critère. L’entretien implique l’emploi de chiffon sec et, occasionnellement, de produits de nettoyage particuliers, permettant ainsi un usage sur le long terme.
Réglage du gayageum
La tessiture initiale du gayageum est de deux octaves et demie. Cependant, ce paramètre peut varier si les chevalets sont déplacés. L’obtention d’une gamme chromatique est notamment possible. Ce mouvement peut se faire préalablement ou durant la performance du musicien.
Aucune norme exacte ne définit la hauteur d’accord. Néanmoins, celle-ci peut se présenter comme suit en fonction du type d’instrument :
- modèle beopgeum : E♭, F, A♭, B♭, E♭, F, A♭, B♭, c, e♭, f, a♭ ;
- sanjogeum : G, C, D, G, A, C, D, E, G, A, c, d.
En outre, dans la notation sur la portée, la série de hauteurs est indiquée en : D, G, A, D, E, G, A, B, d, e, g, a. Ainsi, le musicien peut éviter de jongler entre la basse et les aigus tout en lisant la musique plus aisément.
Trois modes sont à discerner ici, à savoir. Cela inclut le ujo (羽調 ou 우조), correspondant à la clé « G ». Le pyeongjo (平調 ou 평조) désigne la clé « C ». Enfin, le gyemyeonjo indique la clé « B bémol ».
Entretien de l’instrument
Les instruments à cordes comme le gayageum se nettoient avec un chiffon en coton après chaque utilisation. Ce procédé est indispensable pour éliminer les traces de sueur provenant des doigts du musicien, la graisse et les résidus de colophane.
L’usage d’un détergent pour instruments sans solvant aide à se débarrasser des saletés qui se sont accumulées. Dans ce cadre, il convient de tremper un chiffon propre dans la solution et de frotter le kayago avec. L’eau constitue aussi une bonne option, mais il reste dangereux pour certains matériaux du gayageum. Le mieux est de l’employer avec précaution.
Les couches de colophane peuvent également s’enlever à l’aide d’un chiffon imbibé d’alcool pur. Ce dernier ne doit en aucun cas toucher une autre partie de l’instrument à part les cordes. La solution risque, en effet, d’endommager les finitions.
Apprentissage du gayageum
De nombreuses écoles de musique enseignent l’art de jouer du gayageum. Ce type d’apprentissage convient à ceux ayant besoin de davantage d’encadrement. En ce qui concerne les personnes préférant étudier seules, les cours en ligne, les tutoriels en vidéo et les livres constituent des ressources fiables.