La membrane qui couvre l’ouverture supérieure du fût est traditionnellement fabriquée en peau de vache. Désormais, certains fabricants utilisent des matières synthétiques. Les objectifs sont d’améliorer la qualité des sons et de garantir la robustesse ainsi que la durabilité du revêtement.
Le cerclage qui maintient la membrane de la conga est en acier ou en aluminium. Le procédé consistant à entourer le corps du fût de cerclage est obsolète. Ces éléments ne sont d’aucune utilité particulière en raison de l’efficacité des méthodes modernes dans l’assemblage du bois. Néanmoins, des concepteurs peuvent toujours y recourir à des fins esthétiques et pour la quête d’originalité.
La membrane à frapper est aussi maintenue par des tirants en aluminium ou en acier. Ces éléments sont alignés le long du fût et fixés par des vis. Il existe un procédé moderne consistant à les isoler de la caisse de résonance en augmentant le diamètre du cerclage. Ainsi, leurs vibrations n’ont aucun impact sur le caisson au moment du jeu.
Les tirants sont fixés à la caisse du tambour par des vis en laiton. Ceux-ci permettent aussi de définir la tension de la membrane selon les sonorités à produire.
Comment en jouer ?
Dans les traditions musicales de Cuba, la conga se joue au moins par paire. Ainsi, vous pouvez utiliser un quinto et un autre tambour de taille moyenne. Il vous est aussi possible d’opter pour un tambour moyen et un tumba. Vous pouvez encore utiliser ces trois modèles de percussions en même temps.
Les instruments peuvent être posés au sol ou montés sur un trépied. Il est aussi possible de placer un tambour entre les jambes en fonction des préférences du musicien.
Les frappes se font notamment avec les mains. Ils varient selon le rythme, le tempo et les nuances. Le but est de produire des sons agréables. Il est indispensable d’harmoniser les sonorités avec d’autres instruments comme le bongo et la maraca afin de parfaire la mélodie.
Notation musicale : comment la musique est-elle conservée ?
La conga gagne en réputation à l’échelle mondiale grâce à l’effort des artistes cubains qui la font connaître dans l’univers de la musique. Ainsi, des écoles de percussions latines sont présentes dans plusieurs pays, visant à réaliser la promotion des tambours originaires des Caraïbes.
Par conséquent, des notations musicales sont élaborées pour faciliter le jeu de cette percussion de forme cylindrique. Ces documents facilitent l’exécution des notes et des rythmes. Ils sont utiles pour les personnes qui s’initient à ce tambour cubain. Les percussionnistes confirmés peuvent aussi y recourir en vue de maîtriser aisément de nouveaux morceaux musicaux.
Réglage et entretien de la conga
Le réglage de la conga s’effectue à partir des vis en laiton à la base des tirants. Afin que la tension de la membrane soit uniforme, les vis sont à serrer au même nombre de tours. Il faut alors préciser que les notes deviennent plus aiguës à mesure que vous serrez ces éléments.
Le principe de l’accordage consiste à ce que ce tambour produise des notes définies. Ainsi, une bonne base en solfège est indispensable en vue d’effectuer cette opération.
Vous pouvez vous fier à votre don de l’oreille absolue pour savoir si l’instrument est bien accordé. Il est aussi possible d’utiliser un diapason ou un accordeur afin de vous faciliter la tâche.
Une conga avec un fût en fibre de verre et avec un revêtement synthétique ne nécessite pas d’entretien particulier. Après utilisation, vous pouvez la nettoyer avec un chiffon humide. Il est recommandé de la laisser sécher à l’air libre avant de la ranger.
Si vous avez un tambour avec une membrane en peau de vache, l’entretien consiste à l’imbiber régulièrement d’huile d’amande douce. Vous la préservez ainsi des craquements et de l’usure.
Si le modèle possède un fût en bois, celui-ci peut être peint ou verni en cas de ternissement.
Ce tambour est à ranger dans un endroit à l’abri de l’humidité et de la chaleur excessive de manière à assurer sa durabilité.
Apprentissage de la conga
L’apprentissage de la conga s’effectue dans un centre de formation spécialisé en percussions latines. Vous pouvez aussi vous adresser à un formateur particulier si vous souhaitez progresser rapidement.
L’apprentissage porte sur la manière d’installer et de tenir l’instrument. Le formateur vous familiarise également avec le tumbao qui est la base rythmique de la musique cubaine.
Des leçons de solfège sont proposées dans l’objectif d’améliorer vos connaissances sur la musique. Ces cours vous aident également à maîtriser les procédés en vue d’accorder correctement ce tambour.
Le formateur vous montre les différentes techniques de frappe à exécuter avec les mains. Ces méthodes sont les slaps, les accents, les syncopes, les bascules… Elles sont à effectuer en tenant compte de nombreux paramètres comme les nuances, le rythme et le tempo.
Au début, l’encadreur vous propose une seule conga. L’important est de comprendre et de maîtriser les bases. Après quelques séances, il vous propose deux ou trois tambours afin de jouer aux mêmes conditions que les percussionnistes confirmés de Cuba.
Consulter des vidéos en ligne de percussionnistes excellant dans cet instrument est assurément une bonne idée. Les mouvements, les gestes et les conseils de ces artistes vous aident à connaître les astuces de manière à progresser efficacement.