X

Buk

instrument-buk

Caractéristiques du buk

  • Classification : instrument de percussion
  • Pays d’origine : Corée
  • Matériaux : bois, peau d’animal
  • Tessiture : variable, selon le modèle
  • Genre de musique : musique traditionnelle coréenne, « Joseon pop », world music
  • Musiciens célèbres : groupe musical « Samulnori » mené par Kim Duk-soo (23/09/1952 – ) ; groupe « Noreum Machi » mené par Kim Juhong
  • Chanson emblématique :

Tout savoir sur le buk : sa description, son histoire, sa place dans la culture, son fonctionnement, son entretien, son apprentissage et son achat

Le buk est un tambour en forme de grosse caisse propre à la musique traditionnelle coréenne. Il est notamment utilisé dans le pays pour des rites chamaniques, des cultes religieux ou des animations festives. Des artistes coréens expérimentés promeuvent cet accessoire musical tout en popularisant dans le monde leurs traditions musicales. Des centres de formation en musique coréenne existent en Europe et en Amérique, où cette percussion figure parmi les accessoires musicaux proposés aux apprentis.

Description du buk

Le buk et un tambour en forme de tonneau peu profond. Les dimensions standards du fût sont de 40 cm de diamètre et de 25 cm de hauteur. Néanmoins, il existe des modèles de grande taille.

Chaque ouverture de la caisse de résonance est recouverte par une membrane en peau d’animal, notamment de vache. Pour le modèle appelé sori-buk, ces revêtements sont fixés par des clous. Pour la version dénommée pungmul-buk, ils sont maintenus par des cerclages. Ils sont également tendus par des tirants en lanière de cuir disposés le long du fût.

À dire vrai, les Coréens comptent environ vingt types pour ce tambour. Néanmoins, les deux modèles cités précédemment sont les plus représentatifs de cet instrument de musique.

instrument-Buk-description

Origines et histoire du buk

Selon des historiens, le buk date de la période des Trois Royaumes de la Corée. Depuis le VIe siècle av. J.-C., il était ainsi utilisé dans les Royaumes de Koguryo, de Baekje et de Silla.

À l’époque, le sori-buk était utilisé pour les animations dans la cour royale. Le modèle baptisé pungmul-buk était notamment employé pour la musique folklorique.

Buk et culture

Le buk est fortement rattaché à la culture coréenne. Il entretient le rythme et l’animation dans le sinawi. Ce style musical, d’inspiration, chamanique est originaire des provinces de Jeolla et de Chungcheong. Lors des rituels et des divertissements musicaux, ce tambour accompagne les sons d’autres instruments comme le janggu et la flûte piri.

Cet accessoire musical est également utilisé dans le samulnori, un autre genre musical à la fois rituel et folklorique, joué dans des villages de la Corée. Il procure de l’ambiance et du divertissement, notamment pendant la période de récolte de riz et de céréales.  Les chants et les danses traditionnels de ce style (nong-ak) sont exécutés sous la direction d’un chaman, pour obtenir les faveurs des dieux et de la nature.

Pour le samulnori ou le « jeu des quatre objets », le buk accompagne trois autres instruments à percussion : le tambour janggu ainsi que les gongs kkwaenggwari et jing. Les musiciens coréens œuvrent pour développer leurs traditions musicales à l’échelle mondiale. En parallèle, ils révèlent au monde leurs sonorités originales et agréables.

En 1978, le musicien et percussionniste coréen Kim Duk-soo crée le groupe « Samulnori ». Il effectue alors jusqu’à 5 500 spectacles et représentations dans le monde. Cette initiative promeut le genre musical samulnori ainsi que des instruments traditionnels comme le buk à l’international.

En 1993, l’artiste coréen Kim Juhong crée le groupe musical « Noreum Machi ». Du reste, il a étudié auprès d’un virtuose, le gugak ou la musique coréenne, ainsi que le jeu des instruments traditionnels de son pays. Cette formation a également contribué à la promotion de la tradition musicale du pays du Matin calme à l’échelle mondiale.

Désormais, cette percussion est utilisée dans la « Joseon pop », un genre musical coréen inspiré de la pop. Il est également employé dans la world music.

instrument-Buk-fonctionnement

Fonctionnement du buk

Le buk est emblématique de la musique folklorique de la Corée. Il revêt de formes diverses selon les provinces, les régions, mais aussi en fonction du genre musical à interpréter. La conception est minutieusement soignée afin de garantir les performances musicales de cet accessoire musical.

Fabrication : comment c’est fait ?

Le fût de ce tambour coréen est fabriqué dans du bois de pin ou de paulownia. Les membranes pour couvrir les ouvertures de ce dispositif sont en peau de vache.

Pour la version appelée sori-buk, des punaises ou des clous sont employés pour la fixation des revêtements.

Concernant le modèle dénommé pungmul-buk, les cerclages maintenant les membranes sont en bois de paulownia ou de pin. Des fabricants utilisent aussi de l’acier ou de l’aluminium pour garantir la solidité de l’assemblage. Les revêtements sont tendus par des lanières en cuir de vache.

Les fabricants utilisent du bois de bouleau pour la baguette servant à frapper cet instrument.

Ce tambour peut être décoré pour optimiser son charme et son esthétique. Les images et les couleurs choisies représentent généralement des traits culturels du pays du Matin calme. Il est d’usage de le customiser avec le symbole samtaegeuk. Cette triskèle coréenne fait référence à l’univers, à la nature, à l’équilibre et à l’harmonie.

Comment en jouer ?

Le buk se joue en position assise, placé entre les cuisses ou sur un support stable installé devant soi, s’il s’agit d’un modèle de grande taille.

Pour le sori-buk, le percussionniste frappe la membrane avec la main gauche ouverte. Une baguette en bois de bouleau est utilisée pour percuter le revêtement en cuir sur le côté droit, ainsi que le bois du fût (la caisse de résonance).

Concernant le modèle pungmul-buk, la méthode consiste à frapper une seule membrane ciblée avec la batte dans la main droite.

Notation musicale : comment la musique est-elle conservée ?

La musique coréenne a été étudiée et développée durant la période Joseon (1392 – 1910). Le roi Sejong a réformé la musique de cour et a conçu un système de notation propre aux instruments coréens comme le buk. Ces partitions étaient notamment utilisées pour la musique de la cour royale. L’objectif est de jouer parfaitement les morceaux musicaux afin de ravir le monarque et les seigneurs. Cette initiative a permis le développement du gugak ou la musique traditionnelle coréenne. Cette dernière est inscrite sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO depuis 2001.

Ainsi, les percussionnistes continuent de concevoir des notations musicales pour ce tambour typiquement coréen. Elles sont notamment proposées dans les centres de formation en musique coréenne en Europe et en Amérique. Elles facilitent l’apprentissage et assurent un progrès rapide et efficace.

Réglage et entretien du buk

Pour le sori-buk, l’accordage s’effectue lors de sa conception. Le fabricant tend les membranes de façon à ce qu’elles produisent des sons agréables et variés.

Concernant le pungmul-buk, le percussionniste peut serrer ou relâcher les lanières en cuir qui tendent les revêtements. Il est alors indispensable de s’en remettre à son oreille absolue pour l’accordage. L’usage d’un diapason est aussi possible afin de faciliter cette opération.

Apprentissage du buk

L’inscription dans un centre de formation en musique coréenne est fortement recommandée pour l’apprentissage du buk. Ainsi, vous bénéficiez de l’encadrement de percussionnistes spécialisés dans ce type de percussion coréen. Le formateur vous présente le tambour, ses caractéristiques spécifiques et son expression musicale. Il aborde également sa place dans la culture et la tradition coréennes.

Le coach vous familiarise avec les différents types de buks. Cependant, deux modèles sont proposés pour l’apprentissage à savoir le sori-buk et le pungmul-buk. De plus, le percussionniste confirmé vous montre comment tenir et installer le buk. Selon le type d’instrument à votre disposition, il vous indique les différentes techniques de frappe afin de produire des sons.

Également, le formateur vous initie aux jangdan, c’est-à-dire aux rythmes et au tempo qui caractérisent ce tambour coréen. Il vous guide aussi pour que vous puissiez produire du garak ou de la mélodie agréable pour chaque morceau à jouer. Des notations musicales sont fournies pour faciliter votre compréhension et pour accélérer votre progression.

Il est conseillé de regarder des vidéos de percussionnistes coréens jouant d’un buk. Cette méthode permet de découvrir des techniques intéressantes. Elle constitue aussi un appui pour les leçons théoriques et pratiques dispensées en centre de formation.

Par ailleurs, une fois que vous maîtrisez bien cette percussion coréenne, vous pouvez faire des improvisations. Vous aurez même la possibilité de concevoir des nouveaux rythmes et de l’adapter à d’autres styles musicaux.

Achat d’un buk

Le magasin en ligne France Minéraux est la Marketplace à visiter pour trouver un buk de qualité. Les descriptions de chaque modèle sont minutieusement détaillées : matériaux de fabrication, type d’instrument, dimensions, etc. Ce procédé vous aidera à faire un choix éclairé.

instrument-Buk-apprendre
Retour au début

Recherche de produits

Le produit a été ajouté à votre panier