Origines et histoire du caxixi
Le caxixi est originaire de l’Afrique. Il permet d’entretenir le rythme musical pendant les fêtes populaires.
Il a été amené au Brésil durant l’expédition négrière en Amérique au XVIe siècle. Les esclaves noirs étaient condamnés à travailler dans des exploitations de cannes à sucre dans ce pays.
Cet instrument était alors utilisé par les esclaves pour les animations musicales lors de leur temps de pause. De nos jours, il accompagne toujours le berimbau pour rythmer les simulations de combats dans la pratique de la capoeira.
Ce hochet est aussi employé dans le candomblé, une religion brésilienne caractérisée par des rites indigènes. Lors des cultes, les pratiquants recourent à la musique et aux chants pour louer les dieux et les esprits. Le caxixi fait partie des instruments utilisés durant ces cérémonies.
Le caxixi dans la culture
Ce hochet est grandement utilisé dans des rituels culturels d’Afrique. Il sert notamment à se connecter au monde des esprits.
Dans le continent africain, des guérisseurs utilisent cet instrument pour chasser des esprits malins. Des rituels sont alors exécutés quand il s’agit de libérer une personne sous l’emprise d’une entité maléfique. Ces pratiques servent aussi à libérer des familles sous l’emprise d’une malédiction ou subissant des malheurs à répétition.
Dans la pratique de la capoeira, le caxixi et le berimbau donnent le tempo pour la « roda » et les « jogos ». Plus précisément, ces instruments servent à organiser la formation d’un cercle par les pratiquants. Ils permettent aussi de réguler l’entrée de combattants au milieu du cercle pour l’exécution de combats mêlés d’acrobaties impressionnantes.
Par ailleurs, l’évolution dans la pratique de la capoeira ne se limite pas à la maîtrise des techniques de frappe et des acrobaties. Les pratiquants doivent également apprendre à jouer des instruments typiques de cet art martial. Parmi ceux-ci, vous avez le caxixi, le berimbau, le pandeiro, l’atabaque…