La chirimía est un instrument à vent utilisé en Espagne et en Amérique latine. Elle s’apparente à un hautbois de forme conique ou cylindrique.
Son aspect est semblable à celui d’une flûte en bois dont le corps est formé d’une seule pièce. Sa longueur se situe entre 50 et 70 cm. De plus, elle est dotée d’une anche simple ou double et de 8 à 10 trous. La plupart des chirimías sont coniques. Toutefois, il existe des exemplaires cylindriques.
La variante jakaltek, appelée su’, se démarque par sa conception. Elle ressemble au modèle utilisé au Mexique. Cette version mesure 34,5 cm de long et comporte une partie en bois de 27 cm. L’instrument possède un alésage cylindrique et une embouchure en roseau. Cette dernière est constituée d’un élément appelé « agrafe », une pièce cylindrique métallique enveloppée de ficelle, surmontée d’une pirouette en bois.
La chirimía est également appelée xirimia, chirituya (en Bolivie) ou chirisuya (au Pérou). Ce terme hispanique désigne aujourd’hui toutes les variantes de chirimias qui existent. L’instrument a été introduit en Amérique latine par les Espagnols pendant la période coloniale, à la fin du XVe siècle.
Autrefois, il était surtout utilisé pour accompagner les processions religieuses. Les musiciens jouaient aussi de la chirimía dans le but d’animer les danses dramatiques commémoratives annuelles. Ce type de flûte est au cœur des traditions dans certaines régions reculées comme Jacaltenango, au Guatemala.
Selon certaines sources, il correspond à l’ancêtre du hautbois. Son nom provient du français « chalemie », un terme issu du latin calamus, qui veut dire « roseau » ou « flûte de roseau ».
La place qu’occupe la chirimía dans la culture varie d’un endroit à un autre. Dans des régions d’Amérique latine, son existence s’est éteinte, alors que des musiciens continuent d’en pratiquer dans certaines localités. Elle reste d’ailleurs populaire au Mexique et en Colombie de nos jours.
Au Guatemala, diverses cérémonies mayas et métisses nécessitent l’utilisation de la chirimía. À cet effet, elle est jouée en duo avec un tambour.
Dans les pays catalans, cet instrument à vent était employé pour accueillir le matador lors d’une corrida, une sorte de course qui prend la forme d’un combat entre un taureau et un homme.
Les chirimías sont fabriquées à la main par des artisans, suivant des procédés traditionnels. Ils utilisent des techniques particulières afin de garantir l’aspect esthétique et la sonorité des produits finis. Les matériaux sont choisis et traités avec soin.
Pour jouer de cet instrument à vent, le musicien souffle dans l’embout buccal. Il déplace ses doigts sur les trous dans le but de produire des mélodies.
La chirimía nécessite un bon entretien pour assurer sa longévité et préserver sa qualité sonore. Un nettoyage régulier avec un chiffon doux permet d’enlever les poussières. Si besoin, il est possible d’employer un tissu humidifié pour les taches persistantes.
Après chaque utilisation, il est également conseillé de la ranger dans une housse afin de la préserver de la chaleur et de l’humidité. Un étui rigide est plus adapté pour la protéger des chocs, notamment lors des déplacements.
Par ailleurs, à l’instar de nombreux instruments en bois, l’application d’une fine couche d’huile végétale d’amande douce sur la surface permet d’éviter les fissures. De même, cette opération préserve l’esthétique et la sonorité des chirimías.
La chirimía figure parfois parmi les instruments de musique enseignés dans les écoles de musique et les conservatoires. Il est ainsi conseillé de se renseigner auprès des centres de sa région afin de demander la disponibilité de ce cours. Dans certains cas, les leçons sont dispensées à distance. Dans tous les cas, l’accompagnement d’un professionnel permet d’avancer plus vite. Un entraînement régulier et de la persévérance sont indispensables pour un apprentissage rapide.
Par ailleurs, une fois en possession de l’instrument à vent, l’apprenant a la possibilité d’apprendre en autodidacte. Dans ce sens, les contenus trouvés sur Internet constituent des ressources facilitant la progression. Les recherches sur le Web, les vidéos sur YouTube et les échanges sur les forums permettent de connaître le fonctionnement de base des chirimías, et même de maîtriser les techniques de jeu complexes.
La sélection d’une chirimía doit être effectuée avec précaution afin de s’assurer de sa qualité sonore et de sa durée de vie. Les acheteurs ont différentes possibilités, rendant parfois le choix difficile.
Dans un premier temps, il est essentiel de définir le modèle correspondant aux besoins de l’utilisateur. Se documenter sur les différents types qui existent permet de prendre une décision éclairée. La provenance de l’instrument constitue un indice sur ses caractéristiques.
Par ailleurs, les intéressés sont encouragés à considérer les matériaux utilisés. Le bois employé impacte la sonorité et la durabilité de la chirimía.
France Minéraux propose une large gamme d’instruments à vent, dont des chirimías. Le site met en vente des dispositifs musicaux de qualité, provenant du monde entier. Les caractéristiques de chaque exemplaire sont détaillées pour que les acheteurs puissent faire un choix éclairé. Bien entendu, il ne faut pas hésiter à demander des conseils ou des informations supplémentaires, si besoin.
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